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Production et vente de la nigelle à Atkaki au Niger
Cette fiche explique l'itinéraire technique sur la culture de la Nigelle. Elle explique les travaux du sol , la qualité des gousses et la facilité à la récolte. le choix des semences, la meilleure période de semis, le type et le dosage d'engrais par hectare, le respecter la fréquence des arrosages. -
Irrigation par goutte à goutte
cette fiche présente une brève description de l’innovation
"’irrigation par goutte-à-goutte "" qui est une est une innovation
exogène introduite en zone de cultures maraîchères par des projets de développement, institutions de recherche et services techniques. C’est un procédé qui consiste à utiliser des microdiffuseurs installés sur les canalisations, très proches du sol. -
Utilisation des séchoirs solaires
Le séchoir solaire utilisé pour le séchage des produits maraichers a été repéré dans les régions d’Agadez et Tahoua par PromAP en 2016.
C‘est une innovation exogène adoptée par des groupements des femmes. En raison de son coût initial. Cette fiche présente le séchoir solaire, ses foncfions et les avantages qui en découlent. -
Utilisation du pompage solaire pour l'irrigation
Cette fiche explique le pompage solaire, qui est une innovation exogène recommandée aux producteurs par des ONG, projets de développement et services techniques au Niger. Elle s’inscrit dans le cadre de l’optimisation du captage et de l’exhaure de l’eau pour la petite irrigation. Mr Sidi Bila, producteur et natif du village d’Alikinkin, commune urbaine d’Agadez, a adopté l’innovation; il explique les différentes étapes à suivre. -
Production et commercialisation du fourrage de la luzerne
La luzerne est une légumineuse pluriannuelle qui résiste à la sécheresse et lutte contre l’érosion des sols.
La présente fiche d'innovation montre les différentes étapes à suivre pour produire la luzerne. Cette culture fut initiée dans le village d’Edouk (Tahoua) par un paysan innovateur, Mr Hachimou Alka, identifié par le PromAP.
La fiche aborde:
- Le choix variétal et le respect
- Les maladies et ennemis de la luzerne.
- Pas besoin de fertilisation azotée etc.. -
Production de l'ail en irrigué
Cette fiche présente l'itinéraire technique de la production de l' ail ; elles explique les dispositions à prendre pour réussir la production de l’ail en culture irriguée
selon Mr Assoumana Moussaproducteur du village de Dara, commune de Tamaské, département de Keita. -
Production du gombo en irrigué
Cette fiche d'innovation présente les différentes techniques de production du gombo en irrigué au niveau du village de Chacott, Région de Tahoua. Originaire de l’Ethiopie le gombo est une plante de saison sèche, très exigeante en chaleur, lumière et humidité. Produit en irrigué pour La commercialisation cette culture est une innovation endogène initiée en 2009 par des femmes du village de Guidoma, Région de Tahoua au Niger. -
Production de l'arachide en irrigué à Akoukou au Niger
L’arachide est une plante annuelle herbacée. Elle peut atteindre une hauteur de 20-60 cm. Pour la cultiver, il faut ameublir le sol et faciliter la pénétration de l’eau et des racines. Les travaux du sol influencent la maturité, la qualité des gousses et la facilité à la récolte. Un labour léger (8 à 12 cm), voire scarifiage sont suffisants sur un sol léger. -
Production du niébé à double usage
Cette fiche traite du niébé, une plante herbacée annuelle cultivée pour ses graines mais aussi pour ses feuilles. Il est surtout produit en zone sèche (soudano-sahélienne). Cette technique fait la promotion des productions à double usages qui concerne la production des semences et du fourrage de niébé pour l’alimentation humaine et animale. Elle a été réalisée par M. Salou Oudou, natif de Tadjef, commune de Balleyara, région de Tillabéri. -
Moulin à grain : fiche d'innovation
La présente fiche décrit les étapes d'une session de formation des femmes en techniques de transformation des céréales à Toumgai, Agadez. le document présente un exemple de réussite d'un groupement féminin qui a réussi grâce à l'appui du PromAP. (Recettes de 330 000 FCFA générées de la gestion du moulin à grain obtenu de PromAP. achat et installation à Batarmatas un second moulin à 120 000 FCFA issus des recettes du moulin subventionné par PromAP) -
Irrigation par aspersion à Agadez
Cette fiche d'innovation traite de la technique d’irrigation par aspersion s’adapte à la plupart des types de sol. Elle est une bonne irrigation pour les sols sableux à taux d’infiltration assez fort. L’aspersion est une technique d’irrigation innovante exogène introduite par le GIE AÎR à Gofat Est, Agadez. L’eau est apportée aux plantes sous la forme d’une pluie artificielle. -
Production du mais en irrigué
Cette fiche explique les étapes d' une innovation sur les techniques de production du mais en irrigué par Mr Mallam Hamidou Ahamadou, du village de Kolkoli, commune de Bambaye, un producteur innovateur . Elle s’inscrit dans le cadre de la diversification des cultures irriguées. la technique présente un nombre de producteur par localité avec les différents rendements par superficie emblavée. -
Diagnostic des acteurs et des systèmes d’innovation dans la petite irrigation au Niger
le présent document analyser les dynamiques institutionnelles et organisationnelles des systèmes d’innovation de la petite irrigation au Niger pour créer un environnement propice à l’identification, la validation et la diffusion des innovations de la petite irrigation . Il aborde les systèmes d’innovations dans la PI, dont :
- les rôles des acteurs
- les institutions concernées
- les contraintes, les défis;
- la caractérisation de la « culture d’entreprise des acteurs.
