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Insécurité Alimentaire des Ménages Agricoles et Stratégies de Résilience au Sahel : Cas de la Vallée de Goulbi Maradi, Niger
La présente étude met en évidence la problématique de l’insécurité alimentaire ainsi que l es stratégies adoptées par les ménages agricoles pour une résilience face aux chocs. Elle a été conçue à travers les recherches documentaires, les visites du terrain ainsi que les enquêtes socio-économiques. En outre, cette étude nous a permis d’appréhender les déterminants de l’insécurité alimentaire des ménages de la commune de Tibiri. Ces déterminants ne sont autres que l es facteurs naturel s et humains.Tout de même, l e niveau de l a couverture alimentai re et surtout l es stratégies de résiliences pour rebondi r aux chocs ont été déterminées. De ce fait, les résultats révèlent que 48% des ménages souffrent d’une insécurité alimentaire sévère ; 43% souffrent d’une insécurité alimentaire modérée tandis que 7%sont à risque et seulement 2% sont en sécurité alimentaire. -
Les contraintes entomologiques de la culture du niébé et leur mode de gestion par les producteurs dans les régions de Maradi et Zinder au Niger
Le niébé est une culture alimentaire et socioéconomique importante en Afrique de l’Ouest. Cependant, son rendement est bas en raison de la pression des bioagresseurs. Cette étude a été conduite auprès des producteurs du niébé pour recenser les principales contraintes entomologiques et les méthodes de lutte utilisées. Des focus groupes ont été organisés avec des groupes de 25 à 35 producteurs dans 20 villages des régions de Maradi et Zinder. Il ressort que le niébé occupe les 1/3 des surfaces cultivables et l’association mil-niébé est pratiquée par 47,4% des producteurs. Le puceron Aphis craccivora Koch et la punaise brune Clavigralla tomentosicollis Stal sont les principaux ravageurs évoqués par 80% des villages enquêtés. Maruca vitrata Fabricius n’est pas connu par 83% des répondants. Pour la gestion de ces ravageurs, 37,25% des producteurs ne font rien, 32,2% utilisent la lutte chimique avec les pesticides de synthèse. Le biopesticide à base des extraits de grains de neem est connu par 53% des répondants, mais son mode de préparation est méconnu par 69,8% des répondants. Ces informations vont contribuer à l’élaboration d’un programme pour l’amélioration de la productivité du niébé et la réduction de la pauvreté rurale au Niger.