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Résultats du Conseil de Gestion à l’Exploitation Familiale pour la culture du riz hors aménagement / Campagne 2016 Partie (1)
Dans la région de Diffa, la production du riz hors aménagement se fait le long de la vallée de la Komadougou et autour des mares permanentes. C’est l’une des productions irriguées majeures de la région après le poivron. Elle compte environ 700 ha en hors aménagement (ONAHA, 2015) grâce au développement des forages PVC et aux ouvrages de contrôle des mares semi permanentes. Le riz est une culture qui nécessite une bonne maîtrise des techniques mais également une réelle capacité de gestion. En effet, un hectare de cette culture demande d’investir entre 200.000 et 350.000 de F.CFA. -
Résultats du Conseil de Gestion à l’Exploitation Familiale pour la culture du riz hors aménagement / Campagne 2016 Partie (2)
Cette note est la suite d’une première note qui présente le dispositif mis en place pour le conseil de gestion puis les résultats concernant les surfaces, les rendements et les charges opérationnelles.
Cette seconde partie présente une analyse des coûts de revient et des marges brutes des producteurs pour leur culture de poivron. -
Caractérisation de la population de Balanites aegyptiaca (L.) Del et la perception de son potentiel socioéconomique dans la partie Sud-Ouest du Niger
Dans les pays sahéliens les espèces agroforestières telles que Balanites aegyptiaca (L.) Del jouent un rôle de premier plan dans la sécurité alimentaire et nutritionnelle des paysans grâce aux produits forestiers non ligneux et à la production de bois ; (Pascal, 2000, Dramé Yayé et Berti, 2008 Larwanou, 2008). Balanites aegyptiaca est un arbre à usages multiples, répandu en Afrique tropicale sèche (Boffa, 2000). Selon Arbonnier (2000), on la retrouve presque partout au Niger et toutes ses parties sont pleinement utilisées dans la pharmacopée traditionnelle. Les feuilles, les fleurs et les jeunes rameaux sont prisés dans la cuisson. La pulpe des fruits à goût doux-amer, est sucée comme bonbon. Ses drupes commercialisées par les femmes sont aussi macérées dans de l’eau et remplacent le sucre dans la bouillie. -
Contribution à la capitalisation des bonnes pratiques
agroforestières pour l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre au NigerLe Niger est durement touché par le changement climatique vu sa grande dépendance vis à vis des secteurs sensibles au climat tel que l’agriculture et l’élevage. La gestion rationnelle de la biodiversité doit être une préoccupation majeure. C’est ainsi que plusieurs pratiques dont les pratiques agroforestières ont été développées pour lutter contre la vulnérabilité aux changements climatiques. L'objectif général de cette étude est de contribuer à la capitalisation des expériences et des bonnes pratiques en agroforesterie pour l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation des émissions des gaz à effet de serre (GES). Pour atteindre cet objectif général, les objectifs spécifiques visés sont de recueillir la perception paysanne de la variabilité climatique, identifier les bonnes pratiques agroforestières et analyser leur contribution dans l’adaptation et l’atténuation des effets du changement climatique afin de proposer un mécanisme de diffusion et de valorisation de ces pratiques agroforestières. La méthodologie utilisée est essentiellement basée sur les enquêtes auprès des paysans, des services techniques et des personnes ressources du domaine de l’agroforesterie. Selon les populations enquêtées, ces dernières années sont marquées par des températures très élevées, une baisse de rendement agricole, un environnement fragilisé. Sept (7) bonnes pratiques agroforestières concernées ont été inventoriées dans la zone d’étude : la RNA, la haie vive à Moringa oleifera, la haie vive à Lawsonia inermis, la culture intercalaire à Acacias australiens, la haie vive à Acacia senegal, apisylviculture et l’arboriculture fruitière associée aux cultures maraichères. Ces pratiques présentent une valeur socio-économique considérable au Niger, elles renforcent les capacités d’adaptation des producteurs aux crises écologiques, économiques et de faire face à l’insécurité alimentaire. Elles contribuer de toute évidence à l’atténuation des émissions de GES. Cependant le coût d’investissement, les aléas climatiques, et le manque des politiques incitatives limitent l’avenir de ces pratiques.