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Capitalisation des expériences dans le processus de développement des systèmes d’innovation de la petite irrigation dans les régions de Tillabéri, Tahoua et Agadez
La présente étude traite de la capitalisation des expériences en matière de réseautage des acteurs et de la promotion des innovations en PI . IL ABORDE : la mise en réseau des acteurs dans le cadre de la promotion des innovations ;
La facilitation de la mise en place des structures régionales d’échange pour la promotion des innovations et des plateformes locales.
le rapport analyse le Synopsis des cinq (05) principales contraintes selon les catégories d’acteurs et les régions. -
Production de l’ail sous irrigation
La culture associée de l’ail en irrigué est une innovation endogène initiée en 2002 par Mr Assoumana Moussa. Il est natif du village de Dara, commune de Tamaské, département de Keita. Il est âgé de 47 ans, scolarisé jusqu’en classe de 4ème. L’innovation rentre dans le cadre de la diversification des cultures et de l’amélioration des revenus des ménages -
IRD
Depuis 1957, l’IRD mène au Niger des activités de recherche en hydrologie, archéologie, génétique des plantes, agronomie, climatologie, pédologie, écologie. Les travaux concernent également les sciences sociales avec des recherches en démographie et anthropologie et la création du Laboratoire d’études et de recherches sur les dynamiques sociales et le développement local. -
Hub rural
Le mandat du Hub Rural est d’être un outil commun au service d’une diversité d’acteurs du développement agricole et rural : les institutions publiques nationales et régionales, les acteurs professionnels, les organisations de la société civile, les partenaires techniques et financiers. Ce mandat est structuré autour de 7 missions spécifiques, auxquelles correspondent différents outils techniques -
IED
IED Afrique est une organisation indépendante, à but non lucratif, basée au Sénégal, qui capitalise une quinzaine d’années d’expérience en Afrique de l’Ouest francophone. Elle intervient sur les problématiques de développement durable et de citoyenneté en Afrique en mettant l’accent sur les innovations méthodologiques et participatives. -
LAGAZEL SA
fabricant de lampes solaires -
Low-tech Lab
Sites de ressources pour construire différents objets, tels que des fours solaires -
Économie familiale et innovation agricole en Afrique de l'ouest : vers de nouveaux partenariats
L’économie familiale occupe une place prépondérante dans les économies des pays de l’Afrique de l’Ouest et joue un rôle déterminant pour répondre aux besoins de cette population. L'agriculture contribue pour près de 30% du PIB , la plupart des activités agricoles sont organisées et mises en œuvre par les exploitations familiales qui sont la forme de production la plus importante au sein de l’économie familiale en milieu rural. -
Pierre Besse : le maraîchage sous mulch
La maîtrise des adventices, une préoccupation majeure pour les maraîchers. Pierre Besse nous explique la combinaison de techniques qu’il utilise et nous fait découvrir l’intérêt du maraîchage sous mulch, sa mise en œuvre pratique ainsi que les points clés de réussite.
Pour tout savoir sur le projet et retrouver les témoignages de ces agriculteurs, et d'autres, sur leurs pratiques, rendez-vous sur osez-agroecologie.org -
Sahel Agro Formation Mali/Niger
De paysan à paysan : la formation endogène, des racines jusqu'aux feuillesTémoignages sur les innovations agricoles -
Innovation platforms and projects to support smallholder development - experiences from Sub-Saharan Africa
Des projets et des Plateformes d’Innovation pour soutenir les petits producteurs – quelques expériences en Afrique sub-saharienne. Ce numéro thématique présente et analyse les travaux et les résultats de Plateformes d’Innovation qui ont été mises en place et animées par le programme de recherche expérimental CoS-SIS (Convergence of Sciences–Strengthening Innovation Systems) dans neuf zones agricoles d’Afrique de l’Ouest entre 2011 et 2013. Six articles synthétisent les expériences locales de différentes plateformes d’innovation. Ils sont complétés par une analyse transversale des influences externes sur les plateformes d’innovation et des réponses de celles-ci, par une réflexion sur les réactions des plateformes d’innovation du Mali aux conflits locaux, et par une analyse des mécanismes par lesquels les plateformes d’innovation du Ghana ont influencé le contenu des enseignements universitaires et les programmes des instituts de recherche agronomique. -
External influences on agro-enterprise innovation platforms in Benin, Ghana and Mali – Options for effective responses
