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Analyse de la dynamique organisationnelle des femmes en milieu pastoral dans les communes de Bermo et Gadabédji au Niger : rôle des groupements dans la prise de décision et l’entrepreneuriat des femmes
La présente étude menée en zone pastorale dans les communes de Bermo et Gadabédji vise à analyser la dynamique organisationnelle des femmes en zone pastorale et de caractériser le rôle que peuvent jouer les groupements féminins dans la prise de décision et l’entrepreneuriat pour ces femmes. Une enquête a été réalisée auprès de 146 femmes membres de groupements féminins à travers des questionnaires individuels mais aussi auprès des femmes non membres (53) et des hommes pour avoir leurs perceptions. -
Tendances du reverdissement et de la dégradation du sol dans l’Ouest du Niger
Ce travail a étudié les évolutions simultanées du reverdissement et de la dégradation des sols dans l’Ouest du Niger entre 1998 et 2017. Il s’est appuyé sur des observations in situ et cartographiques pour analyser les indices de la végétation et de dégradation des sols en milieu cultivé et en zone classée (dépourvue d’actions anthropiques). En zone classée, les résultats montrent une tendance au reverdissement avec une progression d’au moins 500 % d’indice de la végétation. Dans les zones cultivées en revanche, les observations localisées dégagent deux tendances, l’une cohérente montrant le reverdissement et la baisse de la dégradation et l’autre paradoxale montrant le reverdissement et l’extension des sols dégradés. Cette dernière peut s’expliquer par l’effet mémoire des sécheresses des années 1970-1990 mais aussi par les modes de gestion des ressources. Globalement, on conclut sur la tendance au reverdissement et qui met en évidence la résilience des écosystèmes étudiés au choc climatique. -
Evolution de l’occupation des sols dans la partie Nord du Dallol Bosso, départements de Filingué et Balleyara, région de Tillabéri-Niger
Les départements de Filingué et Balleyara, zone de l’étude, sont localisés dans la partie Nord du Dallol Bosso, région de Tillabéri à l’Ouest du Niger. Les effets de la variabilité et des changements climatiques survenus dans la région à partir des années 1970 ont eu des impacts sur les écosystèmes.
Tenant cela en compte, l’objectif principal de ce travail est d’analyser la dynamique de l’occupation des terres et l’utilisation des sols dans ladite zone. La méthodologie basée sur l’interprétation des imageries satellitaires de 1972, 1987 et 2016, a permis d’aboutir à des résultats importants. Ainsi, on observe une régression notable des superficies occupées par les formations végétales naturelles (brousse tigrée et steppe). En effet, celles-ci passent de 28,79% en 1972 à 12,15% en 2016 de la surface totale de la zone d’étude. Au contraire, les terres agricoles sont passées de 164 772 ha en 1972 à 200 697 ha, soit un accroissement de 22%. Par ailleurs, les espaces nus qui étaient seulement de 666 ha en 1972 sont passés à 4189 ha, soit une hausse de plus de 500%. Enfin, le nombre de mares semi permanentes est passé de 219 à 833 de 1972 à 2016, tandis que celui des Koris est passé dans la même période de 280 à 1573 soit une hausse de plus de 400%. Il semble nécessaire de prendre des mesures urgentes pour sauvegarder les écosystèmes de la région afin de permettre un développement plus équilibré de la zone. -
Actes de l'atelier sur les méthodes d'échantillonnage des insectes ravageurs et des maladies des cultures au Sahel
Ces actes sont issus d'un atelier organisé par le Centre AGRHYMET en collaboration avec les services nationaux de protection des végétaux des membres du CILSS, s'est tenu à du 14 au 18 octobre 1996 à Niamey (Niger). Il avait pour objet l'harmonisation des méthodes d'échantillonnage des insectes ravageurs et des maladies des cultures au Sahel. -
Cartographie thématique des cuvettes oasiennes de Mainé-Soroa et de Goudoumari
L’objectif de l’étude est de cartographier les cuvettes oasiennes dans les cantons de Mainé Soroa et de Goudoumaria. L’étude est basée principalement sur l’exploitation de données satellitales haute résolution, complétée par des observations de terrain. Le recours à l’imagerie satellitaire pour la réalisation de cartes thématiques implique, des choix méthodologiques par essence, robustes, opérationnels et reproductibles, afin de constituer un tissu
cohérent d'informations spatialisées ou statistiques. -
Effet du système de riziculture intensive sur les émissions de gaz à effet de serre, la dynamique des populations des nématodes parasites, et la production du riz ( Oryza Sativa L.) sur le périmètre irrigué de Sébéri au Niger
Le riz a pris une place importante dans l’alimentation des pays du Sahel, et en particulier au Niger. Pourtant, la production nationale reste très faible, à cause des nombreuses contraintes liées aux effets du changement climatique, à la pauvreté des sols, aux mauvaises pratiques agricoles, aux ennemis des cultures, etc. Pour pallier ce problème, le système de riziculture intensive (SRI) apparait comme une alternative à la riziculture conventionnelle. L’objectif de cette étude est l’évaluation de l'efficacité du SRI en vue de l’amélioration de la résilience du système de riziculture du Niger. Cette pratique a été comparée à celle de la riziculture conventionnelle à travers un essai en station. L'expérimentation a été conduite sur le périmètre irrigué de Sébéri dans un dispositif en blocs de Fisher à 4 répétitions. Les traitements retenus sont : SRI avec 5 t/ha de compost, SRI avec 10 t/ha de compost, et la pratique conventionnelle (témoin). Les émissions de GES, les populations de nématodes parasites et libres du sol ainsi que les composantes du rendement ont été déterminées. Les résultats montrent une réduction des émissions de GES de -2,43t CO2eq de méthane sur le SRI, comparativement à la pratique conventionnelle dont les émissions ont augmenté de 2,66t CO2eq. L’apport de compost de 5t/ha et 10t/ha a permis une gestion efficace des nématodes parasites exophytes et endophytes, de 4 à 10 individus/250 cm3 et de 7 individus respectivement. Une augmentation de nématodes libres de 8 à 12 individus ; celle du nombre de talles de 85 à 115% ; ainsi qu'une augmentation significative (p≤ 0,05) des rendements paddy de l'ordre de 71,83% à 76,57%.