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Caractérisation Biochimique et Microbiologique de Soumbala de néré (Parkia biglobosa) et d’oseille de Guinée (Hibiscus sabdariffa) Produits au Niger
Le soumbala, condiment très consommé en milieu rural, demeure peu caractérisé au Niger. La présente étude vise à déterminer les caractéristiques physico-chimiques et microbiologiques des échantillons de soumbala de néré et d’oseille de guinée produits en milieu communautaire et au laboratoire.
Les résultats ont montré que les teneurs moyennes en eau, protéines, lipides, glucides, énergie et minéraux ont varié en fonction de la typologie des soumbala et leur milieu de provenance. Par ailleurs, le profil microbien a montré la présence d’une microflore importante et variée, quel que soit la typologie des soumbala et leur milieu de provenance. Toutefois, les teneurs de ces microorganismes ont été en général à la limite des seuils d’acceptabilité des normes de références appliquées dans les cas de cette étude. Ceci indique le rôle indéniable que jouent les conditions environnementales sur la qualité des produits élaborés. Cette étude constitue une référence dans l’appréhension de la qualité hygiénique et nutritionnelle du soumbala du Niger. -
Le néré, une matière première de plus en plus rare pour fabriquer le soumbala au Niger
Le soumbala est le nom (en langue mandingue) d’un condiment obtenu à partir des graines d’un arbre appelé néré (Parkia biglobosa pour son nom scientifique). Au Niger, le soumbala de néré est appelé « dawadawa kalwa » ou « takalwa » ou tout simplement « kalwa » chez les Haoussas et « dosso maari » ou « namouno » chez les Zarmas. Il est couramment utilisé pour assaisonner c'est-à-dire à relever le goût des aliments ou des préparations culinaires notamment des sauces.
Au Niger, les graines de néré sont transformées par les productrices gourmantchés situées dans les villages des communes de Makalondi et Tamou, frontaliers avec le Burkina Faso par toute la population de la région de Tillabéry. Cette matière première est importée du Burkina par les grands fournisseurs de cette zone qui sont généralement des burkinabè venant écouler leurs marchandises les jours du marché de ces deux communes respectives : Tamou et Makalondi.
La production traditionnelle de soumbala de néré dure cinq à six jours et s’effectue suivant cinq étapes qui sont décrites dans cette note. -
Process of production and valorization of sumbala african mustard: a review
The sumbala or African mustard, produced by traditional methods of fermentation of some protein and/or oleaginous seeds, is a food condiment used in West Africa. The variability of its organoleptic characteristics led to diversity of product and and makes its more complex for characterisation. Several studies have provided information on the process of this condiment production, it’s an important source of nutritional values as well as its nature and microflora properties. Organoleptic characteristics of this condiment wera also reported. Though this study, current knowledge about the product and the process of production as well as technology and responsible bacteria involved in this type of fermentation have been discussed. -
Soumbala d’oseille de Guinée, une alternative locale pour remplacer les « bouillons cubes » (épisode 2)
Au Niger, tout comme dans la plupart des pays ouest-africains, le soumbala d’oseille de Guinée (Hibiscus sabdarifa pour son nom scientifique) est un condiment couramment utilisé par la population. Il est connu sous le nom de dawadawa botso chez l’ethnie Haoussa et maari bi chez les Zarmas.
Le soumbala est l’un des condiments alimentaires qui peut parfaitement concurrencer les bouillons cubes. Au Niger, plus de 80% de la population nigérienne, en majorité rurale, utilise le soumbala d’oseille de Guinée dans les préparations culinaires. Le soumbala renferme des qualités exceptionnelles. Il contient des acides aminés naturels sans danger, tels que l’acide glutamique et aspartique qui relèvent parfaitement le goût des sauces accompagnant les plats à base de céréales tels que le riz, le mil, le sorgho, le maïs, etc. C’est un exhausteur de gout 100 pour cent naturel. Il constitue aussi une source de protéines et il est très riche en potassium. Le soumbala d’oseille de Guinée apporte aussi des probiotiques c’est-à-dire des micro-organismes vivants qui, ingérés en quantité suffisante, ont un effet bénéfique sur la santé.
La valorisation de soumbala passe nécessairement par une meilleure connaissance sur les procédés de fabrication, la formation des productrices sur les règles d’hygiène, les équipements améliorés nécessaires à la transformation, les techniques de séchage, la cuisson et l’emballage. -
Germination et croissance des plantules d’une espèce fruitière indigène au Niger : Balanites aegyptiaca (L.) Del.
Cette étude conduite au Centre Régional de Recherche Agronomique de Zinder, vise à étudier la germination et l’évolution des plantules de cette espèce. Les essais de germination ont été effectués dans des planches rectangulaires sur six types de traitements pendant 3 mois et le suivi de croissance des plantules dans des pots plastiques enfouis dans le sol pendant 6 mois. L’étude a montré que l’ingestion des fruits de Balanites aegyptiaca par les chèvres réduit significativement la dormance tégumentaire. Les graines extraites des noyaux qui ont transité par le tractus digestif des chèvres ont le taux de germination le plus élevé (76,87%) et le taux de germination le plus faible a été obtenu avec les fruits entiers (38,12%). Après 6 mois de suivi, la croissance du pivot racinaire des plantules (78,59±9,04 cm) est plus importante que celle de la partie aérienne (61,8±6,2 cm). Cette étude permet d’envisager la production des plants de Balanites aegyptiaca en vue de sa conservation durable.
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Caractérisation de la végétation de la zone d’intervention du PLECO à Gouré
La présente étude conduite dans la zone du PLECO au Niger, précisément dans le département de Gouré, vise à caractériser la végétation à travers l’étude des groupements végétaux et les pressions anthropiques qui la déterminent, en vue d’une gestion durable. A cet effet, des relevés phytosociologiques, des coupes de biomasse herbacée, des mesures dendrométriques et des enquêtes ethnobotaniques ont été effectués. Ainsi, une matrice constituée de 81 espèces et de 56 relevés, soumise à une Analyse Factorielle des Correspondances Détendancées (AFCD) et la Classification Hiérarchique Ascendante (CHA) a discriminé trois groupements végétaux. Au total 81 espèces réparties dans 68 genres et 29 familles ont été recensées. La famille des Poaceae (13 espèces) est la plus représentée. -
Acceptabilité et consommation de la spiruline dans la communauté urbaine de Niamey
La croissance démographique, les changements climatiques et les bouleversements économiques conduisent obligatoirement à une crise alimentaire (DOUMANDJI et al., 2011). Ce phénomène est observé surtout dans les pays démunis sous forme d’une malnutrition due à une faible disponibilité des aliments de haute qualité nutritionnelle indispensable à la santé. Aussi, cette situation entraîne plusieurs maladies pouvant fragiliser à vie, voire détruire l’organisme humain. En effet, selon le rapport de la FAO, FIDA, UNICEF, PAM et OMS 2021, la prévalence de la sous-alimentation a augmenté, passant de 8,4 % en 2019 à 9,9 % environ en 2020.Environs 22 % (149,2 millions) d’enfants de moins de 5ans endurent de retard de croissance, 6,7 % (45,4 millions) souffrent d’émaciation et 5,7 % (38,9 millions) de surpoids. En Afrique, 59,6% de la population sont en insécurité alimentaire, dont 33,7 % de cas modères et 25,9% sont sévères.