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Diversité des pesticides et leur utilisation dans la lutte contre les ennemis des cultures maraichères dans la zone périurbaine de Niamey, Niger
Les cultures horticoles, constituent un des maillons importants de l’agriculture nigérienne. Leur importance s’est surtout accrue à partir de 1984, l’année du lancement de la campagne dite de « cultures de contre saison ». Mais malgré cela, peu d’intérêt a été accordé à la lutte contre leurs bio-agresseurs. Pourtant, ces cultures subissent une forte pression parasitaire entrainant parfois l’échec de certaines cultures. Le cortège parasitaire est composé de ravageurs (insectes, acariens, nématodes, rongeurs, etc.), d’agents de maladies (champignons, bactéries, virus) et de mauvaises herbes. Pour minimiser l’impact de ces ennemis des cultures sur la production horticole, les producteurs nigériens font le plus souvent recours aux pesticides de synthèse dont certains sont d’origine douteuse. Pour appréhender la problématique d’utilisation de ces pesticides, une enquête a été menée dans la zone périurbaine de Niamey auprès des producteurs et des vendeurs de pesticides sur les modes d’utilisation de ces produits, la nature des pesticides utilisés, et leur conservation, etc. -
Inventaire des variétés, des méthodes locales de stockage et de protection contre les ravageurs de la patate douce (Ipomea batatas L.) dans la bande Ouest du Niger
La patate douce (Ipomoea batatas Lam.) est une culture de subsistance par excellence en Afrique.
Comme aliment de soudure, elle joue un rôle majeur dans plusieurs ménages tant urbains que ruraux et sa consommation par habitant est d’environ 84 kg/an. A cet effet, la valorisation de cette culture représente une des meilleures alternatives pour assurer la sécurité alimentaire d’une population en constante croissance et également face à la baisse de la production des cultures vivrières comme le mil, sorgho ou le blé. Pour atteindre cet objectif, une meilleure connaissance de la diversité génétique et la maîtrise des problèmes phytosanitaires s’avère plus que primordiales. Pour cela, des enquêtes ont été menées auprès des producteurs des principales zones de culture en vue d’inventorier les variétés couramment utilisées et les connaissances locales en matière de stockage et de maîtrise des problèmes phytosanitaires de cette plante. Les résultats obtenus ont permis de montrer qu’une diversité de variétés de patate douce est cultivée au Niger. Cependant, le nombre de variétés locales utilisées dépend de la zone d’étude. C’est ainsi que dans la zone d’Ayorou, huit (8) variétés de patate douce ont été recensées contre douze (12) à Balleyara et seize (16) dans la zone de Bengou. Pour lutter contre les ennemis de la culture, les producteurs pratiquent la méthode chimique avec une utilisation abusive de pesticides chimiques qui représentent un danger pour l’environnement. Plusieurs méthodes locales de stockage sont aussi utilisées pour la conservation des tubercules de patate douce (Stockage à l’ombre des arbres, la conservation sur pied, conservation dans de grenier) mais avec des résultats non satisfaisants car les pertes liées au stockage des tubercules restent très élevées. -
Effets des changements climatiques sur les pratiques d’élevage et analyse des options d’adaptation : Cas de la zone de Bouza-Niger
Une étude sur l’effet de changement climatique sur pratiques d’élevage a été menée au département de Bouza (Tahoua) afin de mieux analyser les options d’adaptations. Soixante (60) éleveurs ont été choisis de façon systématique dont vingt (20) à Bouza et vingt (20) dans deux zones proches de Bouza. Les impacts socioéconomiques et environnementaux liés aux changements climatiques et les stratégies d’adaptation du système de productions animales pratiquées par les éleveurs ont été recherchés. La quasi-totalité de la population (90%) enquêtée affirme, par leur vécu, que les saisons de pluies sont de plus en plus sèches au cours de vingt (20) dernières années. Les réactions des différents acteurs relatifs à la modification des précipitations ont permis d’identifier trois principaux risques climatiques dont la sécheresse, les pluies tardives et les inondations. Les impacts sur le système de production et les ressources alimentaires sont entre autres, la réduction des parcours, une diminution des espèces les plus appétées, une augmentation de la profondeur des puits et puisard, une réduction de la durée de lactation, et une baisse de la productivité numérique. Il a été remarqué quatre (4) principaux risques climatiques à savoir la baisse du cumul pluviométrique, le raccourcissement de la longueur de la saison humide, la hausse des températures et la fréquence des inondations. Les options d’adaptation concernent surtout la valorisation des cultures fourragères (collecte et stockage du fourrage) et l’aménagement des points d’eau. La perception des éleveurs a permis de relever les impacts climatiques, les risques associés ainsi que les stratégies d’adaptation à entreprendre. -
Le « Tassa » : une technique de conservation des eaux et des sols bien adaptée aux conditions physiques et socio-économiques des glacis des régions semiarides (Niger)
Les régions semi-arides ont de fortes contraintes d'ordre physique et socioéconomique. La productivité des sols est très faible du fait de leur dégradation. A partir de mesures de ruissellement, d'érosion et de productivité des sols encroûtés sur deux sites situés dans l'ouest nigérien et à partir d'enquêtes faites dans quelques localités de la zone de cultures pluviales du Niger, l'étude permet de démontrer que dans un tel contexte de contraintes, les « tassa » (poches ou cuvettes d'eau) sont des techniques bien adaptées qui permettent de réduire le ruissellement, donc d'économiser de l'eau, et d'éviter les pertes en terres et d'assurer une bonne production agricole. Par rapport à la technique traditionnelle, le ruissellement et l'érosion sont réduits de 10 fois ; la production en grains passe de 420 kg/ha sur le témoin à 1 149 kg/ha sur le « tassa ». Ceci a conduit à son adoption par les agriculteurs et les projets de développement. -
Évaluation de la contamination des eaux souterraines par les résidus de pesticides dans les jardins maraichers, département de Madaoua –Niger (extraits)
Dans le département de Madaoua-Niger, l’intensification du maraîchage et l’utilisation incontrôlée de pesticides non homologués dans la majorité des cas sont des sources de pollution des ressources en eau qui sont également utilisées pour la consommation humaine, l’arrosage des animaux et les besoins des ménages. L’objectif de cette étude est de quantifier les résidus de pesticides dans l’eau du maraîchage afin de montrer leur niveau de contamination par ses résidus et les risques pour la santé associés à sa consommation. Quinze (15) échantillons d’eau provenant de forages maraîchers ont été prélevés à la fin de la saison sèche 2019 et analysés selon la méthode QuEChERS. -
Le travail des conseillers agricoles entre prescription technique et mobilisation politique (1950-1990)
À partir de l’analyse socio-historique du travail des conseillers agricoles, cet article interroge la conduite de la politique de modernisation menée après la Seconde Guerre mondiale. Les conseillers y jouent un rôle déterminant en prescrivant de nouvelles méthodes de production et en favorisant la mobilisation collective des agriculteurs. Ils s’appuient sur des savoirs techniques ainsi que sur leur connaissance pratique du milieu agricole et, surtout, ils déploient des trésors d’ingéniosité pour démontrer leur dévouement à leurs interlocuteurs, sans sortir des cadres fixés par leurs employeurs. Ces capacités d’adaptation, constitutives de leur métier, sont d’abord fortement valorisées puis, à partir des années 1970, critiquées pour leur non-conformité avec les nouveaux impératifs de bureaucratisation, de spécialisation et de marchandisation du conseil agricole. -
Perceptions et stratégie paysannes de gestion de la fertilité des sols dans la région de Tillabery de l'ouest du Niger
L’agriculture au Niger est considérée comme une agriculture « minière » en ce sens qu'elle prélève du sol, chaque année, plus d'éléments nutritifs qu'elle n'en retourne (Abdoul-Habou et al., 2016). Cela implique une diminution de la fertilité des sols et des rendements de culture liés à cette exploitation sans restitution des résidus de récolte et la faible utilisation d’engrais (Amonmidé et al., 2019). La baisse de la fertilité des sols constitue alors un des facteurs les plus contraignant pour la production agricole au Niger et de la sous-région Sahélienne en général (Bielders, 2015, Ravonjiarison et al., 2018, Nguessan et al., 2019. -
