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Le conseil aux irrigants en Afrique de l'Ouest
Ce document constitue une base de travail pour les ateliers de lancement du projet APPIA. Il est établi à partir d’entretiens et de documents recueillis dans les 5 pays de la zone d’étude (Burkina Faso, Niger, Mali, Mauritanie, Sénégal).
Il se propose :
-- D’établir une typologie des systèmes existants d’appui conseil aux irrigants,
-- De décrire l’évolution des besoins en appui conseil des irrigants depuis 30 ans,
-- D’envisager, sur la base des expériences acquises, les perspectives du conseil aux irrigants. -
Typologie des systèmes irrigués Afrique de l'Ouest
La typologie suivante a été établie dans le cadre du projet APPIA pour la partie Afrique de l’Ouest. Elle concerne cinq pays sahéliens : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Sénégal. -
Irrigation privée et petites motopompes: Au Burkina faso et au Niger
Ce document analyse les résultats d'une enquète portant sur 115 maraichers répartis sur 8 régions du Burkina Faso. -
Le moringa Oleifera
Cette fiche présente le Moringa un arbre tropical appelé aussi Mouroungeré, Ben aildé, moringa ailé, benzolive, pois quenique, neverdié Famille MORIN GACEAE
la fiche traite des caractéristiques, de l’intérêt alimentaire et de quelques vertus. -
Bonnes pratiques agro-sylvo-pastorales d’amélioration durable de la fertilité des sols au Burkina Faso
La gestion de la fertilité des sols est un facteur moteur pour le succès de la production agricole dans les pays du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS). Aussi de nombreux chercheurs se sont investis depuis des années dans ce domaine d’amélioration de la production agricole. Cependant le constat actuel est que les résultats de ces recherches restent encore faiblement diffusés et difficilement accessibles aux utilisateurs principaux.
Le CILSS avec l’appui de l’Union Européenne a entamé en 2008 « l’Initiative FERSOL», sur la capitalisation des actions d’amélioration durable de la fertilité des sols pour l’aide à la décision au Burkina Faso. Cette initiative s’inscrit dans une logique de développement de la production de connaissances et de renforcement des capacités des acteurs en matière de gestion des ressources naturelles et d'adaptation aux changements climatiques. Elle devrait ainsi contribuer à l’amélioration de la gestion des connaissances, de l’information et au renforcement des capacités des acteurs à travers la production et la mise à disposition des acteurs d‘outils d’information en Gestion Durable de la Fertilité des Sols (GDFS) -
Diversité des pesticides et leur utilisation dans la lutte contre les ennemis des cultures maraichères dans la zone périurbaine de Niamey, Niger
Les cultures horticoles, constituent un des maillons importants de l’agriculture nigérienne. Leur importance s’est surtout accrue à partir de 1984, l’année du lancement de la campagne dite de « cultures de contre saison ». Mais malgré cela, peu d’intérêt a été accordé à la lutte contre leurs bio-agresseurs. Pourtant, ces cultures subissent une forte pression parasitaire entrainant parfois l’échec de certaines cultures. Le cortège parasitaire est composé de ravageurs (insectes, acariens, nématodes, rongeurs, etc.), d’agents de maladies (champignons, bactéries, virus) et de mauvaises herbes. Pour minimiser l’impact de ces ennemis des cultures sur la production horticole, les producteurs nigériens font le plus souvent recours aux pesticides de synthèse dont certains sont d’origine douteuse. Pour appréhender la problématique d’utilisation de ces pesticides, une enquête a été menée dans la zone périurbaine de Niamey auprès des producteurs et des vendeurs de pesticides sur les modes d’utilisation de ces produits, la nature des pesticides utilisés, et leur conservation, etc. -
Etude de l'armature commerciale de la ville de Niamey : Rapport d’orientation intermédiaire
Ce rapport fait suite à la première mission réalisée à Niamey du au 2018. Il prend également en compte les résultats de l’enquête menée pendant la période de janvier 2019 auprès des commerçants. L’ensemble de ces démarches permettent donc de proposer i) une actualisation de l’étude diagnostic (commercial, urbain, institutionnel) et i) une définition préalable de la stratégie. -
Conservation farming
La formation aux techniques de Conservation Farming s’adresse aux producteurs adultes qui ont acquis un savoir et un savoir-faire agricole traditionnel. Ces producteurs ne viennent pas à la formation avec zéro connaissance. Il sera alors utile d’être très modeste et de parler de la technique sans trop entrer dans les détails technico-techniques qui, souvent, sont bien maîtrisés par les producteurs. La formation sur le Conservation Farming se veut très pratique et non théorique. C’est pourquoi elle sera autant que possible séquentielle, principalement pour des auditeurs producteurs amenés à mettre en œuvre le CF : c’est-à-dire découpée en petits modules de quelques heures répartis sur la saison (des modules peuvent être regroupés et dispensés à la suite). Le présent guide se veut un outil de formation des producteurs : il propose de façon simple ces modules pour leur déroulement auprès des producteurs. -
Renforcer les capacités des réseaux d’organisations agricoles par l’analyse de l’évolution du prix des céréales locales au Burkina, Mali et Niger durant la période 2001-2010… et ses incidences sur le warrantage au Niger.