Cet article analyse les facteurs externes influençant les plate-formes d’innovation (PI) et les différentes réactions possibles. Les plateformes étudiées dans cet article ont été conçues pour favoriser le changement institutionnel et l’innovation au profit des petits acteurs du secteur agricole au Bénin, au Ghana et au Mali. Elles ont été imaginées et mises en place de façon à pouvoir tester des processus de changement dans les domaines choisis. Dans chaque cas, un associé de recherche a facilité le travail de la PI et a mis en oeuvre les théories du changement et a documenté les processus d’innovation élaborés par les membres de chaque plate-forme. Les données récoltées permettent l’analyse des facteurs externes influençant les PI. Dans un premier temps, cet article présente une typologie des influences externes majeures, pour ensuite utiliser cette même typologie afin d’analyser les influences sur les PI et leurs réactions face à ces facteurs externes. Les influences les plus importantes sont d’origine mondiale, sousrégionale, ainsi que nationale. Les réponses des PI ont été diverses ; elles incluent pour la plupart la recomposition des équipes, du lobbying, ainsi que l’augmentation de la capacité d’action des petits acteurs en facilitant l’accès aux aides financières et à de nouvelles connaissances et compétences. Cet article illustre les leçons tirées par les membres des plate-formes face aux défis rencontrés. On constate que les facteurs externes influencent de façon significative l’orientation de l’innovation sociotechnique et institutionnelle. -
Contribution of an innovation platform to change the management of collective irrigation : a case study from the Office du Niger (Mali)
Dans les vastes rizières de l’Office du Niger au Mali, la gestion de l’eau a longtemps été une source de tension entre les petits exploitants et l’administration. Le transfert partiel de cette gestion, avec une répartition de la maintenance des canaux entre les petits exploitants, l’Office du Niger et l’État n’a pas vraiment permis d’atteindre de meilleurs résultats. Une plateforme d’innovation établie par le programme CoS-SIS (Convergence of Sciences – Strengthening Innovation Systems) a abouti à un accord consensuel conférant le nettoyage des canaux tertiaires aux petits exploitants. Elle a aussi actualisé les règles d’expulsion des exploitants en cas de non-paiement de la redevance eau et a modifié les dispositions clefs du Contrat Plan qui régit les tâches et les responsabilités des exploitants, du personnel de l’Office du Niger et de l’État. -
Au Niger : Tibiri, village Maouri
Ce document présente les aspects géographiques et sociaux du terroir de Tibiri, village Maouri -
Dogondoutchi, petit centre urbain du Niger
Ce document porte sur les aspects géographiques de Dogondoutchi, petit centre urbain du Niger -
Déforestation des bas-fonds sahélo-soudaniens du Niger central : de la « brousse noire »
aux cultures maraîchèresCe présent document porte sur la déforestation des bas-fonds sahélo-soudaniens du Niger central : de la « brousse noire » aux cultures maraîchères -
Plan de construction d'un abri fixe en bois
Le présent guide présente la méthode de montage d'un abri fixe en bois -
Un village Bouzou du Niger. Etude d'un terroir
Ce présent document porte sur l'étude d'un terroir et prend comme exemple un village Bouzou du Niger. -
Les empires coloniaux
Cette carte montre les frontières historiques des empires coloniaux en Afrique en 1914 -
# Dossier photographique : Système goutte à goutte
L'irrigation au goutte-à-goutte est le système de distribution d'eau et de nutriments le plus efficace pour les cultures en croissance. Il fournit de l'eau et des nutriments directement à la zone des racines de la plante, en quantité suffisante, au bon moment, afin que chaque plante obtienne exactement ce dont elle a besoin pour se développer de manière optimale. Grâce à l'irrigation au goutte-à-goutte, vous pouvez obtenir de meilleurs rendements tout en économisant eau, engrais, énergie et même produits phytosanitaires. -
La Plateforme d’Innovation Multi-Acteurs : une innovation organisationnelle pour un développement durable porté par les communautés
L’atomisation des organisations paysannes (OP), des institutions coutumières et administratives inhibe la complémentarité et le fonctionnement de la chaine de responsabilité pour le développement au niveau des villages et des communes. La PI vient y répondre en ralliant producteurs de toutes catégories sociales, les OP, le secteur privé, les Services Techniques Déconcentrés de l’Etat (STD), les Chefs de villages, chefs de Cantons et la mairie. Aussi, des représentants des partenaires techniques et financiers (PTF) et les institutions de recherche sont attendus pour créer un espace interactif « complet » de concertation et de coordination du développement à la base. -
Communiquer le genre pour le développement rural : Intégrer le genre dans la communication pour le développement
Dans les projets de développement rural et agricole, les approches « communication pour le développement » et « genre » sont indispensables pour atteindre de façon durable les objectifs de sécurité alimentaire, de lutte contre la pauvreté et d’égalité entre les hommes et les femmes. Ces deux approches se rejoignent dans des valeurs communes : la participation active et égale de tous et toutes et le renforcement des pouvoirs (autonomisation) des populations, notamment des plus démunies. Elles ne se contredisent pas et pourtant, rares sont les actions de communication qui prennent en compte la problématique de genre. Sans doute, parce que cette dernière est mal comprise, qualifiée de complexe et perçue comme étant « une histoire de femmes ». De plus, on oublie que les conditions de vie et la situation socioéconomique des hommes et des femmes influencent au plus haut point leurs capacités à recevoir et à transmettre l’information. Enfin, les modalités de communication couramment utilisées se disent neutres au regard du genre. Dès lors que le genre est perçu comme une « histoire de femmes » et que la communication revêt un « habit unisexe », il ne faut pas s’étonner si les actions de communication pour le développement atteignent et impliquent davantage les hommes que les femmes, particulièrement en milieu rural. -