Les plantations d’Eucalyptus au Sahel : distribution, importance socioéconomique et inquiétude écologique
Grâce à leur plasticité et leur rusticité, les espèces du genre Eucalyptus sont parmi les essences forestières les plus utilisées pour le reboisement en vue de lutter contre la désertification au Sahel. Toutefois, l’expansion rapide de ces espèces originaires d'Australie dans le Sahel, est surtout liée au succès économique de leurs plantations. En effet, les plantations d’Eucalyptus sont très rentables, et elles permettent de générer des revenus dans un délai relativement court. Elles contribuent ainsi à l’accroissement des revenus des ménages dans les pays sahéliens. Cependant, malgré les avantages des plantations d’Eucalyptus, leur expansion fait l’objet de fortes critiques. En effet, plusieurs observations et travaux ont révélé des impacts négatifs de ces plantations sur l’environnement notamment sur le sol et les espèces végétales natives. L’objectif de cette revue est de présenter, d’une part, les impacts positifs et négatifs des plantations d’Eucalyptus au Sahel, et d’autre part, les mécanismes par lesquels ces essences influencent le sol, particulièrement les communautés microbiennes et les espèces végétales natives. Cette revue apporte des réponses scientifiques sur l’impact d’Eucalyptus et servira de sources d’informations pour les agents des eaux et forêts et pour les sylviagriculteurs. -
Integrated Pest Management (IPM) practices for whitefly in tomato, pepper, chili and eggplant crops in Africa
Whitefly causes problems in many crops in sub-Saharan Africa (Fig.1 & 3). There are two major species of whitefly: Bemisia tabaci and Trialeurodes vaporariorum (Fig. 2). Both damage crops, but B. tabaci is more important as a virus vector while T. vaporariorum is a common problem in greenhouses and higher altitude areas. The viruses spread by whiteflies can severely reduce yields and in extreme cases even kill the crops. If infection occurs at seedling or vegetative stages, farmers can experience up to 100% crop loss. -
Financement agricole : un puissant outil de contribution à la sécurité alimentaire des populations
Dans les pays en développement, la pauvreté est un phénomène concentré en zone rurale où la grande majorité des exploitations agricoles maintiennent des pratiques culturales rudimentaires. Pourtant, dans ces pays, l'agriculture contribue de façon importante à l'économie nationale et ce, tant au niveau de l'emploi2 que du PIB3 « Pour une grande partie du milliard de personnes vivant dans la pauvreté la plus absolue, la croissance économique basée essentiellement sur l'agriculture et sur les activités rurales non agricoles est essentielle pour améliorer leurs moyens d'existence. La majorité des pauvres vivent en milieu rural. Pour atténuer la pauvreté et la faim, il est essentiel de promouvoir l'essor de l'agriculture dans les zones rurales et de fournir aux ruraux un meilleur accès à la terre, à l'eau, au crédit, à la santé et à l'éducation. ». Ceci fait du développement agricole une stratégie prioritaire des gouvernements de plusieurs pays pour combattre l’insécurité alimentaire et réduire la pauvreté. L’insécurité alimentaire et la pauvreté sont également des enjeux pour la communauté internationale, et ont d’ailleurs contribué à faire de l’accès des petits agriculteurs à des services financiers adéquats une des questions les plus largement débattues au cours des dernières décennies dans le secteur de la finance de proximité. -
Le financement de l’entreprise agricole : états des lieux et problématique
Le processus de restructuration de l’agriculture française s’est traduit par une augmentation continue de la dimension économique des exploitations agricoles au cours des dernières décennies. Le capital d’exploitation moyen s’est accru en conséquence, générant des montants de capitaux importants à reprendre par les porteurs de projet lors des transmissions. Cette dynamique, toujours à l’œuvre, se poursuivra au cours des prochaines années. -
Essai de conservation de la tomate par la technique de la déshydratation imprégnation par immersion (DII)
La Déshydratation Imprégnation par Immersion (DII) est une technique de conservation à long terme déjà appliquée sur certains fruits comme la mangue, l’ananas, la banane, etc. Le présent travail est une application de la DII à la conservation de la tomate (Lycopercicon esculentum Mill.) variété locale Tounvi largement cultivée au Bénin. Ainsi, dans les conditions expérimentales de production, une augmentation de la teneur en matière sèche soluble de 5% à 80,79% sous l’effet de la chaleur au cours de l’obtention des tomates séchées, s’est traduite par une élévation subséquente de la teneur en cendres qui passe de 0,51% pour le produit frais à 0,75% à la fin de la DII. L’acidité des tomates également varie de 4,5 g/L à 5,72 g/L, ce qui entraîne une légère diminution du pH qui passe de 4,36 à 4,12 à la fin de la DII. -
Influence des méthodes de séchage sur la qualité des tomates séchées (variété Zahra)
L’objectif de ce travail est l’étude de l’influence de différentes méthodes de séchage (air libre, solaire à convection forcée, solaire à convection naturelle et sous vide) sur la cinétique de séchage de la tomate. Les paramètres suivants ont été déterminés : diffusivité massique, énergie d’activation, teneur en lycopène, et capacité de réhydratation. Les résultats ont montré que l’augmentation de la température et la diminution de la pression permettent d’obtenir des durées de séchage courtes. La diffusivité massique augmente avec l’augmentation de la température et la diminution de la pression. Quatre modèles empiriques ont été utilisés pour les cinétiques de séchage. Les modèles de Midilli et al. et de Page sont des modèles intéressants pour modéliser le comportement du séchage de la tomate. A partir des résultats obtenus, le séchage solaire à convection forcée et le séchage sous vide à température 50 °C et à pression 20 cm Hg sont les meilleures méthodes de séchage. -
Séchage solaire de la tomate dans un séchoir indirect à convection naturelle
Ce travail présente une étude expérimentale du procédé de séchage d'un produit agroalimentaire (la tomate) dans un séchoir solaire indirect à convection naturelle. Le principal objectif étant d'une part l'étude de la cinétique de séchage de la tomate et d'autre part l'étude comparative des phénomènes de transfert lors du séchage de la tomate au soleil (exposition directe au soleil) et lors du séchage indirect dans un séchoir solaire. -
Analyse des contraintes foncières et culturales du
maraichage dans le département de Kantché au Niger: cas du périmètre irrigué de Tassaou
Les cultures irriguées constituent une alternative crédible lorsqu’il s’agit de libérer la production agricole des aléas pluviométriques. Outre l’irrégularité et la mauvaise répartition des précipitations, le département de Kantché souffre d’énormes problèmes liés à l’environnement, aux contextes socioéconomiques et démographiques. Ce travail propose d’analyser les contraintes foncières et culturales dans le but de promouvoir l’économie locale. L’objectif consiste à diagnostiquer la question de répartition et de mode d’accès à la terre. Il s’agit de faire un examen critique sur l’évolution des cultures et les principales contraintes. Pour atteindre cet objectif, la démarche méthodologique s’est appuyée sur des enquêtes socioéconomiques. Les principaux résultats montrent qu’il existe des disparités dans la disponibilité foncière entre les paysans. -
Effets comparés de quelques biopesticides et d’un pesticide chimique (cyperméthrine 10 EC) sur les insectes ravageurs et maladies parasitaires du Niébé, Vigna unguiculata (L.) Walp (Fabaceae)
La présente étude, menée à Adébour à l’est du Niger, a porté sur les effets de quelques biopesticides et d’un pesticide chimique (cyperméthrine 10 EC) sur les insectes ravageurs et maladies parasitaires du Niébé. L’objectif de cette étude est de comparer l’effet insecticide et ou répulsif des biopesticides et chimique sur les ravageurs et les maladies parasitaires du Niébé. Au total 6 traitements ont été employés. Les données ont été collectées par parcelle et par traitement et ont porté sur les paramètres nombre de feuilles, d’inflorescences et de gousses attaquées par les ravageurs du niébé d’une part et le nombre de feuilles, d’inflorescences avortées et de gousses malades, d’autre part. En plus, les observations ont porté sur les rendements en gousses et en grains. -
