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Récupération biologique des terres dégradées (BDL)
Manuel à l’usage des formateurs et des producteurs / Convertir les sols dégradés en champs fertiles par la combinaison des moyens biophysiques.
La bio-récupération des terres dégradées vise la réhabilitation des sols latéritiques dégradés au Sahel.
Le sol latéritique se caractérise par une croûte superficielle qui gêne la fixation des racines et empêche la pénétration d’eau, compromettant ainsi toute possibilité de produire.
Pour atteindre la couche fertile du sol, il faut entreprendre un travail de récupération en brisant la croûte. La bio-récupération restitue la fertilité de ces sols latéritiques physiquement à travers les ouvrages CES/DRS qui collectent les eaux des pluies et assurent leur bonne infiltration et biologiquement par la plantation d’espèces pérennes et annuelles adaptées et génératrices de revenus.
De cette façon, le sol est protégé contre une nouvelle dégradation tout en augmentant sa productivité et l’apport en eau, procurant ainsi des avantages économiques substantiels au producteur.
Le BDL est fondamentalement un système agro-forestier qui utilise les mêmes techniques traditionnelles de conservation des eaux et du sol (CES). Il est défini comme un système biotique assisté (flore et faune) pour la réhabilitation des terres dégradées. Ce qui le distingue, cependant, du système agro-forestier traditionnel est l’incorporation d’arbres et de légumes pluvieux à haute valeur économique dans un système holistique plutôt que les arbres et céréales traditionnelles.
Le système a été développé par ICRISAT-Niger et appelé BDL ou Bio-reclamation of Degraded Lands ou Récupération biologiques des terres dégradées. -
Insécurité Alimentaire des Ménages Agricoles et Stratégies de Résilience au Sahel : Cas de la Vallée de Goulbi Maradi, Niger
La présente étude met en évidence la problématique de l’insécurité alimentaire ainsi que l es stratégies adoptées par les ménages agricoles pour une résilience face aux chocs. Elle a été conçue à travers les recherches documentaires, les visites du terrain ainsi que les enquêtes socio-économiques. En outre, cette étude nous a permis d’appréhender les déterminants de l’insécurité alimentaire des ménages de la commune de Tibiri. Ces déterminants ne sont autres que l es facteurs naturel s et humains.Tout de même, l e niveau de l a couverture alimentai re et surtout l es stratégies de résiliences pour rebondi r aux chocs ont été déterminées. De ce fait, les résultats révèlent que 48% des ménages souffrent d’une insécurité alimentaire sévère ; 43% souffrent d’une insécurité alimentaire modérée tandis que 7%sont à risque et seulement 2% sont en sécurité alimentaire.