Au cours de la dernière décennie un regain d’intérêt a été constaté pour la patate douce en Afrique
Sub-saharienne (ASS). Le nombre de projets intervenant dans le domaine de la patate douce s’est accru de même que la demande en formation au profit des professionnels du développement et des producteurs. Les spécialistes de la patate douce du Centre International de la Pomme de Terre (CIP) et des centres nationaux de recherches sont de plus en plus sollicités pour la formation. Ils organisent fréquemment des sessions de formation de 1 à 3 jours en s’appuyant sur tout support de formation en leur possession ou rapidement rassemblés pour l’occasion. L'insuffisance de cette approche a été tout à fait évidente, mais la disponibilité des ressources permettant de remédier à la situation était restée un problème jusqu’à présent.
Le niveau de ce module de formation est destiné aux agents techniques supérieurs de vulgarisation agricole ou aux responsables des organisations paysannes qui à leur tour devront prendre le relais pour former les autres acteurs.
Thème 5: Les Systèmes semenciers de la patate douce
Au Niger, des dégâts considérables sont enregistrés sur les légumineuses à graines pendant leur stockage. Pour cela, des produits chimiques sont utilisés pour la conservation de ces denrées. L’objectif de cette étude est d’appréhender le mode d’utilisation des insecticides de stockage contre les bioagresseurs de Niébé. Une enquête a été réalisée en utilisant les questionnaires semis structurés auprès de 404 producteurs chefs des ménages dans 16 villages cibles. L’étude fait ressortir que 91,8% des exploitants utilisent des insecticides dans la conservation du Niébé principalement les produits homologués (76%) à savoir Phostoxin (55,94%), Justoxin (16,58%), Rambo (0,50%), Lamda super 2.5 EC (1,73%), Calthio (0,99 %) et les produits non homologués (16%) à savoir Executor (5,20%) et Superdelvap (10,89%). Cette utilisation des produits chimiques varie en fonction des Régions (Dosso, Tillaberi, Maradi).