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Conseiller en maraîchage / Cas pratiques (4) Attaques sur tomates
Cette note est un cas pratique de visite sur un site maraîcher. Elle est destinée aux conseillers maraîchers (OP, services techniques, GSC, …). Il s’agit d’une visite auprès des producteurs de tomate de Bourboukabé à 15 km au nord de Niamey. Dans ce village, les producteurs pratiquent la culture de la tomate depuis plus de 25 ans, avec différents cycles de production adaptés aux différents terrains disponibles. Le premier cycle de production correspond à des semis en pépinière au début du mois d’août et une récolte qui commence en octobre alors que les prix sur le marché de Niamey sont encore élevés (15.000 à 18.000 F le panier de 32 kg). C’est une production économiquement importante pour ces producteurs. La production se fait sur des sols sableux de chaque côté de la vallée qui est encore inondée. -
Premier essai de présentation des différents produits locaux transformés à base de céréales
Dans cette note, les produits pris en compte sont ceux développés par les groupements féminins et les petites entreprises. Les produits sont très variés et cette note devrait permettre de mieux de retrouver dans cette diversité des composants et des modes de préparation. Les céréales sont les aliments les plus transformées à Niamey : mil, riz, maïs, sorgho, fonio et blé
Les céréales sont les aliments les plus transformées à Niamey : mil, riz, maïs, sorgho, fonio et blé. Ces céréales sont transformées en toute sorte de produits finis, prêts à la consommation et faciles à préparer : semoules, couscous, farines, produits roulés (grumeaux, dégué), etc. Ces produits sont disponibles dans les alimentations, supermarchés, boutiques de quartier, etc.
- Qu’est-ce qu’un produit local transformé ?
- Les farines, semoules et brisures
- Couscous et dégué
- Ce que font les transformatrices et leurs appellations en français
- Les appellations locales
Cette note a été rédigée dans le cadre d’un partenariat entre le RECA et l’Agence luxembourgeoise pour la Coopération au Développement (LuxDev). -
Evolution du prix de gros du piment sur trois ans au marché de Niamey Djémadjé
Le suivi des prix de gros des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en avril 2015 (la semaine 17). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 49 (décembre) de l’année 2018. Les informations présentées portent sur trois ans et demi.
Globalement, la production de piment du Niger est présente sur les marchés de Niamey pendant la saison sèche froide (à partir de décembre) et pendant la saison sèche chaude jusqu’à la saison des pluies (mi-juillet).
Toutes les quatre années présentent des profils assez semblables avec des prix bas de septembre à décembre (autour de 10.000 F le sac), une légère augmentation pendant la période de janvier à avril (15.000 à 20.000 F par sac), puis une forte augmentation progressive pour atteindre un pic autour de 70.000 F le sac entre mi-juin et fin juillet suivant les années. Le prix diminue ensuite jusqu’en septembre où se il retrouve au plus bas. -
Evolution du prix du poivron pendant quatre ans sur les marchés de gros de Niamey
Si en 2015, pendant quelques semaines, du poivron du Nigeria s’est vendu sur le marché de Djémadjé à Niamey, cela n’a plus été le cas à partir de 2016. De 2016 à 2019, les poivrons vendus à Niamey viennent du Niger, essentiellement des sites de production autour de Niamey ou du Burkina Faso. Le poivron du Niger était présent 30 semaines sur 52 au cours de l’année 2016, en début d’année jusqu’au mois de mai puis à partir d’octobre jusqu’à la fin de l’année. Il était absent du marché de juin à mi-octobre. En 2017 et 2018, le poivron du Niger était présent pendant 35 semaines sur 52, de janvier à juillet, puis à partir de novembre. En 2019, le poivron du Niger est présent pendant les 7 premiers mois de l’année et ne réapparait pas novembre. Il faudra attendre janvier 2020 pour qu’il revienne sur le marché. Il n’aura été présent que 28 semaines en 2019. -
Evolution des prix de gros du moringa sur les 5 dernières années sur le marché de Djémadjé / Niamey
Cette note présente l’évolution des prix moringa sur le marché de Djémadjé (Niamey) depuis avril 2015 (semaine 17) à mars 2020 (semaine 10) et une comparaison des prix sur les cinq périodes de Ramadan.
