Cette fiche technique présente l'importance de la production et de la transformation des produits du moringa. Le choix pour planter le Moringa oleifera est double :
1) une multitude de ses produits peut assurer aux femmes des revenus pendant toute l'année.
2) quelques vertus ont des qualités dans le domaine de la propreté et de la santé.
La nigelle cultivée (Nigella sativa L. 1753) ou cumin noir est une plante annuelle de la famille des Renonculacées originaire du sud-ouest de l'Asie. Les graines sont utilisées comme remède traditionnel ou comme épice dans de nombreux pays du monde (particulièrement dans le monde musulman).
Les agricultures africaines étant généralement centrées sur la famille, les productions sont d’abord mobilisées pour assurer les besoins des ménages et ne permettent pas toujours de réaliser les investissements nécessaires à l’amélioration des systèmes de production. En outre, les contraintes des exploitations agricoles africaines, telles que la difficulté d’acquisition des intrants, le recours à l’énergie
humaine et, parfois, à l’énergie animale, concourent à en limiter la productivité. Pourtant dans bien des situations, les paysans innovent, diversifient leurs productions et valorisent de nouvelles opportunités de commercialisation liées à l’accroissement de la demande des villes.
Détérioration des aliments : causes, effets et prévention, les étapes de préparation de la conservation. les différentes technique de conservation des aliments. structuration de la vente des produits conservés
L’agriculture de conservation, nom qu’on a finalement donné à ces nouvelles orientations de production agricole, était née. L’AC (écrit également ACS pour agriculture de conservation des sols), en résumé, ce sont donc les principes suivants : - Le non labour (arrêt de la charrue ; le travail du sol est simplifié, cela va des TCS au pur semis direct SD). - L’implantation de couverts végétaux d’interculture. - Une rotation diversifiée avec le plus possible d’associations végétales (dans le temps et dans l’espace). Aujourd’hui, la tendance va vers une évolution de la terminologie en préférant parfois parler d’agriculture régénérative.
L'exploitation agricole durable à petite échelle en zone urbaine. Etudes de terrains, de risques et des potentialités des cultures urbaines. Mobilisation et entretien des eaux et aspects sociaux économiques
« Combien ça coûte de produire un hectare de blé tendre en bio ? Et un hectare d’abricotier ? De grenache ? ». Tout conseiller ou animateur a entendu au moins une fois ce genre de question, posée à juste titre par tout agriculteur qui se renseigne sur l’agriculture biologique. Nous aurions aimé apporter au travers de ce recueil une réponse unique et définitive, mais elle n’aurait pas tenu compte de la complexité des systèmes régionaux et de leur contexte particulier. Les références technico-économiques proposés ici offrent toutefois un éclairage utile et des bases de réflexion indispensables avant et après une conversion bio. Réflexion qui peut déboucher sur d’autres questions liées à l’organisation de l’exploitation ou à l’assolement ou aux débouchés commerciaux… Ce recueil de fiches de coûts de production est le fruit de l’observation et de l’analyse de cas concrets depuis 2012. Les experts sollicités sont conseillers en Chambres d’agriculture ou référents techniques régionaux.Les données présentées ont fait l’objet d’une validation par des techniciens spécialisés et/ou des agriculteurs pour constituer un outil d’aide à la décision le plus fiable possible.
Les plantes à parfum (PàP) et les plantes aromatiques (PA) biologiques représentent en 2011 un peu plus de 1 800 hectares sur la région Provence-Alpes-Côte d’Azur.
La majorité des plantes à parfum et plantes aromatiques est cultivée dans les Alpes de Haute-Provence et le Vaucluse.
Aujourd’hui, les maraîchers des Alpes-Maritimes rencontrent des difficultés
avec le mildiou du basilic principalement en période d’été ou de changement
climatique.
De plus, le nombre de protections chimiques diminue d’années en années. Pour répondre à la demande des producteurs bio et conventionnels, une expérimentation au CREAT et un suivi chez un producteur en bio ont été réalisés en 2017, à travers le projet Is@m.
Ce présent guide porte sur Alt’Carpo, une méthode de protection alternative contre le carpocapse basée sur l’utilisation de filets qui établissent une barrière physique autour des arbres.
En cultures pérennes et plus particulièrement en arboriculture, on recherche d’abord à maintenir un milieu biologiquement actif avec un équilibre sol/plante garantissant une croissance puis une fructification optimale. Les vergers n’exportent que peu d’éléments minéraux comparativement aux cultures annuelles, seuls les besoins en potassium sont élevés.