L'échange et la diffusion de l'information scientifique et technique en agriculture
Depuis 20 ou 30 ans l'agriculture des pays développés a été l'un des secteurs d'activité qui s'est le plus modernisé. Trois tendances principales se sont fait jour : une innovation technologique importante, une industrialisation par le recours croissant à des facteurs de production venant d'autres secteurs, et une régionalisation des types de production succédant à la polyculture traditionnelle. Une information pertinente et opportune est, dans la structure de production complexe des pays industrialisés, une nécessité impérative à laquelle les autorités politiques ont souscrit pour tout progrès: la finalité d'un système est d'assurer le développement économique, social et culturel. -
Appuyer les innovations paysannes - Dialogue avec les producteurs et expérimentations en milieu paysan
Dans toutes les régions du monde, seuls ou avec des appuis extérieurs, les agriculteurs innovent, testent de nouvelles pratiques, font évoluer leurs activités pour tirer un meilleur parti de leur environnement ou s’adapter à ses évolutions. Le rôle du développement agricole est de renforcer ces capacités paysannes d’innovation, d’élargir la gamme des choix possibles, de mettre à la disposition des agriculteurs des références pertinentes validées et des clés pour une meilleure maîtrise de l’environnement économique et institutionnel. Les méthodes et outils utilisés pour l’appui à l’innovation ont fortement évolué au cours des trente dernières années. Ce guide explore les innovations techniques mises en ouvre par les paysans dans leur exploitation. S’appuyant sur des exemples concrets en Asie, en Afrique et en Amérique latine, il propose une démarche et présente différents modes d’action contemporains, leurs intérêts et leurs limites. Cet ouvrage est essentiellement destiné à des opérateurs de terrain directement impliqués dans la conception et la mise en œuvre des actions de développement agricole à la base : techniciens, vulgarisateurs, chercheurs, etc. -
Étude de cas sur les innovations et la communication des agriculteurs au Niger
Le Projet de Communication pour un Transfert de Technologie en Agriculture (CTTA) est dirigé et financé en commun par les bureaux de l’Éducation, de l'Agriculture et du Développement Rural du Bureau pour la Science et la Technologie de l'Agence des Etats-Unis pour le Développement International en collaboration avec le personnel technique du bureau régional ainsi que les missions locales USAID concernées. L'Académie pour le Développement de l’Éducation a assuré les services techniques en vertu du contrat No DPE-5826-C-5054-00. -
Conception et diffusion de contenus techniques vocaux en langues locales sur les radios rurales des zones d’intervention du PromAP
Cette activité a pour objectif général de produire et diffuser des contenus techniques de conseil agricole en format audio et en langues nationales par l’intermédiaire des radios rurales dans les régions d’intervention du PromAP. Les objectifs spécifiques poursuivis sont les suivants : Conception de contenus audios de conseil agricole en langues locales sur des thématiques techniques liées à la petite irrigation et sur des thématiques d’actualité agricole (alerte phytosanitaire, par exemple) Diffusion de ces contenus audio dans les trois régions d’intervention du PromAP. -
Principe, fonctionnement et gestion des écosystèmes
Dans un écosystème naturel comme la forêt, le sol n’est jamais perturbé et il est protégé en permanence par un couvert végétal très diversifié, qui crée des conditions favorables (humidité, aération, température, substrat nutritif, etc.) pour une forte activité biologique. Plantes et organismes du sol très divers vivent en interactions, assurent une forte production de biomasse et remplissent diverses fonctions écosystémiques comme: la production de matière organique par photosynthèse, à partir de l’eau et du gaz carbonique;la protection du sol et la réduction du ruissellement par le couvert végéta permanent; le recyclage des éléments nutritifs et de l’eau par les racines profondes; la fixation d’azote atmosphérique par les bactéries associées aux plantes (dans les nodosités des racines de légumineuses ou dans la rhizosphère); la minéralisation et la solubilisation des éléments nutritifs par les organismes vivants permettant une alimentation régulière des plantes; l’enrichissement du sol en matière organique stable et la séquestration de carbone; l’aération du sol par les systèmes racinaires puissants;la régulation de la température du sol. -
Écosystème : définition, explications
En biologie, un écosystème est un système qui se compose d'un ensemble d'organismes vivants, la biocénose, et de l'environnement physique où ils vivent, le biotope. Un écosystème est une unité composée d'organismes interdépendants qui partagent le même habitat. L'étude d'un écosystème donne la base méthodologique permettant de réaliser une synthèse complexe des relations existant entre des organismes (biocénose) et leur environnement (biotope). -