Impact de la combinaison Régénération Naturelle Assistée (Rna) et engrais en microdose sur la productivité du Mil (Pennisetum Glaucum (L.) R. Br.) au Niger
Cette étude a été conduite dans les sites de Dineye et Kassamma dans la région de Zinder au Niger. Elle a pour objectif de déterminer l’effet de la combinaison RNA et engrais en microdose sur la productivité du mil. Le dispositif expérimental utilisé est en bloc de Fisher avec dix (10) répétitions. Le facteur étudié est la fertilisation du sol avec quatre (4) traitements (T) : T1 constitué uniquement de RNA servant de témoin ; T2 qui est la combinaison RNA et fumier en microdose ; T3 qui est la combinaison RNA, fumier et engrais chimique (Azote Phosphore Potassium-NPK) en microdose et T4 qui est la combinaison RNA et NPK en microdose. Les paramètres de croissance à savoir la hauteur de plant, le nombre de feuilles ont été suivis par décade jusqu’à maturité. A la récolte, les composantes du rendement à savoir : la biomasse sèche, le poids des épis et des grains ont été évalués. Les résultats de cette étude ont montré que la hauteur des plants, le nombre de feuilles ont été plus élevés avec T3. -
Pratique et utilisation des sous-produits de légumineuse dans l’alimentation du bétail à la communauté urbaine de Niamey : Cas de fanes et cosses de niébé (Vigna unguiculata)
Une enquête a été menée dans la Communauté urbaine de Niamey afin d’analyser la commercialisation et les pratiques d’utilisations des sous-produits de niébé dans l’alimentation animale. Au total, 150 éleveurs et 150 revendeurs des sous-produits de niébé ont été enquêtés. Les résultats ont montré que parmi les personnes enquêtées les éleveurs, d’ethnie Djerma âgés de 40 à 59 ans représentent 48,7% alors que chez les revendeurs, ils représentent 88,%. Ces éleveurs pratiquent l’élevage, l’agriculture et le commerce et utilisent aussi bien les fanes que les cosses de niébé pour alimenter leurs animaux. Il a été observé des pertes de feuilles de fanes d’environ 5% au poids d’une botte lors du transport. Conclusion et application : Parmi les sous-produits de niébé, les fanes sont facilement utilisables en saison froide pour 54% des enquêtés. Ces fanes sont distribuées en vrac (76,6%), sans transformation ni association (97,3%) quelconque. Les cosses sont distribuées nature sans modification (90,7%) pendant toute l’année. Une botte de fane d’environ 5 kg est offerte par animal le matin et une tasse des cosses d’environ 1kg/animal sont offertes dans l’après-midi. Cette étude donne l’espoir de continuer à investiguer sur la valorisation des sous-produits de niébé dans l’alimentation du bétail. -
Caractérisation des infestations de la mineuse de l'épi de mil, héliocheilus albipunctella de joannis, dans la bande sud du Niger
Le mil, Pennisetumglaucum (L.) R. Br., est l’une des céréales les plus cultivées dans les régions arides et semiarides [27]. Au Niger, il est utilisé par 97% des ménages et représente 23% de la consommation alimentaire [16]. Cependant, la chenille Mineuse de l’Épi du Mil, Heliocheilusalbipunctellade Joannis (Lepidoptera, Noctuidae) est devenue l’un des plus importants ravageurs de cette culture depuis les années de sécheresse de 1972-1974 [29]. H. albipunctella est une espèce monophage qui s’alimente seulement sur le mil. Elle a été identifiée la première fois en 1925 au Sahel sur le mil sauvage Pennisetum violaceum (Lam.) et ses hybrides. -
The moringa Leaf Caterpillar (Noorda blitealis Walker, 1859), a major pest of moringa (Moringa oleifera Lam.) Worldwide
Moringa (Moringa oleifera Lam., Moringaceae) is one of the most widely consumed vegetables in Southeast Asia and West Africa. Throughout its range, it is attacked by the leaf caterpillar, Noorda blitealis Walker, 1859 (Lepidoptera: Crambidae). The latter is considered the most important insect pest because it is present throughout the year and causes significant damage to moringa. This document highlights its taxonomic position, its distribution, its bio-ecology, the damage inflicted on the plant as well as the control measures. -
Typologie des insecticides utilisés de stockage de Niébé «Vigna unguiculata (L.) Walp.» comme moyens de prévention contre «Callosobruchus maculatus (Fab.)» (Coleoptera: bruchidae) au Niger
Au Niger, des dégâts considérables sont enregistrés sur les légumineuses à graines pendant leur stockage. Pour cela, des produits chimiques sont utilisés pour la conservation de ces denrées. L’objectif de cette étude est d’appréhender le mode d’utilisation des insecticides de stockage contre les bioagresseurs de Niébé. Une enquête a été réalisée en utilisant les questionnaires semis structurés auprès de 404 producteurs chefs des ménages dans 16 villages cibles. L’étude fait ressortir que 91,8% des exploitants utilisent des insecticides dans la conservation du Niébé principalement les produits homologués (76%) à savoir Phostoxin (55,94%), Justoxin (16,58%), Rambo (0,50%), Lamda super 2.5 EC (1,73%), Calthio (0,99 %) et les produits non homologués (16%) à savoir Executor (5,20%) et Superdelvap (10,89%). Cette utilisation des produits chimiques varie en fonction des Régions (Dosso, Tillaberi, Maradi). -
Organisation et contraintes de la commercialisation des semences améliorées de mil et de niébé à l’ouest du Niger
Au Niger, l’approvisionnement en semences de qualité déclarée reste un grand défi pour les agriculteurs qui utilisent majoritairement des variétés traditionnelles malgré leur problème de pureté. Récemment, on a observé une mobilisation des acteurs autours de la filière semences améliorées. Cet article analyse l’organisation et les contraintes de la commercialisation des semences améliorées certifiées de mil et de niébé. L’étude a été conduite auprès de 57 producteurs multiplicateurs, organisations paysannes, 4 points de ventes/boutiques d’intrants et une entreprise semencière. Ces acteurs ont été échantillonnés de façon systématique, une enquête par questionnaire a permis de collecter les données et l’approche filière a servi dans l’analyse. Les résultats montrent que les producteurs multiplicateurs, leurs groupements, l’entreprise semencière, les collecteurs/distributeurs, les points de vente/boutiques d’intrants, l'État/partenaires et les producteurs utilisateurs sont les acteurs directs du circuit de commercialisation de ces semences. Les caractéristiques de la demande en ces intrants stratégiques sont difficiles à établir dans cette zone. Toutefois, l’essentiel des semences des producteurs multiplicateurs est acheté par les entreprises semencières et l'État et ses partenaires. Il n’existe pas à proprement parler une coordination dans la formation de prix des semences. -
Étude comparative de la rentabilité des systèmes de pompage solaire et thermique sur le périmètre irrigué de Soumarana au Niger
Le Niger dispose d’important potentiel de terre irrigable et plusieurs formes
d’irrigation ont été développées notamment la petite irrigation, afin de réduire
la dépendance de la production vis-à-vis des aléas climatiques. L’objectif de
ce travail est de justifier le besoin de vulgariser la technologie des équipements
de pompage solaire. Pour cela une enquête technicoéconomique a été conduite
auprès d’un échantillon de 80 exploitants choisis de manière aléatoire sur le
périmètre irrigué de Soumarana, à raison de 40 irrigants utilisant des systèmes
de pompage thermique et 40 des systèmes de pompage photovoltaïque. -
Réponses spontanées aux changements climatiques : tentatives d'adaptation dans la commune de Ibohamane (Centre Nord Tahoua au Niger)