Ce guide porte sur le poivron (Capsicum annuum L.), qui est une plante de la famille des Solanacées, il est de la même espèce que le piment cultivé mais est issu de la sélection de variétés dites "douces".
L’utilisation des engrais et amendements organiques en agriculture biologique repose sur le règlement communautaire (CE) n°889/2008 comprenant une liste «positive» dont le principe est que seuls les produits qui y sont listés, sont autorisés, les autres étant par défaut interdits. L’utilisation de ces produits ne doit cependant pas conduire à négliger l’entretien des principales propriétés du sol.
Olivier, Thierry et Jean Marie sont producteurs de plantes en pot à Fréjus. Jean-Marie, qui gère l’aspect production, est en recherche constante de solutions innovantes transposables à l’entreprise pour réduire l’utilisation des produits phytosanitaires. Aujourd’hui les traitements fongicides sont rares et l’introduction d’auxiliaires dans les cultures a permis de diminuer les traitements insecticides
Le présent guide présente en introduction les relations entre les exploitations agricoles et leur milieu naturel, économique, social.
Il précise également la démarche nécessaire d’identification et de validation de pratiques dans les différents contextes avant leur diffusion.
Des fiches supplémentaires viennent étoffer les différentes parties du guide, notamment sur la protection phytosanitaire en arboriculture, la gestion de la fertilité du sol et les légumineuses dans les systèmes de cultures.
Ce présent guide a pour objectif de fournir des informations de base sur la
mise en place d’une installation piscicole à petite échelle en vue de satisfaire les besoins quotidiens en protéines.
Ce guide a pour objectif de faire connaître les SCV à un public élargi
• Vulgariser et contribuer à la diffusion des résultats issus de la Recherche
& Développement sur l’agroécologie
• Donner aux lecteurs une base de connaissances et des références pour
de plus amples investigations
• Présenter des études de cas destinées à donner aux lecteurs des
exemples concrets de projets réussis de mise en place de SCV dans les
pays du Sud
• Sensibiliser les acteurs locaux et les décideurs à ce système de culture
• Alimenter les prospectives de diffusion des SCV
Ces fiches sont destinées aux conseillers techniques et animateurs ayant besoin de références techniques sur les amendements organiques :
- Quel est le rôle des matières organiques dans le sol ?
- Pourquoi et comment les utiliser ?
- Auprès de quel fournisseur s’approvisionner ?
- Quelles sont les contraintes réglementaires de la
fertilisation biologique ?
- Comment pratiquer le compostage ?
Ce présent guide porte sur l'apiculture et présente une abeille, si peu connue, les produits de la ruche et parle des dangers qui menacent cet insecte essentiel et si symbolique…
Ces fiches ont pour objectif d’éclairer le maraîcher débutant sur la programmation des mises en culture, puis de l’aider à réaliser les différents travaux d’entretien depuis la fertilisation jusqu’à la vente. Elles peuvent aussi aider l'‘apprenant à élaborer son projet d’installation, en apportant un complément aux connaissances de base acquise par ailleurs.
Le présent guide porte sur les ravageurs, qui sont des organismes qui causent des dégâts aux plantes cultivées, aux stocks alimentaires ou au bois d’oeuvre et de construction.
Cette présentation évalue la faisabilité de la mise en place technique et pratique d’une culture de courge derrière un engrais vert préalablement couché
En agriculture et encore davantage en agroécologie, il est intéressant de valoriser certaines substances naturelles pour les cultures. C’est le cas notamment des substances contenues dans les Préparations Naturelles Peu Préoccupantes (PNPP) définies par la Loi d’Avenir Agricole.
Ce guide est une synthèse pratique de connaissances sur le manguier, intégrant notamment celles acquises au cours des trois dernières années par le projet “Approche intégrée de la filière mangue à La Réunion”.
Ce guide présente les principaux insectes et acariens rencontrés sur les cultures maraîchères, fruitières et vivrières de Polynésie française. Il fournit des informations pour une reconnaissance visuelle des ravageurs ( = nuisibles, qui causent les dégâts) et des auxiliaires ( = utiles, qui tuent les ravageurs)
Ce présent guide porte sur les détails des techniques de production propres au chou pommé celles-ci n’étant guère éloignées de celles employées pour les choux chinois (Pak-choï et Pe-Tsaï).
