Recherche
4 items
-
Bonne pratique sur l’approche participative basée sur la logique « bassin versant » : Karkara un cas pratique
Le terroir de Karkara dans la commune de convergence d’Allakaye département de Bouza compte une population de 36 295. Il est confronté aux effets néfastes du changement climatique qui se traduisent, entre autres, par la perte du potentiel productif et l’accélération de la dégradation des ressources agro-sylvo-pastorales qui affectent de manière significative les conditions de vie de la population et du cheptel. Les populations y adoptent des stratégies d’adaptation négatives, comme l’émigration dite de « détresse » ou forcée ou des pratiques préjudiciables à l’environnement, comme la coupe abusive de bois, la mise en culture de terres marginalisées sans apport de fumure, etc. L’occupation incontrôlée de terres engendre très souvent des conflits relatifs à l’utilisation des ressources naturelles, comme l’eau et les pâturages, opposant ainsi les agriculteurs, les éleveurs et les pasteurs. -
Les systèmes de productions agricoles du Niger face au changement climatique : défis et perspectives
Le Niger fait partie des pays les plus vulnérables au monde en raison du contexte lié à son climat, son environnement et à son économie. Le pays se classe au bas de l’échelle sur la quasi-totalité des indicateurs de développement humain. L’agriculture est le secteur le plus important de l’économie du Niger. Elle représente plus de 40% du produit intérieur brut national et constitue la principale source de revenus pour plus de 80% de la population. La performance du secteur agricole est néanmoins très instable du fait de sa forte exposition aux changements climatiques. Au cours des 30 dernières années, le Niger a subi de nombreuses sécheresses, inondations, invasions des criquets et autres attaques parasitaires. -
Efficacité de l’huile de neem (Azadirachta indica) et de Bacillus thuringiensis (Biobit 2X) sur la dynamique de la population de Bemisia tabaci (Gennadius 1889) et Helicoverpa armigera (Hubner, 1808) dans une plantation de tomate au Niger
Dans un champ école paysans à Dogaraoua, zone de production de tomate au Niger, lors d’une séance de réunion hebdomadaire, un facilitateur et son groupe de 25 producteurs apprenants décident de mettre en place un essai GIPP (Gestion Intégrée Protection Production) de la tomate sous la supervision d’un entomologiste.
Les résultats obtenus montrent que l’huile de neem permet de contrôler Bemisia tabaci à 70% et le biobit réduit l’infestation de Helicoverpa armigera de 50% par rapport au témoin non traité. Les producteurs peuvent utiliser l’huile de neem pour contrôler la mouche blanche afin de réduire à 80% le cas d’attaque du TYLC et le biobit dans le contrôle de la noctuelle de la tomate. -
Les systèmes de productions agricoles du Niger face au changement climatique : défis et perspectives
Le système de production agricole se présente sous forme des petites exploitations agricoles d’un hectare maximum. Il est composé de système de production végétale et d’élevage. Il est relativement diversifié et demeure tributaire des conditions climatiques et édaphiques. Les performances du secteur agricole restent globalement insuffisantes compte tenu des rendements en régression consécutifs à la baisse progressive de la fertilité, à la mise en culture des terres marginales, à l'absence de jachère et au déficit du bilan hydrique.