Cette étude analyse l’évolution des prix des céréales au Burkina, au Mali et au Niger afin de contribuer à la détermination de points d’alerte susceptibles d’aider les OP dans la prise de décision. Plus spécifiquement, le document met en cause quelques idées reçues, notamment celle la plus couramment utilisée pour la gestion des stocks céréaliers au Sahel : les prix seraient bas à la récolte pour augmenter jusqu’à la soudure. Partant de cette hypothèse, il est fréquemment recommandé aux OP de stocker à la récolte et de déstocker six ou huit mois plus tard, pour profiter d’une période de vente, soi-disant plus favorable. Ainsi, le système du warrantage qui repose sur ce principe est souvent conseillé aux producteurs comme étant une opportunité de commercialisation. Cependant, les producteurs ne sont pas certains de « gagner » à tous les coups, contrairement à d’autres acteurs. La lecture et une véritable « étude » de ce document sont absolument à conseiller à tous pour sortir des idées toutes faites ou évidentes, et mieux conseiller les producteurs pour une bonne valorisation de leurs récoltes. -
Options technologiques pour une popularisation de l’agriculture irriguée
Il existe essentiellement trois méthodes d'irrigation : l'irrigation de surface, l'irrigation localisée, l'irrigation par aspersion. Cette note décrit chaque type d'irrigation et détaille la gestion de l'eau à la parcelle. -
Comment produire le compost à l’air libre avec la paille ?
L’initiative d’élaborer ce manuel de formation est du Comité Permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS). A travers le projet de Capitalisation des actions d’amélioration durable de la fertilité des sols pour l’aide à la décision au Burkina (FERSOL), le CILSS a entrepris de capitaliser les expériences des organisations paysannes en matière de fertilisation des sols au Burkina Faso. Il a bénéficié pour cela de l’appui financier de l’Union Européenne. Ce manuel de formation peut être utilisé par les paysans formateurs ou les animateurs endogènes des organisations paysannes, ou par les agents techniques des Associations, ONG et services étatiques. Il est recommandé que l’utilisateur de ce manuel ait un minimum d’expérience en technique d’animation et qu’il soit formé sur ce manuel. Ce manuel a été rédigé en français facile pour qu’il soit facilement compris et utilisable par tous. Nos vifs remerciements à tous les participants aux ateliers de capitalisation participative. Il s’agit des producteurs porteurs d’expériences, des représentants des organisations paysannes, des services techniques, de la recherche, des ONG et des Associations. Ils sont venus de toutes les régions du Burkina Faso. Leurs contributions et témoignages ont constitués le contenu de ce présent document. -
Manuel de production du sésame conventionnel et biologique
Le sésame est l’une des plantes oléagineuses les plus anciennes au monde, les plus connues et les plus utilisées au monde. L’Inde et la Chine sont les plus grands producteurs au monde suivi par la Birmanie, le Soudan, le Mexique, le Nigeria, le Venezuela, la Turquie, l’Ouganda et l’Ethiopie. Dans la sous-région Ouest africaine, le Burkina Faso occupe la deuxième place après le Nigeria avec une production de 25 000 tonnes pour la campagne 2006/2007. Quatre variétés de sésames sont cultivées au Burkina Faso. Ce sont : la S.42 (90 jours), la Cross nº3 (90 jours), la Yendev 55 (100 jours) et la S38-1-7 (95 jours). -
Conseiller en maraîchage / Cas pratiques (4) Attaques sur tomates
Cette note est un cas pratique de visite sur un site maraîcher. Elle est destinée aux conseillers maraîchers (OP, services techniques, GSC, …). Il s’agit d’une visite auprès des producteurs de tomate de Bourboukabé à 15 km au nord de Niamey. Dans ce village, les producteurs pratiquent la culture de la tomate depuis plus de 25 ans, avec différents cycles de production adaptés aux différents terrains disponibles. Le premier cycle de production correspond à des semis en pépinière au début du mois d’août et une récolte qui commence en octobre alors que les prix sur le marché de Niamey sont encore élevés (15.000 à 18.000 F le panier de 32 kg). C’est une production économiquement importante pour ces producteurs. La production se fait sur des sols sableux de chaque côté de la vallée qui est encore inondée. -