Jury chargé de l'organisation des concours du Salon de l'Agriculture, de l'Hydraulique, de l'Environnement et de l’Élevage (SAHEL)
Dans le cadre de l'organisation de la septième édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage (SAHEL-Niger 2022), du 25 février au 02 mars 2022 au Palais du 29 Juillet à Niamey, un jury a été mis en place par arrêté N°0059/MAG/SG/DACPOR du 15 février 2022 portant création, composition, attributions et fonctionnement du Jury chargé de l’organisation des concours dudit Salon. -
Présentation des lauréats du concours du SAHEL 2022
Dans le cadre de l'organisation de la septième édition du Salon de l’Agriculture, de l’Hydraulique, de l’Environnement et de l’Elevage (SAHEL-Niger 2022), du 25 février au 02 mars 2022 au Palais du 29 Juillet à Niamey, un jury a été mis en place par arrêté N°0059/MAG/SG/DACPOR du 15 février 2022 portant création, composition, attributions et fonctionnement du Jury chargé de l’organisation des concours dudit Salon. Le Jury est composé de 24 membres et 3 personnes ressources. -
La production fourragère dans la gestion des ressources naturelles de la région de Maradi (Niger) : Impacts et méthodologies d’évaluation possibles de la Régénération Naturelle Assistée (RNA)
Le présent article tente de développer une méthodologie et de démontrer le potentiel en fourrage ligneux aérien produit dans les parcelles agricoles grâce à la RNA. L’article décrit une méthodologie originale à partir des résultats de recherche sur la RNA et intègre celle-ci dans le bilan fourrager défini par le ministère de l’élevage. La méthodologie développée pourrait mettre en évidence un accroissement des bilans. Toutefois, nombreuses sont les hypothèses qui ont mené à la réalisation de la méthode de travail. Celles-ci mériteraient d’être explorées et confrontées plus amplement aux réalités du terrain afin de les confirmer ou infirmer. -
Termit et Tin-Toumma refuges de la faune au Niger
De manière générale, cette vidéo fait état de la gestion de la faune dans la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma. En effet, cette réserve couvre la vaste superficie de 86 215 km². Elle est l'une des plus grandes aires terrestres protégées au Monde. La Réserve réunit trois écosystèmes remarquable : le massif de Termit, le désert de Tin-Toumma, et un écosystème sahélosaharien. -
Étude environnementale
L'objectif de l'étude est donc de donner des directives claires et systématiques pour l'évaluation effective de tous les effets sur l'environnement pouvant résulter des projets financés par le PAC et les mesures d'atténuation. Cette étude qui vise à présenter un ensemble de micros projets est soumise à une évaluation environnementale stratégique (EES). Elle est faite selon la procédure nationale, mais complétée par la procédure édictée par la Banque Mondiale dans la Directive Opérationnelle 4.01. -
Étude d'impact environnemental et social du projet d'aménagement et de bitumage de la route Tamaské-Kalfou-Kolloma y compris la bretelle Mararraba (63km)
Le Niger étant un vaste pays sahélien à vocation agro-sylvo-pastoral dont l’économie repose en grande partie sur l’exploitation des ressources naturelles à travers l’agriculture, l’élevage, la foresterie, la pêche et l’aquaculture, connait depuis toujours un problème de développement du monde rurale qui en tire 90% de leurs besoins à travers ces ressources. Mais ces dernières années, on assiste à des crises alimentaires récurrentes due à la baisse de fertilité des terres, à la réduction de temps de jachère et à l’amenuisement des espaces cultivables. En plus de cela vient s’ajoute le problème d’enclavement qui est dû aussi à l’immensité du territoire national, qui cause des difficultés d’aménagement en infrastructures routière. -
Plan d'Action pour les zones humides du Niger 2019-2021
Le Niger, pays de l’Afrique de l’Ouest, couvre une superficie de 1.267.000 km² s’étendant essentiellement à la partie méridionale du Sahara. Son relief se caractérise par une alternance de plaines et de plateaux entrecoupés d’affleurements rocheux précambriens à l’Ouest, de chaînes de collines du crétacé et du tertiaire au centre et à l’Est, des vallées et cuvettes d’Ouest en Est et dans sa partie Nord par le massif montagneux de l’Aïr (1800 m) ; l’Erg du Ténéré se trouvant au centre. A l’ouest, on débouche sur les grandes zones d’épandage des écoulements venant de l’Aïr et de l’Irhazer; sur le Tadress au sud, le Kawar à l’Est, les vastes plateaux désertiques, les massifs du Termit et les vastes étendues sableuses (PAN-LCD/GRN, 2000). Le climat est de type continental sahélien, caractérisé par deux saisons : une courte saison pluvieuse (juin à septembre), et une longue saison sèche (octobre à mai). Les zones agroécologiques rencontrées sont la zone saharienne, saharo sahélienne, sahélienne, sahélo-soudanienne et soudanienne (Atlas du Niger, 2015). -
Carte administrative : région de Tahoua
La région de Tahoua au Niger couvre une superficie de 113 317 km2 . Elle est limitée au nord par la région d'Agadez, au nord-ouest par la République du Mali, à l'ouest par les régions de Tillaberi et Dosso, à l'est par la région de Maradi, et au sud par la République fédérale du Nigeria. -
La transformation des produits agricoles locaux au Burkina Faso : des innovations en échec, analyse de cas sur la méconnaissance du marché