Les prix sont fournis par des « informateurs » qui sont des professionnels de la commercialisation des produits maraîchers et travaillent depuis plusieurs années avec le RECA.
Le moringa commercialisé sur les marchés de Niamey est produit principalement dans la ceinture maraîchère de Niamey (Région de Niamey et Région de Tillabéri), dont une grande partie sur la rive droite du fleuve. Il n’y a pas d’importations des pays voisins. -
Evolution des prix de gros de la tomate et du piment pendant la période du Ramadan sur le marché Djémadjé (Niamey)
La période du Ramadan peut être considérée comme une période de « prix sensibles ». Les augmentations des prix des denrées alimentaires sont mal vécues par les consommateurs et les commerçants spéculateurs montrés du doigt. Cette année 2017, comme les autres années, la tomate a défrayé la chronique. Les réseaux sociaux ont débordé de plaintes des consommateurs sur une tomate difficilement accessible. Cette note fait le point sur les prix de gros de la tomate et du piment et leurs provenances sur le marché de Djémadjé au cours des trois dernières périodes de Ramadan. -
L'acarien vert du manioc : Une autre menace pour la production de manioc au Niger
Lors d'une prospection sur les ravageurs du manioc dans la communauté urbaine de Niamey, nous avons constaté l'existence de l'acarien vert du manioc. Ce ravageur est reconnu comme des facteurs limitants les plus importants à la production du manioc en Afrique. Cette fiche est rédigée pour sensibiliser les acteurs de la filière manioc sur le danger qui plane sur cette culture, surtout en ces moments où l’État s’investit pleinement dans l'opération bouture de manioc qui augmente substantiellement les superficies emblavées : ce qui pourrait aider à augmenter le revenu des producteurs et à lutter contre l'insécurité alimentaire dans le pays. -
Évolution du prix de gros de la tomate sur la période 2018 à 2021 sur le marché de Niamey (Djémadjé)
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015. Les informations présentées dans cette note concernent les quatre dernières années (2018-2021). Les prix sont fournis par des « informateurs » qui sont des professionnels de la commercialisation des produits maraîchers, des grossistes ou des collecteurs. Le prix relevé est un prix de vente en gros sur les marchés de Niamey. C’est donc le prix d’achat au producteur + le transport + la marge du collecteur plus la marge du grossiste. -
Du pain composé avec moins de blé importé et plus de farines locales, actuellement un espoir déçu ?
Pourquoi cette note ? Le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) a demandé au Centre d’appels du RECA de préparer une émission radio sur le « pain composé », un pain associant de la farine de blé (importée) avec des farines locales (mil, sorgho ou niébé). Pour préparer cette émission l’équipe technique du RECA a commencé par faire le tour des boulangeries dont le personnel a été formé grâce à l’appui du PPAAO pour la fabrication de pain composé. Cette note présente les premières observations faites dans le cadre de ce travail.
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Analyse de la rentabilité économique de la fabrication du gabou auprès d’une femme transformatrice à Niamey
Le Gabou est l’un des condiments locaux les plus commercialisés à Niamey. Il constitue le plus souvent le produit phare de certaines transformatrices. Il est en lutte sur les marchés avec les bouillons cubes. L’objectif de cette note est d’analyser la rentabilité économique de la fabrication du Gabou et voir la possibilité d’accroitre la production ainsi que la consommation, afin de diminuer la consommation des bouillons cubes. Cette note a été rédigée suite à une visite d’une femme transformatrice. Elle utilise uniquement l’oignon Violet de Galmi qu’elle achète sur le marché de Katako à Niamey. -
Conseiller en arboriculture : deux ennemis du papayer présents dans la Région de Niamey
Le papayer (nom scientifique Carica papaya) est une plante fruitière de plus en plus cultivée dans la Région de Niamey et aussi dans les communes limitrophes (Région de Tillabéri), notamment les différentes variétés hybrides proposées par plusieurs sociétés semencières. -
Diagnostic de l’agrobusiness dans l’aire périurbaine de l’agglomération de la ville de Niamey (Niger)