Procédés de transformation de la mangue et niveau de connaissance des normes de qualité par les unités de production au Burkina Faso
Cet article porte sur la transformation artisanale de la mangue au Burkina Faso -
Guide de la transformation de la mangue par le séchage au Burkina Faso
Le guide est articulé autour de quatre (4) grands chapitres : 1. Description du manguier et son importance socio-économique 2. Principales technologies de séchage de la mangue au Burkina Faso 3. Bonnes pratiques du séchage de la mangue 4. Démarches et formalités pour l’installation d’une unité de transformation de la mangue -
L’approvisionnement agricole de la ville de Niamey : potentialités et contraintes d’une agriculture de proximité
Cet article tente de répondre à la question suivante : « Est ce que l’agriculture urbaine et périurbaine de Niamey peut satisfaire et approvisionner une demande urbaine toujours plus croissante ? ». Cette question de recherche est accompagnée d’un objectif secondaire essayant de démontrer l’importance de la diversité des systèmes de production permettant le développement de nombreuses cultures. -
Comment l'utilisation des technologies de l'information transforment-elles les dispositifs de conseil ?
Une enquête auprès des 17 16 services au Burkina -FasoLe Groupement Inter-réseaux Développement Rural – IRAM – CERFRANCE – CIRAD a été mobilisé par l’Agence Française de Développement (AFD) pour engager une réflexion sur le conseil agricole. Ce processus s’inscrit dans le cadre de la formulation d’une stratégie qui guidera l’AFD dans le dialogue avec les pays partenaires et dans les réflexions internationales sur le conseil agricole. C’est dans ce contexte que le CIRAD a été mandaté pour la réalisation de la présente fiche de capitalisation. -
Bouse de vache pour la protection et la fertilisation des végétaux
Insecticides – fongicides : des méthodes naturelles pour protéger les plantes contre les ravageurs -
Le dispositif d’appui conseil mis en place pour accompagner les producteurs de niébé sur les aspects technico-économiques de leur production : formations et suivi technique des producteurs
Le projet de développement de la filière niébé dans la province du Sanmatenga au Burkina Faso a été mis en oeuvre par Fert et Accir de juillet 2008 à juin 2011 et s’inscrit dans le cadre d’un partenariat de long terme entre Fert, Accir et les Unions départementales de Producteurs de niébé de Pissila, Dablo et Pensa. La capitalisation des actions mises en oeuvre depuis 2004 a permis de réaliser ce livret sur la démarche d’appui conseil technico économique. Il est à destination des organismes d’appui aux organisations paysannes et aux organisations elles-mêmes (appuyées ou non par Fert et Accir). La démarche générale de l’appui conseil technico-économique de Fert et Accir se base sur un dispositif de recherche-développement et de diffusion des technologies au profit des producteurs et sur l’amélioration de leur capacité d’analyse des activités de la campagne. En termes de ressources humaines, des producteurs et productrices sont aptes à fournir des services à tous les groupements : le réseau comprend une centaine de producteurs pilotes (PP), des producteurs recenseurs et ceux formés pour le traitement des cultures. L’appui conseil se fait également avec les animateurs terrain salariés qui accompagnent d’une part ces personnes ressources dans leurs tâches, et qui apportent d’autre part un appui conseil technico-économique aux producteurs dans les groupements et l’assistance technique aux bureaux des unions. -
Les nématodes parasites du Moringa dans la zone périurbaine de Niamey (Niger)
Moringa (Moringa oleifera Lam) est une culture qui prend de plus en plus de l’importance au Niger mais très peu d’intérêt a été porté aux problèmes phytosanitaires. L’objectif de l’étude était d’identifier les nématodes parasites qui lui sont associés.