Au Niger, l’adaptation au changement climatique et la gestion des risques qui en découlent sont partout pris en compte dans les systèmes agraires. Les mécanismes classiques sont basés sur les cultures irriguées, les activités génératrices de revenu, la complémentarité entre spéculations et entre espaces utilisés au sein des exploitations. En effet, la péjoration climatique se traduit localement par des perturbations qui modifient ces activités de production. Dans ces conditions, l’agriculture doit s’adapter et pour y faire face, les producteurs développent des mesures d’adaptation diverses des producteurs en situation de crises climatiques. La méthodologie de cette étude s’est appuyée sur l’analyse des relevés pluviométriques des stations de Madaoua, Keita et Bouza de 1950 à 2016 et une enquête auprès d’un échantillon de 160 chefs d’exploitation agricoles. Les résultats montrent que depuis la mise en eau du barrage de Tegueleguel, les cultures irriguées ont connu un regain avec des choix des spéculations. Il est apparu aussi des modifications du calendrier agricole, l’utilisation des variétés de semences et la réhabilitation des certaines pratiques de gestion durable des terres (les Zaï). Aussi, les perceptions des producteurs ont été appréhendées ainsi que les stratégies de riposte mises en évidence. -
Les cuvettes oasiennes du Niger oriental : entre pratiques foncières et cadre législatif
Malgré le nouveau contexte national de législation foncière caractérisé par l’installation progressive des commissions foncières de base (COFOB), la pratique foncière dans les cuvettes oasiennes du Niger oriental est de type coutumier. Cet article décrit et analyse les pratiques foncières dans ce milieu assez particulier. Le choix de 9 cuvettes, en fonction de deux facteurs discriminants notamment la profondeur de la nappe et le type d’exploitation a permis de mettre en exergue les critères de zonage, de typologie et du niveau d’exploitation des cuvettes. Une enquête auprès de 105 exploitants aux moyens d’un questionnaire a permis de collecter des données nécessaires de cette étude. L’analyse des résultats montre la forte influence des autorités coutumières et le manque d’opérationnalisation des COFOB. Les conflits se généralisent avec les acteurs tous azimuts (agriculteurs, éleveurs et agro-éleveurs) et leur règlement se fait en grande partie par conciliation. -
Inventaire et dynamique des insectes ravageurs des cultures du sésame (Sesamum indicum L.) au Niger
La culture du sésame, malgré les opportunités qu’elle présente pour les producteurs, est confrontée à des difficultés liées à l’attaque des insectes dont le plus remarquable est Antigastra catalaunalis(Lepidoptera, Pyralidae). A travers cette étude, il est question de faire un inventaire de l’entomofaune du sésame et de suivre la dynamique du ravageur le plus connu (A. catalaunalis) à travers un suivi chronologique des phases d’apparition des larves sur la culture en prenant en compte la diversité des variétés de sésame et la variation du régime pluviométrique. Un dispositif en blocs complets randomisés avec 3 répétitions a été mis en place avec la variété comme principale facteur à dix niveaux. Les résultats obtenus ont montré qu’une diversité d’insectes colonise le sésame durant son cycle de développement avec des dégâts non moins importants sur les différents organes de la plante. -
Caractérisation morphologique de la chèvre rousse
du NigerCette étude a pour but de fournir des données sur les caractéristiques physiques de la chèvre rousse de Maradi. Elle a été effectuée au centre caprin et dans 4 départements de la région de Maradi selon la position géographique (Tessaoua à l’Est, Dakoro au Nord, Madarounfa au Sud, Guidan Roumdji à l’Ouest). Ce travail a été réalisé sur 339 animaux dont 77 au centre, 88 à l’Est, 69 au Nord, 50 au Sud et 55 à l’Ouest. Elle a porté sur les mesures corporelles suivantes : hauteur au garrot, longueur scapulo-ischiale, tour de poitrine, longueur du dos, longueur des cornes, des oreilles et de la tête, la présence de pendeloques et de barbiches, la couleur de la robe et la structure du poil. Les résultats ont mis en évidence, des différences entre les variables corporelles mesurées, liées à la position géographique. En effet, la position géographique a influencé significativement l’indice de gracilité sous sternal (IGS) et l’in dice auriculaire thorax (IAT) (P < 0,0001). La dominance de la couleur rousse est considérée comme un caractère d’adaptation des caprins de Maradi. Enfin, notre contribution à la définition du standard des caprins roux de Maradi peut se résumer comme une popu lation, de format moyen, avec des oreilles courtes et dressées, deux cornes (plus développées chez le mâle) inclinées vers l’arrière, le poils ras et une présence de barbiche (barbe développée chez le mâle) dans les deux sexes. Seulement 2,4% de la population porte des pendeloques, chez les deux sexes, surtout à l’Est de Maradi (Tessaoua) -
Vers la promotion des systèmes de production résilients aux changements climatiques
Pays sahélien et enclavé, le Niger couvre une superficie de 1.267.000 km2. 77% du pays sont occupés par des déserts dont celui du Ténéré qui compte parmi les déserts les plus célèbres du monde. Outre la zone saharienne désertique, on distingue parmi les zones climatiques au Niger (i) la zone sahélo soudanienne qui représente environ 1% de la superficie totale et qui reçoit 600 à 800 mm de pluie en moyenne par an ; (ii) la zone sahélienne qui couvre 10% de la superficie et qui reçoit 300 à 600 mm de pluie en moyenne par an et ; (iii) la zone sahélo saharienne qui représente 12% de la superficie et qui reçoit 150 mm à 300 mm de pluie en moyenne par an. -
Moringa (Moringa oleifera Lam): A Review on its Importance Worldwide
Moringa is a plant whose cultivation began in Asia but has spread widely throughout the world. It is fast growing and drought tolerant. The uses of moringa are multiple and multiform. It is used in human and animal food and also is a medicinal plant that has antimicrobial activities and treats several types of diseases. In addition to this, it has other environmental and industrial uses that make it very important. This paper highlights its origin and geographical distribution, bio-ecology, chemical composition, uses, and pests that affect it. -
Nord-tahoua (Niger) : le pastoralisme survit aux changements
L'évolution en cours dans les zones pastorales des pays sahéliens est considérable. Deux sécheresses historiques consécutives ont entrainé de profonds bouleversements, auxquels les éleveurs ont du s'adapter, tant bien que mal. Pour autant, le pastoralisme demeure la base d'une économie et d'une société. -
La traction cameline, un apport important dans l'évolution des pratiques de traction animale au Niger
L’utilisation du dromadaire pour la culture attelée et le transport au moyen de la charrette a été une évolution des pratiques de traction animale observée en zone agricole subsaharienne. Le dromadaire représente le stade ultime de l’intensification agricole. Son utilisation pour la traction a été promue car elle répond à la demande d’un développement durable adapté aux ressources disponibles au Niger. Cette communication présente les outils à traction cameline mis au point par le projet de Renforcement institutionnel et technique de la filière cameline, les spécifications techniques de chaque matériel fabriqué, et la stratégie adoptée pour vulgariser la traction cameline au Niger. -
Le zaï, une technique traditionnelle africaine de réhabilitation des terres dégradées de la région soudano-sahélienne (Burkina Faso)
La lutte contre la dégradation des sols et la réhabilitation de leur couverture végétale représente un enjeu capital pour les populations du Sahel. Elle se traduit depuis plusieurs décennies par le déploiement de projets de conservation des eaux et des sols dans l'ensemble de la région soudano-sahélienne. La plupart de ces projets se sont développés sur la base de solutions importées, sans grande considération des réalités régionales, et parfois même au mépris des "savoir-faire" des populations locales. Or, l'introduction de ces "recettes», importées le plus souvent des pays tempérés industrialisés, se heurte non seulement à des difficultés techniques d'adaptation, mais aussi à des obstacles culturels et économiques qui conduisent, à plus ou moins long terme, au rejet des méthodes classiques de conservation des sols (CES et DRS). -
Adoption et rentabilité de la technologie améliorée de stockage des récoltes Purdue pour le stockage des grains dans les régions du centre-sud du Niger
Cet article est paru en anglais le 3 décembre 2021 dans la revue Agronomy. Compte tenu du grand intérêt et de l’utilité des résultats présentés et pour une plus large diffusion, il a été traduit par le Réseau des Chambres d’Agriculture du Niger (RECA). Seule la version originale en anglais fait foi.