Le présent document porte sur l'enherbement. La recherche de nouvelles pratiques agricoles durables est basée sur l’intégration de systèmes culturaux. Il s’agit donc de tenter d’utiliser toutes les ressources sur une parcelle en s’aidant des cultures associées ou en rotation ou encore des matières premières disponibles à proximité de l’exploitation.
PHYTO’AIDE est un outil d’aide à la décision évaluant les risques de transfert des pesticides vers l’environnement. Il permet à l’agriculteur d’identifier les pratiques culturales à risque en fonc-tion du pesticide utilisé et de ses conditions d’utilisation. Il va ainsi lui permettre de prendre des décisions techniques afin de limiter les risques de pollution.
Ce document a été rédigé à partir des informations recueillies en 2014 lors de 18 entretiens socio-techniques d’éleveurs de volailles de chair biologiques en filières longues (8 éleveurs) et courtes (10 éleveurs), en Bretagne, Pays de la Loire et Drôme. L’objectif de ces enquêtes, sans être représentatifs des types d’élevage, était de montrer la diversité des situations et des pratiques autour de l’élevage de volailles de chair biologiques.
La réédition suivante a pour objectif de fournir des exemples de méthodes
de luttes alternatives contre les ravageurs des cultures :
• Itinéraires techniques et méthodes culturales adaptées
• Mise en place d’une biodiversité fonctionnelle favorable à la
présence d’auxiliaires
• Traitements avec des produits homologués en bio
En règle générale, il faut retenir que plus la plante sera vigoureuse au
départ moins elle sera sensible aux ravageurs.
Cela signifie :
• de bonnes conditions lors du semis pour assurer un démarrage
rapide
• un bon fonctionnement du sol (vie du sol et fertilité)
• pas de déséquilibre favorisant le développement d’un ravageur
Ce guide a pour but d’aider les observateurs intervenant dans le cadre de la surveillance biologique du territoire (SBT) pour la production des bulletins de santé du végétal (BSV) en grandes cultures et dans la région Pays de la Loire, en regroupant en un seul ouvrage tous les éléments nécessaires à leur mission d’observateur
Le miel est une denrée alimentaire, et à ce titre, ne doit pas présenter de dangers pour le consommateur. En tant que producteur de denrées alimentaires, l’apiculteur est responsable des produits qu’il commercialise et doit mettre en œuvre tous les moyens nécessaires pour que ce produit soit sain. L’apiculteur est libre des moyens qu’il emploie pour atteindre cet objectif. L’apiculteur a également intérêt à connaître le mieux possible son produit (arômes, origine florale…).
Le Guide des bonnes pratiques apicoles a pour objectif de proposer à chaque apiculteur des bonnes pratiques de gestion de son cheptel visant à préserver la santé de ses colonies et sa propre santé tout en contribuant à assurer la sécurité sanitaire et la traçabilité des produits qu’il génère (produits de la ruche et d’élevage).
Le Guide des bonnes pratiques apicoles a pour objectif de proposer à chaque apiculteur des bonnes pratiques de gestion de son cheptel visant à préserver la santé de ses colonies et sa propre santé tout en contribuant à assurer la sécurité sanitaire et la traçabilité des produits qu’il génère (produits de la ruche et d’élevage).
Le Guide des bonnes pratiques apicoles a pour objectif de proposer à chaque apiculteur des bonnes pratiques de gestion de son cheptel visant à préserver la santé de ses colonies et sa propre santé tout en contribuant à assurer la sécurité sanitaire et la traçabilité des produits qu’il génère (produits de la ruche et d’élevage).
Le Guide des bonnes pratiques apicoles a pour objectif de proposer à chaque apiculteur des bonnes pratiques de gestion de son cheptel visant à préserver la santé de ses colonies et sa propre santé tout en contribuant à assurer la sécurité sanitaire et la traçabilité des produits qu’il génère (produits de la ruche et d’élevage).
Le Guide des bonnes pratiques apicoles a pour objectif de proposer à chaque apiculteur des bonnes pratiques de gestion de son cheptel visant à préserver la santé de ses colonies et sa propre santé tout en contribuant à assurer la sécurité sanitaire et la traçabilité des produits qu’il génère (produits de la ruche et d’élevage).
Le Guide des bonnes pratiques apicoles a pour objectif de proposer à chaque apiculteur des bonnes pratiques de gestion de son cheptel visant à préserver la santé de ses colonies et sa propre santé tout en contribuant à assurer la sécurité sanitaire et la traçabilité des produits qu’il génère (produits de la ruche et d’élevage).