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État des lieux des cellules Genres des Ministères
En conformité avec les recommandations de la Conférence de Beijing sur les femmes qui invitent les Etats à prendre des mesures urgentes et pertinentes pour
lever toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et de créer les conditions durables pour assurer l’équité et égalité entre les femmes et les hommes, le Niger a procédé à l’élaboration d’une Politique Nationale de Genre (PNG). Ce document de référence a permis de faire le point en matière de prise en compte du genre dans tous les secteurs de la vie socio-économique et politique d’une part, mais aussi proposer des stratégies pour remédier aux insuffisances constatées. -
Préparer une décoction d'ail pour lutter contre les chenille
Fiche technique pour la préparation d'une décoction d'ail -
La culture du niébé
Cette fiche technique explique comment cultiver le niébé -
Les bassins de collecte d'eaux de ruissellement (BCER)
Brève analyse des bassins de collecte des eaux de ruissellement -
traitements phytosanitaires naturels : 4 recettes
4 recettes de traitement phytosanitaire biologique -
Plantation et entretien des manguiers au Niger
Cette note est une transcription d’une émission radio en Haoussa et Zarma.
Quand on plante un manguier c’est pour 20 ans ou plus. Si l’arbre a été mal planté il sera plus sensible aux maladies ou il donnera moins de fruits, c’est dommage car on ne peut pas le remplacer comme un pied de moringa.
- Comment se fait le choix du terrain ?
- Comment choisir ses variétés ?
- Quel est le processus de plantation ?
- Une cuvette ou une couronne ?
- Quelle quantité de fumure ?
- Comment faire les différentes tailles ?
Pour plus d’informations sur le manguier ou d’autres arbres fruitiers adressez-vous au Centre d’Appels au 92 24 24 24 (Orange) ou 89 97 97 74 (Airtel) ou 84 74 74 74 (Moov) ou 93 32 38 92 (Niger Télécoms). -
Mise en défens d’un champ avec une haie vive antiérosive
Cette fiche technique montre comment opérer la mise en défens d’un champ avec une haie vive antiérosive -
Norme burkinabé en agriculture biologique
Ce guide porte sur l’élaboration des normes de l’agriculture biologique et écologique au Burkina Faso -
Utiliser le papayer comme insecticide et fongicide dans la lutte contre la rouille du caféier
Cette fiche décrit la fabrication et l'utilisation d'insecticides à base de papayer -
La pierre à lécher
Cette fiche porte sur la fabrication de la pierre à lécher pour les ruminants -
Utiliser le piment contre les fourmis, pucerons, chenilles, insectes
Cette note porte sur la fabrication du piment contre les fourmis, pucerons, chenilles, insectes -
Comment produire des termites pour nourrir la volaille ?
Ce guide porte sur la production de termites afin de nourrir la volaille -
Compostage de la jacinthe d’eau en aérobiose
Ce présent guide porte sur la recette de compostage de la jacinthe d’eau en anaérobiose -
Richesses médicinales du Burkina Faso : 59 recettes éprouvées !
Ce présent guide porte sur des recette médicinales du Burkina Faso -
Succession et rotation culturales
Cette fiche présente diverses successions et associations culturales -
Utiliser le tabac pour lutter contre les mouches blanches ainsi que la rouille du haricot et du blé
Cet article porte sur la fabrication d'insecticide à base de Tabac contre les pucerons mineuses des feuilles, les charançons, la mouche blanche, les chenilles, la rouille du haricot et du blé -
Utiliser les feuilles et tiges de tomate contre la piéride du chou et la teigne
Cette note montre comment fabriquer des insecticides / répellents naturels à base de feuilles et tiges de tomate -
Traitement phytosanitaire naturel
Cette fiche présente des traitements phytosanitaires naturels -
La gestion des déjections animales dans la zone périurbaine de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) : structure des élevages, perception de leur impact environnemental et sanitaire, perspectives
Cette étude a été conduite dans la zone urbaine et périurbaine de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso). L’objectif était d’établir un diagnostic de la structure des élevages et des problèmes environnementaux générés par les pratiques de gestion et de valorisation des déjections animales. Une enquête auprès de 233 chefs d’unités d’élevage (CUE) a été conduite. -
Technique de mise en place et de gestion d’une pépinière agroforestière
avec l’APAFCette note donne des conseils sur les modalités de réalisation de pépinières agroforestières -
Rapport de formation sur "l'apport de l'agroforesterie dans l'agroécologie : cas des arbres fertilitaires"
Présentation illustrée d'une séance de formation dédiée à l'utilisation des arbres fertilitaires en agroécologie -
Analyse de la filière maraichage au Burkina Faso