Lien pour accéder à la version anglaise :
https://duddal.org/s/bibnum-promap/item/14067
Cette étude a été menée pour évaluer l'adoption de la technologie PICS dans les régions de Dosso, Maradi et Zinder au Niger. Nous avons interrogé 600 ménages sélectionnés dans des villages qui ont bénéficié ou non des activités de vulgarisation du PICS. Un modèle de régression logit a été utilisé pour évaluer la décision des agriculteurs d'adopter la technologie PICS. L'adoption globale des sacs PICS parmi les agriculteurs était de 48,4 %. L'adoption du PICS était de 69,7% à Dosso, 41,3% à Zinder et 31,2% à Maradi. Les agriculteurs qui ont suivi la formation PICS étaient 5 fois plus susceptibles d’adopter la technologie que ceux qui ne l’ont pas fait. -
Adoption and profitability of the Purdue Improved crop storage technology for grain storage in the South-Central regions of Niger
Cowpea is a food security crop and a main source of income for farmers in Niger. However,
postharvest storage remains a major challenge due to insect pest attacks. Since 2008, the Purdue Improved Crop Storage (PICS) bags were disseminated in Niger to reduce storage losses. This study was conducted to assess the adoption of the PICS technology in the Dosso, Maradi, and Zinder regions of Niger. We interviewed 600 households selected from villages that did and did not benefit from PICS extension activities. A logit regression model was used to assess the decision of farmers to adopt the PICS technology. The overall adoption of the PICS bags among farmers was 48.4%. PICS adoption was 69.7% in Dosso, 41.3% in Zinder, and 31.2% in Maradi. Farmers who attended PICS training were 5 times more likely to adopt the technology than those who did not. Variables that affected the adoption of the PICS technology included the region, participation in PICS training, and information source. Beyond cowpea, PICS bags were used to store a variety of crops including Bambara nuts, hibiscus seeds, peanuts, millet, and sorghum. Storing 100 kg of cowpea in a PICS bag generated a cash-flow of $70.38 per respondent and a net return of $21.50. -
Évolution technologique et gestion d’un espace halieutique dans la cuvette nord du lac Tchad
L’objectif de cet article est dans un premier temps de décrire l’évolution des techniques de pêche en fonction de l’évolution du lac Tchad, en particulier dans sa cuvette nord, et dans un second temps de comprendre comment les différents acteurs ont géré les ressources halieutiques et les conflits qui en découlent. -
Perception paysanne des indicateurs édaphobiologiques et facteurs de dégradation des aires de pâturages naturels du Centre Ouest du Niger, Afrique de l’Ouest Sahélienne
L’objectif de cette étude est d’analyser la perception paysanne des indicateurs édapho-biologiques et les facteurs de dégradation des aires de pâturages naturelsdu centre ouest du Niger. Des investigations ont été menées auprès de cent cinquante (150) pasteurs et agropasteurs disposant d’au moins 15 ans d’expériences dans l’exploitation des pâturages naturels dans trois zones éco-climatiques à travers un échantillonnage aléatoire simple. Il s’agit de la zone agricole du Boboye (secteur de Fabidji et Birni N’Gaouré), la zone de transition ou zone agropastorale dans le secteur de Dan Kassari-Alléla et la zone pastorale du secteur de Tebarram-Bambaye. Les résultats montrent que la diversité des herbacées fourragères spontanées dépend de l’état de dégradation du pâturage et de la zone éco-climatique. Aussi, les herbacées fourragères spontanées appétées par le bétail assurent plusieurs fonctions écologiques aux pâturages naturels. Les éleveurs pasteurs et agropasteurs apprécient le niveau de dégradation des pâturages en fonction de l’abondance et de l’appétibilité des herbacées. Cette étude a montré que la population locale dispose des connaissances empiriques sur les phénomènes de dégradation des aires de pâturages. -
Efficacité biologique de Idefix, fongicide-bactéricide, contre les maladies foliaires de la tomate au champ
La tomate est la culture maraichère la plus importante, après l'oignon au Niger. C'est aussi l'une des cultures les plus parasitées. Pour contribuer à lutte contre ces ravageurs, une étude a été menée pour tester l'efficacité d'Idefix [hydroxyde de cuivre 65.6%] (Équivalent à 40% de cuivre)] sur les maladies foliaires de la tomate en plein champ. -
Pharmacopée vétérinaire traditionnelle des éleveurs du sud-Niger
Une enquête a été effectuée dans le sud du Niger (Département de Dosso) afin de relever puis de dresser un inventaire des plantes utilisées dans la pharmacopée vétérinaire locale. -
Processus d’élaboration et de mise en œuvre du Code Rural au Niger
Au Niger, l’accès aux terres et aux ressources naturelles est de première importance pour l’amélioration du niveau de vie des gens plus pauvres. Les terres constituent un atout et une source de richesse pour les familles et individus, et sont fortement liées à des valeurs culturelles et spirituelles. La propriété et le contrôle sur les fonds confèrent un pouvoir politique très significatif, notamment lorsque les terres sont rares et bénéficient alors d’une valeur ajoutée. Les problématiques et les conflits fonciers sont depuis longtemps générés par le contexte social, économique et politique de l’histoire du pays et doivent être compris comme tels. -
Territoire d'élevage pastoral au Sahel : un bilan de carbone avec un potentiel inattendu d'atténuation du changement climatique
L’élevage pastoral est présent dans toutes les régions du monde et il fait vivre plus de 100 millions de personnes. Il concerne surtout les ruminants — bovins, ovins, caprins, camélidés, cervidés. Dans ce type d’élevage extensif, les troupeaux parcourent les territoires pour se nourrir de la végétation et pour s’abreuver. En Afrique, le pastoralisme représente 10 à 44 % du produit intérieur brut selon les pays et il occupe plus d’un quart de leur population. Dans les pays du Sahel, il fournit 70 % du lait et plus de la moitié de la viande de bovins et de petits ruminants. -
Commercialisation de la mangue dans la ville de Tillabéri : CC contribution de la femme
Cette étude concerne la commercialisation de la mangue dans laville de Tillabéri. C'est parti de l'hypoyhèse que la mangue est localement produite dans cette ville dans un contexte d'insécurité dans le département de Tillabéri. -
Impact du transfert d'argent sur la résilience des populations rurales du département de Filingué : cas du village de Louma et de Damana
Les récents changements environnementaux ont eu d’importantes répercussions sur la production des cultures pluviales contraignant ainsi les ménages agricoles à diversifier leurs sources de revenu. Il est analysé dans cet article, l’impact du transfert d’argent sur la résilience des ménages ruraux à travers la satisfaction de leurs besoins essentiels.
