Le violet de Galmi, l’oignon nigérien, irrigue les marchés ouest-africains avec ses 400.000 tonnes produites par an. À Galmi même, Salamatou attend son mariage depuis 2 ans. Pressé par la belle-famille et les commérages du village, son père Yaro se décide : "Le mariage aura lieu à la récolte !" Yaro sait que pour honorer cet engagement il doit cette fois-ci produire plus, et vendre plus cher..
Le violet de Galmi, l’oignon nigérien, irrigue les marchés ouest-africains avec ses 400.000 tonnes produites par an. À Galmi même, Salamatou attend son mariage depuis 2 ans. Pressé par la belle-famille et les commérages du village, son père Yaro se décide : "Le mariage aura lieu à la récolte !" Yaro sait que pour honorer cet engagement il doit cette fois-ci produire plus, et vendre plus cher..
À l’échelle des petits éleveurs familiaux, qui représentent au niveau mondial la majeure partie des quelques 1,3 milliards de personnes dépendant du bétail pour assurer leur subsistance (FAO, 2015), les maladies du cheptel constituent en premier lieu une menace pour la sécurité alimentaire et matérielle de toute la famille. Les produits de l’élevage (viande, lait, œufs, …) entrent pour une part importante dans la composition et l’équilibre nutritionnel de l’alimentation familiale, mais sont également fréquemment commercialisés. Ils permettent ainsi l’achat d’autres denrées alimentaires, de produits de première nécessité, et l’accès aux services de base (santé, éducation, etc.). L’élevage est également essentiel pour assurer aux cultures des apports de fumure organique, et faciliter, grâce à la traction animale, le travail du sol et les semis ou le trans port des produits aux marchés. Il est indispensable pour favoriser les transitions agroécologiques des systèmes agricoles et réduire ainsi la dépendance à l’achat d’intrants externes.