Etude des filières maraîchères au Burkina Faso -
Analyse des risques liés à l’emploi des pesticides et mesure de la performance de la lutte intégrée en culture de tomate au Burkina Faso
Diakalia SON (2018) Analyse des risques liés à l’emploi des pesticides et mesure de la performance de la lutte intégrée en culture de tomate au Burkina Faso (Thèse de doctorat). Université de Liège -
Ravageurs des planches maraîchères de Moringa oleifera dans la région du centre (Burkina Faso)
Etude ayant comme objectif l'identification et la caractérisation des ravageurs des feuilles de moringa oleifera, ainsi que la détermination de l'ampleur de la défoliation sur les jeunes plants en culture maraîchère -
Rapport annuel de performance 2019
Le Ministère de l'Agriculture et de l’Élevage sont chargés, en relation avec les autres ministères concernés, de l'élaboration, de la mise en œuvre et du suivi de la politique nationale en matière de développement de l'agriculture et de l’élevage, conformément aux orientations définies par le Gouvernement. -
Entretien des infrastructures hydrauliques de petite irrigation
Selon la FAO, chaque année, les surfaces aménagées abandonnées à cause du mauvais entretien sont égales aux surfaces nouvellement aménagées. Les petits périmètres n’échappent malheureusement pas à cette loi. C’est pourquoi, la problématique de l’entretien des infrastructures de petite irrigation doit être mis en débat dans toutes ses composantes auprès de l’ensemble des acteurs concernés : intervenants, responsables d’associations d’irrigants, acteurs institutionnels, autres usagers de l’eau etc. -
Cinquième session du comité de pilotage du P2RS
L'an deux mille vingt et le treize février, s'est tenue à Niamey une réunion dans la salle du Centre Prince Amir Sultan, la cinquième session du comité de pilotage du programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel -
Élevage
L'an deux mil seize et le 9 février,s'est tenue dans la salle de réunion du ministère de l'élevage,la première session de pilotage. Cette réunion a pour objet de faire l'état de mise en œuvre du PTBA 2015 et d'approuver le PTBA 2016. -
Procès verbale de la 1er session du comité du comité de pilotage du Prodaf au titre de l'année 2020
l'an deux mil vingt et du 14 au 15 août s'est tenu à Niamey dans la salle de réunion d' AERICA HALL sous la présidence de Monsieur Diamoitou Guessibo Boukari, Secrétaire Général du Ministre de l'Agriculture et de l’Élevage , président du comité de pilotage. Cette session correspondant à la onzième réunion dudit comité -
Deuxième session du comité de pilotage
L'an deux mil dix- sept et le vingt-six janvier,s'est tenue dans la salle de réunion du ministère de l'agriculture et de l'élevage,la deuxième session du comité de pilotage du programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel.cette réunion a pour objet de faire l'état de mise en oeuvre du PTBA 2016 et d'approuver celui du PTBA 2017 -
Première session du comité de pilotage du P2RS-Niger
L'an seize et le 09 février s'est tenu dans la salle de réunion du Ministère de l’Élevage, sous la Présidence de Monsieur le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l'Agriculture représentant le président du comité de pilotage programme de résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel (P2RS-NIGER ) -
Compte rendu de la première réunion du comité national de pilotage ( CNP ) de la stratégie de la petite irrigation au Niger ( SPIN ) au titre de l'année 2019
La stratégie de la petite irrigation au Niger élaborée avec le soutien de la GIZ, vise l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations par le soutien et la promotion de la petite irrigation -
Dixième session du comité national de pilotage du projet
L'an deux mil dix-huit et le lundi trente un décembre,s'est tenue dans la salle de conférence de la cellule national du programme d'actions communautaires, la dixième session du comité national de pilotage du PAC3 -
Politique foncière rurale du niger
Au niger , comme dans la plupart des anciennes colonies françaises d'afrique de l' ouest,l'avènement du fait colonial en fin du 19e début du 20e siècle,porte sur le plan foncier un projet de rupture de fond avec les système de gestion foncière préexistants dits aussi ''traditionnels''. -
Bilan de mise en œuvre des programmes stratégiques 1, 3 et 4 du plan d'actions 2016-2020 de l’initiative 3N
L'action de l’État en matière de politique de développement économique et social est soutenue par une vision stratégique, conformément à la constitution du 25 novembre 2010 en son article 146. Le gouvernement a ainsi initié un processus de formation des documents de planification stratégiques de développement à court, à moyen et à long termes. -
Rapport annuel d’activités : Campagne de lutte phytosanitaire 2018