La méthodologie est construite autour de la recherche bibliographique, de la collecte des données socioéconomiques et de leur analyse. -
Poulet local « Kolonto » et sécurité alimentaire à Gaya
Cette étude a été initiée pour caractériser la rentabilité économique de l'élevage du poulet local « Kolonto » dans le département de Gaya. Une enquête a été menée dans 15 localités des 6 communes du département de Gaya. Les résultats ont montré que 29 % des éleveurs de poulets locaux « Kolonto » sont des femmes. Le prix du poulet local « Kolonto » varie entre 4 à 8 USD selon 50% des producteurs. Ce gain économique, lié à la vente du poulet local, permet aux producteurs de faire face aux dépenses familiales et de répondre à leurs besoins en matière de soins de santé. Ainsi, l’élevage du poulet local « Kolonto » contribue grandement à la sécurité alimentaire des ménages et à la résilience des communautés. Cependant, l'élevage de l'écotype de poulet « Kolonto » se situe entre de nombreuses contraintes dont la principale est celle des maladies (59,3%). Il est clair que le
développement de la filière passe nécessairement par un renforcement de la surveillance des maladies aviaires, combiné au suivi vétérinaire et à l'encadrement des producteurs. -
Analyse technico–économique des Aliments densifies sur les performances de croissances des boucs roux de Maradi au Niger
Une étude portant sur l’influence des aliments densifiés sur la performance de croissance des boucs roux de Maradi a été conduite entre juillet 2016 à septembre 2016. Quarante deux (42) boucs ont été répartis au hasard en six lots de sept individus. Chaque lot correspond à un aliment ou traitement préparé à partir des ingrédients broyés et les individus représentent les répétitions. Les animaux sont logés dans des cages individuelles. La période d’adaptation et de collecte des données étaient respectivement de 14 et 56 jours. Cinq aliments (T1, T2, T3, T4, T5) qui se distinguaient sur la base du type du fourrage grossier et de son pourcentage entrant dans la formulation, étaient comparés à un aliment témoin (T0) préparé à partir de la formulation paysanne. Les résultats obtenus indiquaient que T0, T3 et T1 étaient les meilleurs avec des GMQ respectifs de 78,3 g/j, 51,8 g/j et 50,9 g/j. Les indices de consommation (IC) sont de 7,1 pour T0, 10,3 pour T3 et 10,6 pour T1. Sur le plan économique, T0 offre un bénéfice net de 1373 FCFA par animal suivi de T1 avec 1316 FCFA par animal et T3 avec 1311 FCFA par animal. Cette expérience montre bien que les tiges de sorgho peuvent concurrence. -
Effet des feuilles sèches de neem et de ricin sur les nématodes à galles (Meloidogyne javanica) de la tomate au champ
Les feuilles sèches de neem (Azadrichta indica A. Juss) et de ricin (Ricinus communis L.) ont été utilisées en incorporation au sol, en comparaison au produit nématicide, Nemacur (fénamiphos), pour le contrôle au champ des nématodes à galles Meloidogyne javanica de la tomate. Ces deux espèces végétales à effet nématicide, incorporées sous forme de fragments de feuilles séchées, à la dose de 10 tonnes/ha, ont permis de réduire les populations des nématodes à galles et d’améliorer la croissance et le rendement de la tomate. Le taux d’accroissement du rendement par rapport au témoin a été de 25,71 % pour le neem et de 73,79 % pour le ricin. De plus, le ricin a eu un effet nématotoxique comparable à celui du fénamiphos dansla réduction de l’indice de galles. -
Réduire l’usage des pesticides au Togo et au Mali par l’adoption de démarches participatives et l’intégration des savoirs locaux
Dans les systèmes agraires des zones soudano-sahéliennes d’Afrique de l’Ouest, les enjeux de gestion durable des ressources naturelles et de la biodiversité font émerger des défis de conception et d’adaptation de systèmes agroécologiques par les exploitations agricoles familiales. Quelles démarches d’agronomes sont pertinentes dans ces contextes pour accompagner les agriculteurs dans cette transition et en particulier la gestion agroécologique des ravageurs des cultures ? Quels outils des démarches cliniques en agronomie peuvent être mobilisés et adaptés pour l’écoute et l’accompagnement des paysans et paysannes non seulement au niveau individuel mais aussi à l’échelle des territoires ? Pour répondre à ces questions, nous présentons une étude de cas issue de l’expérience d’AVSF pour l’intégration des savoirs locaux dans une démarche de réduction de l’utilisation de pesticides : la Région des Savanes au Togo, ainsi que la mise en perspective dans une autre expérience : le Cercle de Kita au Mali. -
Importance socio-économique de l’élevage de la chèvre rousse de Maradi et sa contribution dans l’économie des ménages producteurs
Une analyse socio-économique a été menée au niveau des éleveuses de chèvres rousses dans de 360 ménages, repartie dans sept villages (deux au Nord, deux au Sud, deux à l’Ouest et un à l’est) de la région de Maradi. La taille moyenne des ménages enquêtés est de 9,25 ± 3,25 individus. L’enquête a montré que 37,5%, 60%, 2,5% des ménages enquêtés ont respectivement comme activité principale l’élevage, l’agriculture et le commerce. 47% pratiquent l’élevage de la chèvre rousse pour la commercialisation des animaux, 13% spécialement pour des raisons alimentaires. 68% des ménages utilisent le lait frais pour autoconsommation et l’activité rapporte 32.401,25 FCFA par ménage et par mois. Le revenu annuel moyen par ménage (uniquement par les recettes d’élevage) est d'environ 388.815 FCFA. -
Lutte biologique et biocontrôle : un besoin de clarification
La lutte biologique et le biocontrôle sont des concepts de protection des cultures qui ont des points communs mais qui ont également leurs spécificités. La première est connue depuis les années 1880, alors que le second est apparu dans les années 2010 dans le paysage français. Depuis quelques années, on constate régulièrement une confusion dans les termes et dans les interprétations de ces concepts qui ne sont pas de même nature : la lutte biologique est définie par des stratégies et le biocontrôle par des produits. Ce papier vise donc à répondre à un besoin de clarification : il contribue à distinguer les périmètres et les contenus de ces concepts, à pointer certains rapprochements abusifs et à proposer des clarifications sémantiques. Il passe en revue les termes anglophones et francophones relatifs à la lutte biologique et au biocontrôle à l’échelle européenne. Le papier discute enfin du rôle et de la pertinence des deux concepts dans la protection agroécologique des cultures. La lutte biologique par conservation y occupe une place centrale, car elle relève d’une approche systémique et préventive des risques liés aux bioagresseurs des cultures. Si certains produits de biocontrôle sont prometteurs pour la prévention des risques liés aux bioagresseurs, beaucoup d’autres s’inscrivent dans une démarche curative, similaire à celle de l’utilisation des pesticides chimiques de synthèse, avec les mêmes types de retombées commerciales pour l’agro-industrie. -
Mouvement coopératif et organisation du monde rural au Niger : bilan, perspectives et propositions pour l'avenir
Cet article est une contribution à la connaissance du mouvement coopératif nigérien : ses péripéties et son rôle dans l'organisation des paysans. Il tire sa substance d'une série d'entretiens que nous avons eus avec les agents de la Direction de l'Action Coopérative du Ministère du développement rural et ceux de l'Union Nationale des Coopératives (UNC)qui ont accepté volontiers de nous fournir la documentation de base de cette étude. -