Les Grands Moulins du Burkina (GMB) dans leur souci de valoriser le maïs local la société Savana avec ses objectifs de production locale de double concentré de tomate (en vue d'en réduire les importations) et de production de jus de fruits locaux (mangue, tamarin) ont fait preuve d'innovation ont mis au point de nouveaux produits sans rencontrer l'adhésion du public. Une étude de marché préalable au lancement des produits (pour déterminer justement les contraintes : attentes du consommateur type du conditionnement désiré, prix…) n'a pas été faite. L'insuccès des produits est dû non seulement à leur nature mais aussi à leur conditionnement. -
Les cuvettes du Manga, un écosystème unique en milieu semi-aride objet d’une recherche interdisciplinaire et pluri-institutionnelle
Depuis un peu plus de trois décennies, le sud-est du Niger et plus particulièrement les Départements de Gouré, Goudoumaria et de Mainé-Soroa sont confrontés à un processus de désertification dû aux variations climatiques et aux activités anthropiques. Dans cette zone, l’une des formes les plus visibles du phénomène est la remobilisation des sables des dunes autrefois fixés par la végétation. Dans leur progression, ces sables menacent d’ensevelir les villages, les infrastructures socio-économiques, les espaces agro-pastoraux, mais aussi et surtout les cuvettes oasiennes qui constituent de véritables sources de productions agricoles et de revenus pour les populations. Le système oasien du Manga constitue un écosystème particulier qui renferme un potentiel de production agricole et des ressources environnementales à nul autre pareil dans ce milieu semi-aride. Pour aider à faire face au défi de la dégradation des systèmes oasiens du sud-est du Niger, la Commission Universitaire pour le Développement (CUD) a financé une première phase d’un programme interuniversitaire ciblé (PIC) intitulé « Envahissement des cuvettes du sud-est nigérien par apports éoliens : processus, impacts et moyens de lutte » qui a opté pour une démarche interdisciplinaire pour rechercher des solutions à ce problème d’ensablement des cuvettes dans le sud-est nigérien. -
Rapport de mission d'expertise : bilan-diagnostic de mise en oeuvre des sites de démonstration innovation formation (DIF, PROMAP 3) et perspectives pour el développement de sites intégrés de formation agricole (SIFA, PROMAP 4)
Ce document constitue un diagnostic participatif des sites de Démonstration – Innovation – Formation (DIF) qui ont été mis en oeuvre dans le cadre de la Phase 3 du PromAp avec quatre fonctions principales :
1. Support à la formation de terrain de divers publics cibles ayant la possibilité se confronter, en un même lieu, à divers objets techniques innovants
2. Support à la réalisation, pour différents publics, de visites d’échange/ démonstrations/vulgarisation d’objets techniques innovants
3. Support à l’évaluation de pratiques et techniques innovantes par la mesure, en milieu contrôlé préalablement caractérisé, d’indicateurs de performance agronomique, économique et environnementale.
4. Support au développement de systèmes de culture innovants -
Systèmes d’innovation agricole
La production et l’utilisation de nouvelles connaissances sont importantes pour toutes les entreprises, y compris dans l’agriculture. Mais, bien souvent, le nouveau savoir susceptible d’accroître la productivité, la compétitivité et la viabilité d’une exploitation agricole n’est pas adopté à grande échelle. Ce manque d’innovation dans l’agriculture a conduit à une quête de nouveaux plans cadres tels que des « systèmes d’innovation » qui aident à comprendre comment se déroule le processus d’innovation agricole et comment augmenter sa pertinence et sa qualité. -
Plateformes d’innovation
Les agriculteurs, les agro-industries et les prestataires de services doivent innover en permanence pour s’adapter à un environnement en constante évolution (y compris les marchés, le climat et les ressources). L’innovation consiste à mettre en pratique des idées nouvelles pour un endroit donné et ainsi améliorer la situation de ceux qui y vivent. Ces « idées » peuvent être une nouvelle façon d’irriguer un champ (c.-à-d. une technologie), une nouvelle façon d’organiser les agricultrices pour vendre leurs produits en vrac (c.-à-d. une innovation organisationnelle) ou une nouvelle politique qui aide les petits exploitants à obtenir des prêts bancaires (c.-à-d. une innovation institutionnelle). Dans le domaine agricole, une innovation implique souvent une combinaison de différents types de changements. Par exemple : une nouvelle façon de détourner l’eau vers les champs exige que les agriculteurs s’organisent en associations d’utilisateurs d’eau qui doivent à leur tour être soutenues par les autorités locales. -
Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l'évolution des écosystèmes sahéliens : cas d'un terroir villageois reverdi et non reverdi du département de Mirriah dans la région de Zinder au Niger
Notre projet se propose d’étudier le « Rôle des dynamiques démographiques et migratoires sur l’évolution des écosystèmes sahéliens ». L’étude se déroule dans deux terroirs du département de Mirriah, Région de Zinder au Niger. Il s’agit de : Guluské, terroir villageois considéré comme reverdi, situé dans la commune urbaine de Mirriah. Garin Tsangaya, terroir villageois non reverdi, situé aussi dans la commune rurale de Zermou. Des diagnostics socio-économiques et écologiques ont été effectués sur un échantillon de 30 et 55% d’exploitations respectivement à Guluské et à Garin Tsangaya repartie en quatre groupes : migrants ayant une charrette, migrants n’ayant pas une charrette, non migrants ayant une charrette, non migrant n’ayant pas une charrette. -