Cette note présente les conclusions de l’étude, réalisée par un stagiaire de l’Institut Pratique du Développement Rural (IPDR) de Kollo, portant sur les exploitations de l’agrobusiness, à proximité de la ville de Niamey. L’étude, qui s’est déroulée entre les mois de juin et d’aout 2020, a permis d’interroger 23 exploitants de l’aire urbaine de Niamey répondant aux caractéristiques de l’«agrobusiness », afin de mieux les caractériser. -
De nouvelles attaques sur le riz dans les périmètres irrigués le long du fleuve Niger : des vers de terre incriminés
Si pour la majorité des agronomes les vers de terre sont des animaux bénéfiques pour les sols et les plantes, il existe plusieurs espèces de vers de terre qui sont impliquées dans de attaques du riz dans certaines régions du monde comme l’Australie, l’Inde, les Philippines et l’Afrique du Sud. L’espèce la plus impliquée dans ce genre d’attaques appartient au genre Eukerria. Mais il semble que ces vers sont incapables de se nourrir directement sur les plants de riz, car elles n’ont pas de pièces buccales masticatrices. -
Agri ou agro business autour de Niamey / Typologie des exploitations
Dans les périphéries de Niamey, la mode est à l’acquisition de « jardins ». Ces acquéreurs ne sont pas des exploitants agricoles mais des urbains dans la majorité de cas exerçant une activité économique non liée à l’agriculture. Et ces derniers se lancent dans cette activité de façons spontané avec des investissements assez importants et du matériel moderne répondant à la production agricole (château d’eau, pompe solaire, système d’irrigation, tracteur...etc.) -
Pratique des producteurs pour la culture de l'amarante
L’amarante est reconnue pour être un légume extrêmement productif et nutritif, et facile à cultiver. C’est probablement le légume-feuilles le plus productif des tropiques. Son excellente valeur nutritionnelle en fait un légume important pour l’alimentation humaine, tant pour l’autoconsommation que comme légume vert bon marché sur les marchés des villes. -
Une start-up nigérienne propose de la tomate de Doguéraoua, du paprika (poivron rouge de Diffa) et de l’ail d’Agadez dans un sachet dose de 10 g pour remplacer le concentré de tomate ou les bouillons cube de l’agro-industrie mondiale
L'agro-industrie, se développe de plus en plus au Niger. ZOULADANI Fatiha est une jeune Ingénieure Agroalimentaire Option Qualité, Environnement et Sécurité Sanitaire des aliments à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (Maroc). Elle est spécialisée en contrôle de qualité des aliments. Elle est lauréate de deux prix lors des concours universitaires au Maroc sur l’innovation : 1er prix CURI (Centre Universitaire Régional d'Interface) pour son projet culture de la tomate sous serre et le 2èmeprix lors d’un concours organisé par les étudiants Nigériens au Maroc. Elle a effectué un stage en pisciculture à AIN Aghbal dans la ville d’Azrou puis dans l’industrie agroalimentaire à Coca-Cola (stage interrompu à cause du Covid-19). A la fin de ses études, de retour au pays, elle effectua plusieurs stages à AKAKOS puis à la SEEN et à Niger Lait. -
Fiche sur la fabrication de Labdourou / Toukoudi à base de mil au Niger
Le Labdourou ou Donou en Zarma, Toukoudi en Haoussa, Tchoball en Fulfuldé, est un produit fabriqué à base de la farine de mil décortiqué mélangé avec des épices, du sucre, du lait ou produits laitiers, des dattes et du sucre. Il est appellé Ko-donou lorsqu’on ajoute la pulpe du fruit du baobab (en Zarma ko) dans la préparation. Sur le marché, on trouve le Labdourou non fermenté. Le Labdourou est très apprécié surtout pendant le mois de ramadan. Il se consomme avec de l’eau froide ou avec des glaçons. -
Les jachères dans le bassin d'approvisionnement en bois de la ville de Niamey
Les formations arbustives des plateaux de l’ouest nigérien sont, depuis de nombreuses années, la principale source d’approvisionnement en bois-énergie des populations rurales et urbaines. Niamey consomme près de150 000 t de bois par an (PROJET ÉNERGIE II, 1996). Le principal facteur de dégradation des peuplements ligneux n’est pas seulement dû à ce prélèvement mais aussi à l’extension des défrichements agricoles destinés couvrir les besoins alimentaires d’une population sans cesse croissante. -