Le succès d’un verger repose aussi sur des plants sains
En Suisse, l’approbation/la certification des arbres fruitiers n’est pas encore ancrée dans les habitudes, bien qu’elle constitue l’unique garantie d’avoir des plants exempts de virus et de phytoplasmes. Comme la certification est facultative en arboriculture fruitière, l’offre en plants certifiés dépend de la demande. Les virus et phytoplasmes peuvent provoquer des dommages économiques plus ou moins graves selon l’année, l’espèce fruitière et la variété. Ces pertes à la récolte ont été calculées avec le modèle ARBOKOST développé par Agroscope. Une virose réduisant le rendement de 15% seulement peut se traduire par une perte de 50000fr./ha dans une culture de Golden Delicious établie depuis quinze ans. -
Elevage des oies
Les oies appartiennent à un groupe d’oiseaux de la famille des anatidés dans lequel on trouve aussi les cygnes et les canards. L’oie est un oiseau de basse-cour dont le mâle se nomme « jars » et le petit « oison ». Les oies peuvent vivre pendant 25 ans. -
L'élevage des chèvres
II est facile de trouver la nourriture de la chèvre. En tant que ruminant, elle sait très bien tirer profit d'un fourrage, même s'il est de mauvaise qualité. Elle réussit à brouter là où les vaches n'auraient pas eu assez d'herbe. Mais attention la chèvre est aussi délicate : elle n'apprécie pas le fourrage moisi ou entrain de pourrir mais aime recevoir une nourriture variée et pas trop humide. -
Le bissap (Hibiscus sabdariffa L.) : composition et principales utilisations
Hibiscus sabdariffa L. est une plante herbacée, vivace, localisée dans les zones tropicales et subtropicales des deux hémisphères. L’espèce est exploitée pour sa fibre et principalement pour ses calices qui sont de trois types : vert, rouge et rouge foncé. Composition. Les calices de type rouge sont les plus utilisés et se caractérisent par leur concentration élevée en anthocyanes qui peut atteindre 1,5 g·kg–1. La delphinidine 3-sambubioside et la cyanidine 3-sambubioside sont les anthocyanes majoritaires avec, respectivement, (71 et 29) % des anthocyanes totaux. Les acides organiques, minéraux et acides aminés sont présents dans les calices, feuilles et graines d’H. sabdariffa à des teneurs variables suivant la variété et la zone géographique. Utilisations. Les utilisations des différentes parties de l’H. sabdariffa sont nombreuses et variées aussi bien dans l’alimentation que dans la médecine traditionnelle. Les calices, du fait de leur concentration élevée en acides, vitamine C et surtout en anthocyanes, constituent la partie de la plante la plus valorisée. Ils sont surtout utilisés pour la production de boissons désaltérantes et tonifiantes sans alcool. Les graines d’H. sabdariffa de par leur richesse en protéine (26 %), lipides (20 %) et sucres totaux (40 %) sont très utilisées dans l’alimentation dans de nombreux pays africains. Les feuilles constituent une bonne source de nutriments et sont utilisées en Afrique pour la préparation de sauces. -
Effets de biofertilisants à base de Tithonia diversifolia et de Thevetia neriifolia sur la production de la laitue en Côte d’Ivoire
La recherche d’alternative fiable et efficace aux fertilisants minéraux est une nécessité pour une agriculture durable. La présente étude a été réalisée pour évaluer le potentiel fertilisant des feuilles de Tithonia diversifolia et de Thevetia neriifolia sur la culture de la laitue (Lactuca sativa). Trois traitements, constitués de feuilles fraîches hachées de Tithonia diversifolia (frais), de purin de feuilles de Tithonia diversifolia (liquide) et de purin de feuilles de Thevetia neriifolia (liquide), ont été appliqués aux plants de
laitue et comparés à un témoin. Les rendements de laitue obtenus avec les apports de biofertilisants à base de T. diversifolia liquide et T. diversifolia frais ont été élevés respectivement de 19,6 et 18,8 t/ha de biomasse fraîche de laitue comparativement aux feuilles de Thevetia (18,5 t/ha) et au témoin (13,9 t/ha). Tithonia diversifolia pourrait être utilisée pour la mise en place d’un biofertilisant efficace en culture maraîchère. -
Effet de Tithonia diversifolia sur le rendement de maïs (Zea mays, L.) dans les conditions agro-écologiques de Benalongo dans le territoire de Mweka, Province du Kasaï Central
L’amélioration de la productivité des sols en zone forestière dans le territoire de Mweka, Province du Kasaï central peut être possible grâce aux intrants locaux présents dans le milieu. Cette étude est menée dans le but d’évaluer l’effet de biomasses des feuilles de Tithonia diversifolia dans la restauration de la fertilité du sol et sur le rendement du maïs. L’étude a été conduite pendant deux ans soit quatre campagnes à raison de deux campagnes par an (grande et petite saison) dans les conditions agro-écologiques du territoire de Mweka dans la Province du Kasaï central. Les résultats obtenus indiquent que les feuilles de Tithonia diversifolia peuvent être utilisées comme un bon fertilisant organique. Des différences très significatives (p ˂ 0,01) ont été obtenues entre les différents traitements en ce qui concerne les rendements de maïs, variant de 681 à 4188 kg.ha-1. Tous les paramètres étudiés (hauteur des plants, diamètre au collet, surface foliaire, le poids de mille grains), ont connu un accroissement positif pour tous les traitements par rapport au témoin. Les doses de 0,5 kg/m2et 0,6 kg/m2 de Tithonia diversifolia étaient les meilleures et les plus performantes ; preuve des effets bénéfiques des feuilles de Tithonia diversifolia dans le sol. L’application de ces biomasses dans le sol deux semaines avant le semis du maïs joue ainsi un rôle important sur les propriétés physiques et chimiques du sol en entraînant l’augmentation du rendement du maïs grain de l’ordre de 4,188T/ha par rapport au témoin (sol non traité) : 0,681 T/ha à 4,188T/ha. -
Etude de la biologie reproductive de Tithonia diversifolia (Hemsl.) Gray (Asteraceae) : Espèce non indigène invasive en Côte d’Ivoire
La biodiversité est aujourd’hui confrontée à d’énormes problèmes de dégradation. L’une des causes principales est l’invasion par les espèces exotiques ou non-indigènes. En effet, ces espèces introduites dans des régions différentes de leurs régions d’origine sont directement impliquées dans la disparition d’espèces autochtones. C’est le cas de Tithonia diversifolia (Hemsl.) A. Gray (Asteraceae) en Côte d’Ivoire. Il importe de penser à la conservation de la diversité biologique en luttant contre ces vecteurs de dégradation. Sachant que cette lutte repose sur une meilleure connaissance de l’espèce, nous nous sommes fixés pour objectif de connaître les caractères d’invasion. Nous avons étudié la biologie reproductive de T. diversifolia en évaluant son succès de floraison, de fructification et son pourcentage de germination. Le succès de fructification est déterminé par le rapport du nombre de fleur produite et la quantité de graines par peuplement. Le pourcentage de germination a été comparé entre différents traitements in situ et ex situ. Le succès de fructification moyen est de 92,54%. -
Caractérisation biochimique de la pulpe et de l’amande des fruits murs de Sclerocarya birrea (A. Rich.) Hochst. consommées au Niger