Reverdissement du Centre-Sud du Niger: Deux décennies de données de télédétection et de terrain
Depuis plus de quatre décennies, les pays de l’Afrique de l’Ouest sont confrontés à une forte dégradation du potentiel productif de leurs systèmes agro-sylvo-pastoraux, sous les effets conjugués du changement climatique et des pressions anthropiques. Mais, au cours de ces trois dernières décennies la tendance à la dégradation des terres est contrée par un processus de « reverdissement » ou «re-végétalisation » qui a eu lieu grâce à la pratique de la régénération naturelle assistée (RNA). Cette étude vise à mettre en évidence à petite échelle le reverdissement dans Centre-Sud du Niger en confrontant les données de terrains à celles des images satellitales de deux (2) villages pionniers (Dan saga et El Guiéza) de la pratique de la RNA dans la région de Maradi. -
Étude floristique des formations naturelles à Vachellia tortilis subsp. raddiana en zone sahélienne du Niger
La présente étude a été conduite dans les départements de Maine-Sorao et Goudoumaria situés dans la région de Diffa, à l’extrême sud-est du Niger. L’objectif de l’étude est d’analyser les indicateurs écologique et floristique des formations naturelles à Vachellia tortilis subsp. raddiana. Les données phyto-sociologiques ont été collectées à l’aide de la méthode sigmatiste de Braun-Blanquet et celle de point quadrat de Daget et Poissonet. Au total, 80 placettes ont été délimitées. Les données collectées sont relatives au recouvrement des espèces végétales et les variables environnementales. Les spectres des types biologiques et phyto-géographiques ont été calculés. La classification hiérarchique ascendante (CHA), l’Analyse Canonique Detendancée (DCA) et l’Analyse Canonique des Correspondances (CCA) ont été utilisées pour déterminer les groupements végétaux et leurs caractéristiques écologique et floristique. Les résultats ont révélé une richesse spécifique totale de 61 espèces végétales reparties en 25 familles et 51 genres. Les familles les plus représentées sont les Poaceae (19,7%) et les Leguminosae-Mimosoideae (11,5 %). Les Thérophytes constituent le type biologique le plus représenté (59,0 %). -
Écologie de la reproduction de Dendrocygna viduata Linnaeus, 1766 (Dendrocygne veuf) dans la vallée du fleuve Niger
L’étude est menée sur les sites d’Ayérou, Kandadji et Kokorou où subsiste encore une importante population de Dendrocygna viduata. L’objectif de cette étude est de comprendre l’écologie de la reproduction (paramètre mesurable et non mesurable) de Den drocygne veuf dans la vallée du fleuve Niger, afin de capitaliser les connaissances en vue d’une gestion écologique durable de cette espèce et de son habitat. La méthodologie appliquée consiste d’abord à la recherche systématique des nids sur les sites. Ensuite, les nids détectés seront numérotés par un code alpha numérique par ordre de détection puis localisé à l’aide d’un GPS, la position et diverses données seront collectées telle que le nombre d’œuf, la végétation observée autour des nids (espèce, hauteur, recouvrement %), le diamètre interne et externe du nid. -
Contribution à l’analyse des problématiques du braconnage dans des terroirs villageois situés à la périphérie de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma au sud-est du Niger
De nos jours, la faune sauvage au Niger est confrontée à plusieurs pressions dont le braconnage. Ce braconnage se fait aussi bien dans les aires protégées que dans les villages riverains. L’objectif de cette étude est d’analyser la problématique du braconnage dans l’une de six communes (Tanout) limitrophes de la Réserve Naturelle Nationale de Termit et Tin-Toumma dans le Sud-Est Niger. La méthodologie appliquée dans le cadre de cette étude est celle des enquêtes individuelles et les interviews semi structurées auprès de 256 ménages. -
Intégration de la filière transpaille - biogaz - compost dans le périmètre paysannal de Lossa
La mise en place d 1 un périmètre villageois intégrant la
filière Transpaille - biogaz - compost - petite motorisation rurale consti tue l'étape suivante du programme Biomasse-énergie développé par le CIRAD dans le cadre de sonson contrat avec l'AFME. L'objectif essentiel du projet est de tester la faisabilité de la filière, tant sur le plan technologique qu'auniveau de son rôle socio-économique :
. niveau d'engagement et de participation financière des
utilisateurs,
. performances du système agro-sylvo-pastoral mis en place,
. contribution des investissements au processus de reconquête technologique souhaité pour les années à venir en milieu rural. -
Fiche descriptive sur les zones humides Ramsar (FDR)
Le site du Dallol Maouri concerné par la présente proposition de classement comme site RAMSAR, est situé dans l’extrême Sud-Ouest du Niger, à côté de la frontière de la République Fédérale du Nigeria et du Bénin. Situé à environ 20 km au Sud de Gaya (chef-lieu de Département), le Dallol Maouri occupe une position Nord-Sud. La population du Département de Gaya était estimée à 351 359 habitants en 2001 sur la base du taux d’accroissement naturel de 3,8 % (recensement général de la population 1988). -
