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Options technologiques pour une popularisation de l’agriculture irriguée
Il existe essentiellement trois méthodes d'irrigation : l'irrigation de surface, l'irrigation localisée, l'irrigation par aspersion. Cette note décrit chaque type d'irrigation et détaille la gestion de l'eau à la parcelle. -
Impacts des sous-projets du PIP2 (Projet de Promotion de l’Irrigation Privée) dans la région de Maradi
Le Projet de Promotion de l’Irrigation Privée Phase 2 (PIP2) est dans sa dernière année d’exécution. Il a pour objectif de développement : l’augmentation de la production et de la rentabilité des cultures irriguées à haute valeur ajoutée par les petits producteurs, grâce à l’utilisation de technologies simples et à faible coût. Il vise ainsi à contribuer à la sécurité alimentaire et à l’amélioration des conditions de vie des populations. Les effets positifs liés au projet sont certes évidents, mais ceux-ci ne doivent pas masquer d’autres conséquences négatives qui peuvent en découler.La présente étude tente de cerner les causes et les effets de ces transformations en vue de dégager des indicateurs pertinents permettant d’évaluer les impacts des sous-projets du PIP2 sur l’agriculture irriguée dans la région de Maradi. L’objectif final est de proposer des stratégies de valorisation des impacts positifs et d’atténuer les mutations négatives. Les résultats obtenus montrent que les sous-projet sont permis d’augmenter la production, les revenus et d’améliorer les conditions sociales des producteurs. -
Effet de l'adoption de la technique du microdosage d'engrais sur la disponibilité et l'accessibilité céréalière des exploitations agricole à base de mil et de sorgho au Mali
Cette étude examine l’effet de l’adoption de la technique de microdosage d’engrais sur l’autosuffisance céréalière des exploitations agricoles à base de mil et de sorgho au Mali. Des données ont été collectées au cours de deux campagnes agricoles, à partir des enquêtes auprès de 108 exploitations agricoles. Les résultats montrent que l’application de la technique de microdosage par les producteurs sur les cultures de mil et de sorgho permet d’obtenir des rendements plus élevés comparativement à l’ancienne pratique des producteurs. Les résultats montrent aussi que l’adoption de la technique à grande échelle par les agriculteurs contribue l’amélioration de la sécurité alimentaire par la couverture des besoins céréaliers des exploitations agricoles. -
Évaluation des rendements en graines et fanes des variétés améliorées et locales de niébé [VIGNAUNGUICULATA (L.) WALP.] en champ école et en champ de multiplication de semences à Karma (Niger)
Pour résoudre les problèmes de production de niébé, la recherche a mis au point des variétés améliorées. L’objectif de ce travail est d’évaluer les rendements en graines et fanes de deux variétés améliorées et une variété locale de niébé [Vigna unguiculata (L.) Walp.]. Les données ont été collectées au niveau du champ école, du champ de multiplication de semences et du champ témoin à Karma (Niger). Des carrés de rendement ont été posés selon un dispositif en blocs complet randomisés à quatre répétitions. Les données ont fait l’objet d’une analyse de la variance (ANOVA). Les résultats montrent que le rendement en graine tout comme en fane est statistiquement différent entre les trois variétés en champ école paysan. Au niveau du champ de multiplication de semence, le rendement est statistiquement différent d’une part entre la variété locale et la IT98K205 - 8, d’autre part entre IT97K499 - 35 et IT98K205 - 8. Grace à la technologie champ école, le taux d’augmentation du rendement en graines est de 21 % et 25 % pour IT97K - 499 - 35 et IT98K - 205 - 8. En fanes, le taux d’augmentation du rendement est de 17 % et 19 % pour IT97K - 499 - 35 et IT98K - 205 - 8. Ces variétés contribuent à la sécurité alimentaire des producteurs. -
Étude de la trypanosomose bovine dans les départements de Say et Torodi (Niger)
Les Trypanosomoses animales sont présentes au Niger surtout dans la zone du fleuve où elles constituent un véritable problème au développement de l’élevage. L’objectif de cette étude est de déterminer la prévalence de cette maladie dans la zone de Say et de Torodi à travers une enquête épidémiologique. Ainsi, 33 troupeaux de bovin ont été sélectionnés selon un mode aléatoire dans 22 villages sites. Au total 385 échantillons de sang ont été collectés dans des tubes secs et tubes EDTA. Les techniques de diagnostic utilisées sont la méthode parasitologique (de frottis sanguin au colorant GIEMSA) et la sérologie (ELISA-indirect). Les examens parasitologiqes ont démontré une prévalence globale de 2,34 % tandis que la prévalence sérologique globale était de 55,98 % avec les séroprévalences respectives de 26,49 % pour Trypanosoma vivax, 15,58 % pour T. congolense et 13,76 % pour T. brucei. La prévalence sérologique et l’hématocrite moyen ont varié en fonction des classes d’âges et du sexe des animaux. La séroprévalence chez les femelles (47,39 %) est supérieure à celle observée chez les mâles (8,59 %). Ces résultats permettent d’envisager une lutte plus appropriée contre les infections trypanosomiennes animales dans la zone du fleuve Niger.