Ce guide est destiné à tout apiculteur qui produit du miel extrait ou en rayons et/ou du pollen et/ou de la gelée royale, quel que soit son niveau de production. Ce type d’activité doit être considéré comme relevant de la production primaire hormis le séchage du pollen. Cependant, ce guide ne s’adresse pas à l’apiculteur qui produit uniquement pour sa consommation personnelle.
Cet ouvrage traite de l'anatomie, de la physiologie, des techniques d'élevage, des productions et des principales maladies des troupeaux d'ovins tropicaux, principalement en Afrique (sauf l'Afrique du Sud)
La mouche du chou a été introduite en Amérique du Nord probablement au début des années 1800 et elle est maintenant retrouvée partout au Canada. Cette espèce produit de 3 à 4 générations par année. Au Québec, les adultes provenant des pupes hibernantes émergent du sol de la fin avril à la mi-mai. Ceux-ci peuvent parcourir plusieurs centaines de mètres par jour pour trouver une plante-hôte. Au moment de la ponte, les œufs sont généralement déposés dans le sol à proximité de leurs plantes-hôtes, sur la tige de celles-ci ou sur le sol directement
Les larves de la mouche du chou et les chenilles de divers papillons provoquent les principaux dégâts d’insectes en
culture biologique de chou, et peuvent être responsables d’importantes pertes économiques. Cependant, une vigilance accrue et divers moyens de lutte permettent de limiter ou éviter ces dégâts. Les altises, pucerons et aleurodes peuvent également demander une attention particulière. Vous trouverez dans cette fiche quelques points de vigilance concernant les principaux ravageurs du chou.
Les pesticides éliminent les ravageurs, mais aussi leurs ennemis naturels, et une utilisation excessive peut présenter des dangers pour les agriculteurs, les consommateurs et l’environnement.
La première ligne de défense est un écosystème agricole sain..
Guide est réalisé par la fédération régional de défense contre les ennemies de culture (FREDEC) Nord-Pas-De-Calais , dans les cadres des actions du GRAPPE Nord-Pas-de-Calais
La tomate est une des cultures les plus répandues au monde. En 2005, l’Union Européenne (EU) était le deuxième plus grand producteur (derrière la Chine) avec une
production annuelle de 17 millions de tonnes (FAOSTAT, 2007). En 2005, les Européens ont consommé 15 millions de tonnes de tomates fraîches, dont 90% produites dans l’UE. En 2004, les données publiées dans un rapport Européen sur les
résidus de pesticides dans les fruits et légumes ont montré que 1% des échantillons
de tomates dépassent les Limites Maximales de Résidus (LMR). Le processus de
biodégradation des pesticides est plus long au niveau du sol qu’au niveau des cultures.
Dans ce guide on parle de la fertilisation et du but principal des plantes, qui est de remplacer les éléments nutritifs soustraits au sol et exportés avec les récoltes, ainsi que de compenser les pertes d’éléments nutritifs occasionnées par ailleurs. Une fertilisation répondant aux besoins des cultures constitue la base d’une production durable de légumes de qualité (Finck 1979). Le développement qualitatif dépend impérativement de la disponibilité de chaque élément nutritif en quantité optimale, tout au long de la culture.
Ce manuel a été préparé dans le but de fournir une approche concertée en ce qui concerne les exigences qui étayent la production des denrées alimentaires par des méthodes biologiques ainsi que l'étiquetage et les allégations à leurs sujet. L'agriculture biologique fait partie d'un large éventail de méthodes qui soutiennent l’environnement. Les systèmes de production biologiques reposent sur des normes spécifiques et précises dont l'objectif est de réaliser les agrosystèmes les meilleurs possible qui demeureront durables sur le plan social,écologique et économique. Des termes tels que "biologique" et "écologique" sont également employés pour tenter de définir plus clairement le système biologique.
Le document fournit des définitions d'engins de pêche de toutes sortes, groupés par catégories, selon la classification conforme à la norme reconnue sur le plan international (CSITEP), recommandé par le CWP et la FAO. Ces définitions et cette classification s'appliquent sur une base mondiale à toutes les pêcheries, maritimes ou continentales, à petite, moyenne et grande échelle. Des description concises, completées par des illustrations simples et des exemples choisis de plans d'engins de pêche, visant à fournir une information suffisante, même aux non spécialistes, pour identification et une classification convenable de tous les types d'engins de pêche. On espère que le document sera utile, bien qu'à des niveaux différents et au moins comme référence, aux statisticiens, économistes, administrateurs, biologistes, enseignants, vulgarisateurs de pêches, etc.