Étude du rôle des croûtes microbiotiques dans les sols de deux écosystèmes sahéliens (jachères et brousse tigrée) au Niger : micromorphologie, propriétés physiques et biogéochimiques
Une des caractéristiques du paysage sahélien réside dans la discontinuité de la végétation qu'il porte. Ce partage de la surface du sol est classiquement interprété comme une adaptation du couvert végétal à une exploitation optimale des ressources en eau disponible pour les plantes (Cornet, 1992). Ce caractère est actuellement bien exprimé car les conditions climatiques au Sahel se caractérisent, depuis près de trois décennies, par une aridité climatique persistante marquée (1) par deux périodes de sécheresse particulièrement sévère (1972-1974 ; 1983-1985) et (2) par l'avancée du désert du Sahara. Ainsi l'isohyète 100 mm, qui marque la limite nord du Sahel, s'est déplacée vers le sud de plus de 500 km depuis 1968 (Valentin, 1994). A cette variation se sont ajoutés, durant la même période, l'allongement de la durée de la saison sèche, l'irrégularité des précipitations et l'augmentation de la fréquence des précipitations de forte intensité et des vents violents. -
Implication des populations à la gestion des terroirs : analyse d'une expérience sahélienne : le projet gestion des terroirs Filingué au Niger
La présente réflexion se propose d'approfondir les différents aspects de la question en partant de l'expérience concrète d'un projet gestion de terroir. Implantée aux confins septentrionaux de la zone agro-pastorale du Sahel nigérien, confrontée aux rigueurs d'un système agraire soumis à de fortes contraintes écologiques, économiques et sociales, l'opération de développement concernée 1 permet de replacer notre analyse sur un pas de temps relativement large. Entre 1986 et 1994, les équipes engagées sur ce terrain ont eu, à diverses reprises, à remettre en question leur manière d'agir, puis à ajuster leur démarche pour mieux s'adapter aux réalités complexes du milieu. A l'origine de cette construction progressive de la démarche, figurent certes les apports extérieurs liés à des missions d'appuis ou à la prise en compte d'autres expériences. Mais une part tout aussi importante de ce qui a motivé les changements apportés, reste celle des comportements paysans perçus au travers de l’action : réactions d'engagement laissant espérer une appropriation des réalisations dans certains cas, mais aussi résistances ou passivité masquant mal un refus des acteurs face à d'autres entreprises. -
Caractérisation de la distribution spatiale de la végétation herbacée pâturée dans les terroirs du Fakara
Dans le cadre de la poursuite des travaux de recherche de I'ILRI, en relation avec l'Unité Méthode et Application du Centre Régional Aghrymet, cette étude a été demandée pour caractériser la distribution spatiale de la végétation herbacée pâturée dans les terroirs du Fakara. L'étude, effectuée dans les terroirs de Banizoumbou, Tigo Tegui et Kodey, met en évidence la surexploitation de l'espace et les fluctuations des durées des occupations du sol. Les 24 sites suivis se repartissent selon les géofaciès. Trois types d'occupation sont mises en relief : la jachère et le champ qui peuvent durer de 1 à 9 ans et la jachère partielle ou occupation mixte dont la durée excède rarement 2 ans. L'analyse floristique révèle une amélioration du cortège floristique avec l'âge de la jachère et selon le relief. Les occupations de sol jouent un rôle significatif sur la dynamique des faciès herbacés dont la tendance ces dernières est dominée par les Dicotylédones. Quelques espèces herbacées apparaissent comme caractéristiques de certains géofaciès telles que : Zomia glochidiata sur les plateaux, Mitracarpus scaber sur les jupes sableuses et sur les glacis. Le suivi phénologique de la végétation, au cours de la saison d'hivernage 2002, a permis de constater que le pic de production de biomasse végétale est atteint en mi-septembre, et de façon général les Dicotylédones sont plus précoces que les Graminées. La production moyenne de biomasse végétale est estimée à 4,23 tonnes de matières sèches par hectare dont les jachères contribuent pour 24,3% et les champs pour 75,7 %. La valeur pastorale, moyenne des jachères, évaluée à 47,3 % (écart type de 5,3 %) diffère selon le géofaciès. L'évaluation du taux de recouvrement du tapis herbacé par la classification supervisée des photographies aériennes simulées à l'aide des outils du système d'information géographique, met en évidence une corrélation significative entre ce procédé et la méthode empirique de relevé directe de la végétation. Cette méthode ouvre des nouvelles perspectives sur le suivi et l'évaluation des pâturages. -
Gestion multi-usage, socialement et écologiquement durable des écosystèmes forestiers nigériens : Colloque international sur la« gestion des ressources forestières des territoires périurbains et changement climatique » Niamey (Niger) du 31 octobre au 2 novembre 2017
Les formations forestières du Niger sont soumises
à de nombreuses contraintes qui mettent en péril
leur pérennité. Les causes ont été identifiées de longue date, à savoir :
• les problèmes climatiques (sécheresses),
• les facteurs humains (les défrichements anarchiques de l’agriculture
• le surpâturage et les prélèvements incontrôlés du bois pour les besoins du milieu rural et urbain