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Les 25 Résolutions de Konni! - Rapport de l’atelier « Éplucher l’oignon » Birni N’Konni, Niger, 30 Novembre – Décembre, 2010
Le Niger est le plus grand exportateur de l’oignon en Afrique de l’ouest. Plus de 100.000 paysans nigériens cultivent l’oignon. Pour eux et tous les autres opérateurs de la chaîne (intermédiaires, commerçants, transporteurs), l’oignon est une source importante de revenus. La SNV Niger et le Wageningen UR Centre for Development Innovation (CDI) des Pays*Bas, en collaboration avec la FCMN Niya et Agri-Bilan, ont initié une recherche action intitulée « Eplucher l’oignon » depuis 1 année. Le but des activités de recherche*action est d’identifier des possibilités d’action collective pour tous les acteurs dans la chaîne de valeur d’oignon. Le focus est sur des ‘leviers’ pour induire des changements qui rendent la filière oignon à la fois plus compétitive, inclusive et durable. Après cette phase terrain, nous avons partagé nos résultats lors de cet atelier participatif à Birni N’Konni dans la région de Tahoua. De plus on a stimulé le dialogue entre les différents acteurs autour de la chaine de valeur d’oignon pour arriver aux 25 résolutions de Konni ! Ce rapport est le résultat de cet atelier et dialogue. -
L’histoire de l’oignon- témoignage de deux pionniers de la filière
La culture d’oignon remonte aux années 1950. Les origines se trouvent dans la zone de Sabon Guida. Le village de Kumasa, à 15 minutes de marche de Sabon Guida, est mentionné comme la source de l’oignon violet qui est réputé aujourd’hui. Les noms des premiers cultivateurs étaient Arzeka, Alhou, Danyashi et Tanahou, le dernier étant le chef de village de Kumasa. Ces pionniers de la culture d’oignon sont les pères et grand-pères des responsables de la filière oignons aujourd’hui, qui sont eux aussi âgés maintenant. Au début, les oignons étaient échangés contre des vivres ou contre l’arachide et le coton, les produits commerciaux de l’époque. Les oignons étaient transportés par dos d’âne. L’unité de mesure était le mangala, une sorte de container fabriqué avec des nattes tressées avec des feuilles de palmier doum. -
Pratique de stockage et conservation : conseils techniques pour perdre moins
La campagne de la saison sèche fraîche est la plus importante. Sa récolte coïncide avec l’abondance d’oignons sur le marché. Si les producteurs vendent à la récolte, ils trouvent généralement des prix bas. Pour avoir des sacs, ils doivent souvent aussi casser le prix. Dans ces conditions, il est rentable de stocker pour vendre les oignons après quelques mois. -
Fiche technique : itinéraire technique de l'arachide
L’arachide, originaire d’Amérique du Sud et centrale (Arachis hypogaea L.) donne des grains oléagineux. Il est surtout cultivé dans plusieurs pays mais particulièrement en Asie et en Afrique notamment au Nigéria, au Sénégal, en République du Congo Démocratique et au Bénin. L’arachide est une plante d’avantages multiples et usages divers. L’amélioration de la productivité agricole et de la compétitivité nécessite l’adoption de bonnes pratiques agricoles. C’est pour répondre à cette nécessité que la présente fiche est proposée pour servir d’élément de support de formation des producteurs et des productrices. -
Facilitation et animation dans le contexte des adultes avec prise en compte du genre
L'Inventaire des Styles d'Apprentissage de Kolb (Kolb, D. A. 1984) est basé sur le travail de plusieurs théoriciens de l'éducation : John Dewey et l'accent qu'il met sur le besoin de baser l'apprentissage sur l'expérience et la théorie de Jean Piaget selon laquelle l'intelligence est le résultat de l'interaction entre l'individu et l'environnement. -
Gestion intégrée de la fertilité des sols
La fertilité des sols dans un milieu donné est leur capacité deproduction végétale. Cette capacité se traduit par les rendements les plus élevés. Ainsi, gérer la fertilité des sols, c’est mettre en place des systèmes de cultures qui conservent plus longtemps la fertilité des sols en combinant l’utilisation judicieuse des engrais minéraux et organiques, accompagnée de l’emploi des amendements locaux (phosphates naturels, gypse, dolomie, etc.) afin d’améliorer la santé des sols et accroître l’efficacité des engrais.. C’est aussi utiliser des techniques pour protéger ses sols des phénomènes qui entraînent leur appauvrissement.