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Analyse des déterminants de conflits dans les communes de
Tchintabaraden et TassaraDans le cadre de la mise en œuvre du projet « Paix et Développement des Jeunes dans la Zone de Tahoua », le Fonds des Nations pour l’enfance (UNICEF) au Niger a mandaté Search for Common Ground (SFCG) pour conduire une étude destinée à identifier les principaux déterminants des conflits dans les communautés d’intervention du projet dans la région de Tahoua. C’est ainsi qu’une étude a été réalisée entre octobre et décembre 2013 dans les 2 communes de Tchintabaraden et Tassara. L’étude s’est basée sur une méthodologie mixte combinant groupes de discussion (11), entretiens individuels (32) et enquêtes à échantillonnage aléatoire avec 840 personnes (511 hommes et 329 femmes), afin de collecter des données qualitatives et quantitatives présentées dans ce rapport. Ces entretiens, groupes de discussion et enquête ont visé à capturer les informations relatives aux perceptions des populations par rapport aux conflits, aux acteurs de conflits, mais aussi aux mécanismes de résolution des conflits existants. -
Les contraintes entomologiques de la culture du niébé et leur mode de gestion par les producteurs dans les régions de Maradi et Zinder au Niger
Le niébé est une culture alimentaire et socioéconomique importante en Afrique de l’Ouest. Cependant, son rendement est bas en raison de la pression des bioagresseurs. Cette étude a été conduite auprès des producteurs du niébé pour recenser les principales contraintes entomologiques et les méthodes de lutte utilisées. Des focus groupes ont été organisés avec des groupes de 25 à 35 producteurs dans 20 villages des régions de Maradi et Zinder. Il ressort que le niébé occupe les 1/3 des surfaces cultivables et l’association mil-niébé est pratiquée par 47,4% des producteurs. Le puceron Aphis craccivora Koch et la punaise brune Clavigralla tomentosicollis Stal sont les principaux ravageurs évoqués par 80% des villages enquêtés. Maruca vitrata Fabricius n’est pas connu par 83% des répondants. Pour la gestion de ces ravageurs, 37,25% des producteurs ne font rien, 32,2% utilisent la lutte chimique avec les pesticides de synthèse. Le biopesticide à base des extraits de grains de neem est connu par 53% des répondants, mais son mode de préparation est méconnu par 69,8% des répondants. Ces informations vont contribuer à l’élaboration d’un programme pour l’amélioration de la productivité du niébé et la réduction de la pauvreté rurale au Niger.