Les techniques de forages généralement utilisées en Afrique sont bien adaptées aux grandes profondeurs et aux terrains durs. Pour les faibles profondeurs (moins de 12 m.) et les terrains légers (sables), il existe des techniques mieux adaptées : celles des forages manuels, sans compter les forages à la lance1
Les pompes à pédales constituent l’équipement de petite irrigation le plus diffusé pour les exploitations de moins d’un demi hectare. Après avoir été mises au point au
Bangladesh, en particulier par M. Gunnar Baarnes (pompe aspirante), elles ont été introduites et améliorées (pompe aspirante-refoulante par Carl Bielenberg) depuis la fin des années 80 en Afrique de l’Ouest (Sénégal, Mali, Burkina Faso, Niger, Bénin,
Côte d’Ivoire) et en fin de décennie en Afrique de l’Est (Ethiopie, Zambie, Zimbabwe, Ouganda, Kenya) et du Sud. Les projets qui les ont promues, principalement financés par l’USAID puis par la Banque mondiale et le FIDA, ont permis la diffusion durable de plusieurs milliers de ces pompes. Pour les petits paysans, la pompe à pédales est souvent un premier pas vers l’irrigation à plus grande échelle avec des motopompes.
Declining soil fertility is a major threat to agricultural productivity and livelihoods in sub-Saharan Africa, particularly in Niger, where most farmers have few resources and depend on degraded lands. Large-scale adoption of soil fertility management technologies (SFMT) by small-scale farmers is among the proposed solutions, but this remains low because of various constraints. A better understanding of the socio-economic factors that influence farming practices is needed to adapt SFMT to farmers'use. A survey using semi-structured interviews with 101 household heads was conducted in 2013 in Karabedji, Niger. The influence of household socio-economic factors on soil fertility management practices (SFMP) was assessed through farmers that were involved in demonstration activities as part of a long-term research project (13 years) on the estoration of soil fertility on farmers’ fields. The results showed that the farmer's household size was between 9 and 14 people and that the majority of farmers did not attain formal education.