Pour contribuer à l’atteinte des objectifs visés par l’Initiative 3N « Les Nigériens Nourrissent les Nigériens » la Direction Générale de la Protection des Végétaux a engagé des actions permettant d’assurer la couverture phytosanitaire des cultures pluviales et irriguées en 2018. -
Renforcer la résilience face aux changements climatiques : la voie à suivre pour répondre aux effets des événements climatiques extrêmes sur l'agriculture
Au cours des dernières décennies, le nombre de catastrophes à l'échelle mondiale a eu tendance à augmenter, entrainant la croissance des impacts économiques associés. -
Module de formation irrigation par aspersion
Le Niger a inscrit l’irrigation en générale et la petite irrigation en particulier parmi les stratégies résilientes les plus efficaces pour lutter contre les effets du changement climatique et pour améliorer la productivité agricole et les revenus des populations rurales. A ce titre, le Gouvernement du Niger a élaboré, avec l’appui de la Coopération Technique Internationale Allemande (GIZ), la Stratégie de la Petite Irrigation au Niger (SPIN) qui a été adoptée par le Conseil des Ministres le 10 avril 2014. -
Guide du formateur : Entreprenariat Agricole
L’entrepreneuriat agricole est une thématique importante des services d’accompagnement des producteurs de cultures des périmètres encadrés par le PromAP. La majeure partie du contenu de l’appui conseil agricole est actuellement dominée par les techniques de production agricole. -
Rapport définitif
Étude sur le financement de la commercialisation du riz local au Niger
Le Gouvernement de la république du Niger à travers ses politiques publiques de soutien au secteur rural, fait de la promotion des filières agricoles et en particulier celle du riz, un problème de sécurité alimentaire, de lutte contre la pauvreté, de création de l’emploi et de la richesse par le développement d’un entreprenariat agricole. -
Inventaire et importance des insectes ravageurs du mil,pennisetum glaucum (LEEK) R.Br. en zone sahélienne du BURKINA FASO
Dans la zone sahélienne du burkina faso ,le mil constitue l'alimentation de base de la population -
Aménagement de bourgoutières
Démarré en 2006, le Programme d’Appui au Développement du Secteur Agricole du Burkina Faso phase 2 (PADAB2) sur cofinancement du Burkina Faso et de la Coopération danoise, est un programme qui repose sur les mêmes principes que le Programme d’Appui au Secteur Rural (PASR) au Niger (approche programme, renforcement des acteurs, mise en place d’un fonds d’appui aux microprojets). Au cours de l’année 2008, des fiches techniques sur les principales filières porteuses ont été conçues et proposées aux acteurs du monde rural, puis complétées par des fiches "modèles économiques". Les dernières fiches proposées par le PADAB, en 2011, doivent permettre aux promoteurs (porteurs de projets) de pouvoir disposer de référentiel technico économique le plus complet possible dans le montage et le suivi de leurs projets. -
« Lait concentré sucré » au petit déjeuner - Essai de lecture des étiquettes
Moment convivial à proximité de son lieu de travail, le petit déjeuner urbain comprend souvent un « verre de lait » accompagné d’un quart de baguette de pain tartiné avec de la margarine (souvent appelé beurre mais la margarine est fabriquée avec des matières grasses végétales). Le lait peut être en poudre ou provenir d’une boite de lait concentré sucré. Mais voyons de plus près la composition de ces « laits ». Notre tablier (vendeur) préféré propose du lait concentré de trois marques différentes. -
Conseiller en maraîchage - Fusariose sur laitue / Visites des sites de Kirkissoye, Saga et Nogaré
Les maraichers ont appelé le Centre d’Appels à partir de plusieurs sites de production : Kirkissoye, Saga et Nogaré. Ils n’ont pas observé de ravageur mais un dessèchement des plants, le type de symptôme qu’il est impossible à interpréter pour un conseiller à distance même avec des photos. Des séries de visites ont été entreprises sur ces sites pour mieux identifier le problème. Etant la meilleure plante pour les maraichers urbains, la laitue se vend seulement 21 jours après le repiquage et procure donc des revenus mensuels. En plus, elle se transporte difficilement ce qui empêche la concurrence extérieure et limite celle des autres régions. Mais voilà, depuis 3 ans est apparue sur plusieurs sites de production une « maladie » qui a pris beaucoup d’ampleur cette année -
Conseiller en maraîchage / Visite du site de Lougoudjam
Lougoudjam est un village qui se situe dans l’arrondissement communal Niamey 5 sur un grand kori qui se jette dans le fleuve Niger juste en amont de Niamey (rive droite). Ce village regroupe de nombreux maraichers avec comme source d’eau d’irrigation des puits traditionnels confectionnés par eux-mêmes.