Visite de la ferme d’un jeune entrepreneur de Niamey
[Particularité : nourrir volaille et petits ruminants autrement]Cette note a été élaborée après la visite d'un jeune entrepreneur qui s'est lancé dans la production d'aliment bétail, l'élevage de volaille et les petits ruminants. -
Prix de gros des produits maraichers sur les marchés de Niamey
Ce travail de suivi des prix de gros sur les marchés est réalisé de manière hebdomadaire par le RECA sur les principaux marchés de gros de Niamey (Djémadjé, Katako et Harobanda). Les prix relevés sont ceux des unités de mesure ou conditionnement utilisées pour la vente en gros. Il s’agit de cartons, de paniers dénommés « tchila », de sacs de différentes tailles ou de caisses en bois. -
Lutte biologique : le Sida cordifolia a un ennemi sur les plateaux de l’Ouest (Région de Tillabéri – Niamey)
Sida cordifolia, la plante envahissante par excellence, qui peut couvrir des terroirs entiers, à perte de vue… L’espèce Sida cordifolia était présente dans la végétation naturelle du Niger, avec une répartition spécifique faible. Depuis plus d’une décennie, cette herbacée, peu consommée par les animaux, colonise les jachères, les aires de pâturage en voie de dégradation et les couloirs de passage dans les zones agricoles et agropastorales. -
La Peste des Petits Ruminants (PPR) au Niger
Pour la peste des petits ruminants, 22 foyers ont été recensés dans les régions d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri, Niamey et Zinder, avec une prédominance dans les régions de Tillabéri et Niamey (6 foyers pour chacune). Ces foyers ont concerné un effectif de 3 214 têtes, avec 743 animaux malades et 377 décès soit un taux de mortalité de 12% des effectifs concernés et un taux de mortalité de 51% des animaux malades. Généralement pour toute maladie, les symptômes sont caractéristiques : c’est d’abord que l’animal n’a pas un comportement normal, c’est à dire l’animal cesse de manger et il est toujours derrière quand ils vont au pâturage. Ces signes sont classiques et ils demandent que l’éleveur se rapproche du vétérinaire. -
Fiche technique sur la transformation du lait local en yaourt brassé
À Niamey, la capitale du Niger, le yaourt brassé se distingue comme le produit laitier le plus couramment fabriqué parmi les unités de transformation laitières. Cette popularité témoigne de son attrait auprès des consommateurs locaux. C'est pourquoi, dans cette note, notre attention est spécifiquement orientée vers la fabrication du yaourt brassé à partir du lait local. Nous allons décrire le matériel nécessaire, les matières premières utilisées, ainsi que les différentes étapes de sa fabrication à petite échelle. -
Awara, un aliment riche en nutriments, prisé par les jeunes
Awara est un aliment au profil nutritionnel important. Il est préparé
à base de graines de soja (appelées « waken awara » en langue
haoussa) importé du Nigeria.
L’awara est souvent dégusté au petit déjeuner ou en collation entre
les repas dans du pain et assaisonné avec une sauce à base de tomate,
d'oignon, de piment vert, etc.
Le soja est une légumineuse constituée d’une source importante de
protéines végétales de haute qualité, ce qui en fait une option
nutritionnelle appréciée, notamment pour ceux qui suivent un régime faible en protéines animales ou cherchent à diversifier leur apport protéique. -
Évolution du prix de la patate douce pendant quatre ans (2020 à 2023) sur le marché de Katako à Niamey
Le suivi des prix des produits maraîchers sur les marchés de gros de Niamey a commencé en avril 2015. Cette note présente l’évolution des prix de gros de la patate douce pour la période 2020 à 2023. Ce suivi concerne le marché de Katako. Il est réalisé hebdomadairement auprès de commerçants grossistes. -
Lutter sans pesticides contre les pucerons sur le gombo, comment favoriser les auxiliaires ?
Les pucerons sont des ravageurs pouvant faire de gros dégâts sur le gombo, ils font partie des bioagresseurs des plantes. Les pucerons ont des ennemis naturels que l’on nomme « auxiliaires ». Les auxiliaires sont des organismes utiles aux plantes cultivées, soit en tant que prédateur ou parasite des bioagresseurs des cultures, soit en tant que pollinisateur indispensable à la fécondation de nombreuses espèces de plantes.