Très longtemps, les acteurs du monde rural (Etat, ONG, projet et programmes et OP) à quelque niveau qu’il soit, sont à la recherche d’une nouvelle technique de production agro-sylvo-pastorale. Leurs actions comprennent l’identification, la conception, la vulgarisation et l’adoption des bonnes pratiques agro-sylvo-pastorales.
Le projet « Réhabilitation et protection des sols dégradés et renforcement des instances foncières dans les zones rurales du Burkina Faso » (ProSol), s’est inscrit dans une dynamique de capitalisation et de valorisation des bonnes pratiques agricoles.
Ce présent catalogue aborde de façon succincte et avec des illustrations assez explicites, cinq (05) grandes thématiques à savoir : (1) les techniques de production et d’utilisation de la fumure organique (FO) ; (2) l’itinéraire technique de productions des cultures à valeur ajoutée et contribuant à l’amélioration de la fertilité des sols (légumineuses) ; (3) l’utilisation des plantes de couverture à vocation fertilisante ;(4) la gestion des intrants (semences, engrais chimiques et pesticides) ; (5) les techniques de préparation des sols.
L’enrobage des semences était déjà pratiqué dans l’Égypte ancienne et a été remis au goût du jour au XXème siècle par Fukuoka, un agriculteur japonais pionnier, connu pour son engagement en faveur de l’agriculture naturelle. Cette technique, appelée « boulette » ou « bombe » de graines, consiste à enrober les graines à l’aide d’argile et éventuellement d’autres éléments pour favoriser la germination et la pousse des plantules.
En Afrique de l’Ouest, l’élevage est essentiellement développé dans la zone sahélo soudanienne, où il est au cœur de l’économie. L’élevage et la vente de ses produits (lait, viande) sont des sources de revenus importants. Ces produits (dont le lait) constituent également un instrument majeur dans la lutte contre l’insécurité alimentaire. L’élevage ouest-africain a aussi une importance à plus grande échelle. Au Mali, au Niger et au Burkina Faso par exemple, l’élevage contribue au PIB à hauteur de 11 à 18 % et la production de lait de vache représente 20 à 40 % du chiffre d’affaire de l’élevage (Duteurtre G, & Corniaux 2013).
L’éleveur doit surveiller l’état de santé de ses animaux
(faire appel à un vétérinaire en cas de maladie).
• Pratiquer régulièrement des dépistages.
• Prendre contact avec les autorités compétentes
pour connaître les mesures à appliquer.
• Pasteuriser le lait avant consommation
ou transformation