L’arbre de Sclerocarya birrea ou Marula est une espèce forestière aux usages multiples très répandue en Afrique, mais peu étudiée au Niger. L’objectif général de cette étude est la caractérisation des fruits de l’espèce S. birrea afin de mieux contribuer à sa valorisation. Les échantillons ont été collectés au niveau de 7 sites de deux régions et analysés au laboratoire pour déterminer la composition biochimique selon les méthodes AOAC (1990). La caractérisation de la pulpe montre des teneurs moyennes en eau variant de 80,3 à 86%, celles en protéines, lipides et glucides sont respectivement de 3,12 ± 1,48%, 2,78 ± 0,74% et 86,30 ± 2,55% respectivement avec une valeur énergétique de 382,68 ± 7,56 Kcal. L’amande est composée en moyenne de 6,08 ± 1,74% d’eauet 3,96 ± 0,39% de matières minérales. Elle est cependant assez riche en protéines (35,2 ± 2,47%) avec un taux important de matières grasses (46 ± 5,97%), de glucides de 14,8 ± 6,50%. L’énergie moyenne calculée est de 614 ± 29,3 Kcal. Il n’y a pas de différence significative de la composition des fruits. S. birrea démontrent ainsi une grande potentialité qui nécessite une meilleure valorisation et une vulgarisation pour contribuer à la sécurité alimentaire et nutritionnelle. -
Repiquage du mil, une alternative pour améliorer la résilience aux risques pluviométriques en début de saison
Cette étude conduite dans la région de Maradi au Niger vise à étudier les options possibles permettant d’assurer une bonne installation de culture de mil par la combinaison de différentes dates de repiquage avec les premières pluies de la saison hivernale et l’effet de fertilisations sur les plants repiqués. Un essai de mil composé en Split Plot (5 traitements × 3 types de fertilité) a été mis en place au sein du CERRA/Maradi pendant les saisons pluvieuses 2019 et 2020. Les mesures effectuées au cours de l’essai ont porté sur la phénologie, les facteurs de croissance (talles totaleset hauteurs de tiges) et les composantes du rendement à la récolte.Le repiquage des jeunes plants du mil a eu d’effets significatifs sur la phénologie, mais tend à réduire la production des talles totales et la hauteur des plants quand le séjour des plants à la pépinière est extrêmement important (35 jours et 50 jours respectivement pour T4 et T5). Quant au semis direct quelle qu’en soit la date, il a eu tendance à retarder le tallage et la montaison, l’épiaison et même la maturité sans pour autant affecter significativement la durée globale du cycle végétatif de mil. Les résultats deux années d’expérimentation ont montré que l’apport de Fumier + NPK + Urée permet d’obtenir les meilleurs rendements en biomasse de tiges et en grains par rapport au Fumier seul et témoin. -
Caractérisation technique des élevages des ruminants dans la ville de Niamey (Niger)
Une étude a été conduite durant huit semaines (juillet à septembre 2015) dans la ville de Niamey, afin de caractériser les conduites techniques des élevages des ruminants. Elle a intéressé deux cent cinq éleveurs des ruminants (petits ruminants et bovins laitiers), six revendeurs d’aliments bétail et les cinq directeurs communaux des services d’élevages. Il ressort de cette étude que la quasi-totalité des éleveurs des ruminants (91,70%) sont des hommes, (90,73%) mariés, (48,29%) ayant âge compris entre 31 à 50 ans. En ce qui concerne la diversité d’élevage sept types de troupeaux ont été observés : bovins (23,41%), ovins (18,04%), caprins (0,97%) bovins-ovins (19,51%), bovins-caprins (10,24%), bovins-ovins-caprins (20,00%) et ovins-caprins (7,80%). Les aliments utilisés pour nourrir les ruminants sont constitués des pâturages naturels, des résidus de cultures, des sous-produits agro-industriels et des sous-produits de cuisine. En ce qui concerne le mode de la reproduction c’est la saillie libre qui prédomine avec un effleurement de l’insémination artificielle dans les élevages bovins urbains laitiers. En dehors de l’alimentation (contrainte principale confirmée par 100% des enquêtés) ; ces sont les vols 31,62%, le manque d’espace 27,62%, les maladies 30,15% et l’absence des agents techniques de vulgarisation 30,15% qui limitent le développement de cet élevage. -
Organisation et rôle de la profession agricole dans le développement des systèmes irrigués : quelques enseignements tirés du cas de l'Office du Niger au Mali
Cette communication traite du rôle des organisations paysannes dans le développement agricole au Mali et en particulier pour la zone de l’Office du Niger. Les politiques d’ajustement, puis maintenant de post-ajustement, donnent un rôle croissant aux organisations paysannes dans divers cadres de concertation où doivent se négocier les politiques sectorielles et se cogérer les filières agricoles. A travers le cas du Mali et plus particulièrement de la zone irriguée de l’Office du Niger (mais aussi de la filière coton), il est mis en en balance les nouveaux enjeux auxquels se trouvent confrontées les organisations de producteurs – extension du domaine aménagé, gestion du périmètre irrigué, amélioration de la productivité – et leurs capacités à les relever, capacités qui sont fortement liées aux diverses conditions de leur émergence. -
Appui et conseil aux organisations paysannes en zone Office du Niger : du projet centre de prestations de services aux « Faranfasi So »
Cette expérience vise à contribuer à la structuration du milieu paysan accompagnant un processus de démocratisation économique et politique. Mais face à l’ampleur des besoins de services, aux difficultés institutionnelles et à l’environnement économique défavorable, quelles perspectives de viabilisation en dehors de toute politique agricole régulatrice ? C'est à travers l'expérience particulière des centres Faranfasi So en zone Office du Niger au Mali que nous proposons de mener cette réflexion. -
Effets de la transplantation de jeunes plants sur la croissance et le développement du mil au Niger
Le mil est la plante la plus cultivée dans la zone sahélienne en général et au Niger en particulier. A l’instar des autres céréales pluviales, cette culture reste tributaire des conditions agro-climatiques et phytosanitaires très aléatoires dans la zone. Dans le but de proposer de bonnes techniques d’adaptation du mil face aux variabilités climatiques, les effets de la transplantation (précoce et tardive) de jeunes plants ont été testés sur la croissance et le développement de trois variétés de mil à savoir HKP (cycle de 90 jours), Sounna 3 (cycle de 105 jours) et Somno (photopériodique). Les résultats obtenus ont montré que la transplantation des plants, préalablement cultivés en pépinière, pendant environ un mois avant la date de début de la saison des pluies et transférés au champ dès la première pluie utile (≥ 15mm), a permis de réduire significativement la durée de la croissance végétative des plants au champ (notamment la durée du stade tallage). Elle a également permis d’augmenter les rendements en pailles et en grains des variétés à cycles courts (HKP et Sounna 3), par rapport au traitement témoin. Quant au traitement de la transplantation tardive de plants issus d’une pépinière mise en place le jour de la première pluie utile, elle a entrainé une réduction des rendements en pailles et en grains de toutes les variétés testées, sans avoir un effet significatif sur la durée des phases phénologiques. De par les résultats obtenus, on peut déduire que cette technique est assez prometteuse pour accroitre la production du mil dans le contexte de variabilités climatiques au Sahel.