Recherche
3 items
-
Bilan des réalisations 2010-2015 et perspectives
Au Niger, l'initiative Grande Muraille Verte Sahélo-Saharienne vise, à l'horizon 2035, le développement des communautés locales à travers une approche novatrice en inclusive consistant à mettre en synergie les actions de lutte contre la désertification, de conservation de la biodiversité, d’atténuation et d'adaptation au changement climatique d'appui à l’amélioration des systèmes de production agro-sylvo-pastotrales. -
Les contraintes entomologiques de la culture du niébé et leur mode de gestion par les producteurs dans les régions de Maradi et Zinder au Niger
Le niébé est une culture alimentaire et socioéconomique importante en Afrique de l’Ouest. Cependant, son rendement est bas en raison de la pression des bioagresseurs. Cette étude a été conduite auprès des producteurs du niébé pour recenser les principales contraintes entomologiques et les méthodes de lutte utilisées. Des focus groupes ont été organisés avec des groupes de 25 à 35 producteurs dans 20 villages des régions de Maradi et Zinder. Il ressort que le niébé occupe les 1/3 des surfaces cultivables et l’association mil-niébé est pratiquée par 47,4% des producteurs. Le puceron Aphis craccivora Koch et la punaise brune Clavigralla tomentosicollis Stal sont les principaux ravageurs évoqués par 80% des villages enquêtés. Maruca vitrata Fabricius n’est pas connu par 83% des répondants. Pour la gestion de ces ravageurs, 37,25% des producteurs ne font rien, 32,2% utilisent la lutte chimique avec les pesticides de synthèse. Le biopesticide à base des extraits de grains de neem est connu par 53% des répondants, mais son mode de préparation est méconnu par 69,8% des répondants. Ces informations vont contribuer à l’élaboration d’un programme pour l’amélioration de la productivité du niébé et la réduction de la pauvreté rurale au Niger. -
Guide de bonnes pratiques de gestion durable des terres et des eaux
Le Niger a connu une série de crises alimentaires (1973, 1984, 2001, 2005, 2010) qui est la révélation d’un ensemble de facteurs dont les plus importants sont : la tendance à l’assèchement du climat, la forte croissance démographique (3,3%) largement supérieure à la croissance agricole (estimée à 2,5%) conduisant à une pression de plus en plus forte sur l’environnement. La combinaison de tous ces facteurs aboutit inéluctablement à la modification des équilibres écologiques et à la dégradation des terres. Cela a débouché sur une exploitation abusive des terres parfois au-delà des capacités réelles des écosystèmes avec pour conséquences une perte considérable de leur potentiel productif. Le maintien de ces équilibres fragiles est cependant indispensable pour la conduite de toutes les activités socio-économiques des populations rurales. L’économie rurale constitue le principal levier de la subsistance des populations rurales, à travers l’agriculture, l’élevage, la pêche et l’exploitation forestière.