Le riz est la troisième céréale cultivée au Niger après le mil et le sorgho. Il constitue cependant la nourriture de base des citadins. La production nationale atteint 130 000 t, couvrant à peine le tiers des besoins de population. Les rendements obtenus en hors aménagement sont encore très faibles. Pour renverser cette tendance il est nécessaire d’augmenter la productivité du riz et des sols. D’où l’introduction du système de riziculture intensive (SRI).
Cette étude a pour objectif d'analyser de matière objective la loi semencière complémentaire 2014-067 du 05 novembre 2014 existant au Niger et son implication sur les petits paysans, en identifiant à la fois les risques et les opportunités qui pourront servir de porte d’entrée à la défense des semences locales et paysannes.
En outre il s'agira aussi d'analyser toutes les options prises par l'État dans le secteur semencier ainsi que leurs impacts sur le droit à l'alimentation et la propositions pertinentes et réalistes d'amélioration sur la réglementation semencière afin de la rendre plus favorable aux petits producteurs ruraux. Elle identifiera entre autres des actions clés à mener ainsi que les cibles, les messages pour une influence positive.