La transformation de l’oignon afin d’augmenter la valeur ajoutée dans cette filière est un thème qui revient systématiquement dans les rencontres, réflexions, plans d’action ou documents de projet. Pour l’oignon, il est essentiellement question « de séchage ». Le RECA a effectué une petite recherche sur les produits transformés obtenus en France à partir de séchage des oignons. Il s’agit d’oignons déshydratés. C’est juste pour avoir une idée sur ces produits, leurs utilisations et comment ils sont fabriqués.
L'accès à l'information s'est améliorée ces dernières années. Il demeure néanmoins problématique pour les professionnels de terrain, et surtout pour ceux qui travaillent loin des centres urbains. Leur métier a également profondément évolué. La conception de cette nouvelle version du Memento de l'agronome a tenu compte de ces deux constats.
Ce document présente le rapport de la Consultation d’experts sur les problèmes juridiques liés à la CITES et aux espèces aquatiques faisant l’objet d’une exploitation commerciale. La Consultation d’experts s’est tenue à Rome (Italie), du 22 au 25 juin, suite à une décision de la vingt-cinquième session du Comité des pêches de la FAO (COFI) qui a jugé nécessaire de convoquer une consultation d’experts pour examiner deux questions concernant la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).
Le CIDR, avec ses partenaires (dont ICD et ETD) travaille depuis 1997 au Mali, au Togo, au Bénin et au Burkina Faso sur la structuration des filières agricoles grâce au modèle ESOP (entreprises de services et organisations de producteurs). Ils ont développé depuis une expertise enrichissante sur la façon dont les agriculteurs familiaux peuvent accéder aux marchés urbains et accroître leur capacité à nourrir les villes grâce à la structuration et au marketing.
Un développement économique et social équilibré et durable s’appuie, dans ses premières étapes, sur une agriculture solide. Cela implique l’injection de capitaux très importants, impliquant une montée en puissance du crédit agricole. La plupart des études montrent que l’inadéquation entre l’offre et la demande de crédit agricole est l’une des raisons de la faiblesse de la productivité agricole dans les pays en développement, particulièrement en Afrique. Ce sujet a fait l’objet de plusieurs publications de l’Agence française de développement (AFD) et de la Fondation pour l’agriculture et la ruralité dans le monde (FARM). Il était au cœur d’un atelier technique organisé par l’AFD en février 2015, réunissant seize dirigeants d’institutions dévolues au financement de l’agriculture en Afrique subsaharienne, au Maghreb et dans les Caraïbes. La présente Note présente une synthèse de ces différents travaux et études.
Voici une présentation des oignons qui étaient en vente dans une grande surface française (magasin) au mois de mai 2012, avec leurs provenances et leurs prix.
On dit qu’une variété ou d’une plante qu’elle est du « domaine public » ou qu’elle est « libre de droit » lorsqu’elle n’est pas couverte par un droit de propriété intellectuelle (certificat d’obtention végétale – COV pour les variétés - ou brevet pour les plantes )1. En pratique, cela signifie qu’ il est possible de cultiver et de reproduire librement les semences qui en sont issues, sans payer l’obtenteur ni même l’en avertir.
L’approche de gestion dynamique de la biodiversité cultivée pratiquée avec les semences paysannes est globale. Les étapes de conservation, de sélection et d’utilisation de la semence sont menées conjointement dans les fermes et les jardins par des paysan·ne·s, des jardinier·ère·s et des artisan·e·s semencier·ère·s qui travaillent en réseau.Les différents cadres réglementaires actuels (commercialisation, droits de propriété, normes sanitaires, biosécurité...) ont été pensés pour le développement d’une filière industrielle après la seconde guerre mondiale. Ils ne sont pas adaptés à cette approche dynamique et décentralisée dans
les fermes et les jardins. On constate que les différentes règles en place ne favorisent pas la diversité des pratiques nécessaire au maintien durable de la biodiversité cultivée.
Le secteur de la commercialisation des matériels de reproduction et des plants fruitiers est aujourd’hui réglementé au niveau européen par quatre directives : la directive 2008-90 et ses trois directives d'application datant de 2014. Elles édictent les conditions de production, de qualification et/ou certification, d'étiquetage, d'enregistrement des fournisseurs pour les matériels de reproduction et les plants fruitiers.