Les producteurs ne sont pas membres d’une organisation de producteurs. Les sites maraichers sont connus pour leur production d’aubergine. La note traite des sujets suivants : des apports de fertilisants sur aubergine sans enfouissement, la calebasse – courge de moins en moins cultivée, les orientations à donner et actions à mettre en place.
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Conseiller en maraîchage - Cas pratiques - Visite site de Tchingal Bangou
Cette note est rédigée suite à la visite d’un site maraîcher dont certains producteurs ont bénéficié d’une formation sur la protection phytosanitaire organisée par la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey et réalisée par le RECA dans le cadre du contrat de performance entre l’État et les Chambres d’Agriculture.
La visite a permis un suivi de la formation reçu, de voir avec les producteurs les problèmes qu’ils rencontrent sur les cultures maraichères et de donner des conseils ou propositions de solutions. Au total, les entretiens ont concerné 16 producteurs. -
Conseiller en maraîchage - Cas pratiques - Visite site de Saga Gorou
Cette note est rédigée suite à la visite d’un site maraîcher dont certains producteurs ont bénéficié d’une formation sur la protection phytosanitaire organisée par la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey et réalisée par le RECA dans le cadre du contrat de performance entre l’Etat et les Chambres d’Agriculture. La visite a permis un suivi de producteurs ayant suivi la formation, de voir avec les producteurs les problèmes qu’ils rencontrent sur les cultures maraichères et de donner des conseils ou propositions de solutions (chou, poivron, tomate, pastèque, attaques phytosanitaires). -
Promotion de l'utilisation des intrants agricoles par les organisations de producteurs
disponibilité en semence amelioraées : Niger-campagne 02Pour la deuxième année consécutive,le projet intrants/FAO et le SICCLA/DA ont mené une enquête concernant la production et les multiplicateurs de semences améliorées au niger -
Conseiller en maraîchage - Visite du site de Gorou Kaina
Chaque semaine, la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey réalise des visites sur les sites maraichers de la région de Niamey. Ces visites peuvent se faire avec la participation de personnes du RECA, de l’INRAN ou de la FCMN Niya. Elles sont l’occasion d’échanges et de conseils avec les producteurs et productrices. Certaines questions ou problèmes soulevés sont ensuite traités par la CRA et le RECA pour produire différents outils (fiches techniques, éléments vocaux WhatsApp ou radio, ou post Facebook) afin d’informer et conseiller un plus grand nombre de producteurs :
- Les indispensables « gestes barrières » (contre maladie et ravageurs) ;
- Attaque de fusariose sur laitue, variété Paloma ;
- Les producteurs doivent plus faire attention pour identifier les variétés qu’ils utilisent ;
- Une nouvelle plante envahissante ;
- Un équipement utile qui n’a pas été … utilisé. -
Conseiller en maraîchage - Cas pratiques - Visite site de Neini Goungou
Cette note est rédigée suite à la visite d’un site maraîcher dont certains producteurs ont bénéficié d’une formation sur la protection phytosanitaire organisée par la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey et la Fédération des Coopératives Maraichères du Niger dans le cadre du contrat de performance entre l’Etat et les Chambres d’Agriculture. La visite a permis un suivi de la formation reçue, de voir avec les producteurs les problèmes qu’ils rencontrent sur les cultures maraichères et de donner des conseils ou propositions de solutions. Au total, les entretiens ont concerné 15 producteurs. -
Diagnostic des pépiniéristes maraîchers dans la Communauté Urbaine de Niamey
Depuis plusieurs années, le suivi des producteurs maraîchers de Niamey, mais aussi des communes limitrophes de la région de Tillabéry indique que des producteurs achètent de plus en plus des plants maraîchers des différentes cultures « prêts à être repiqués » plutôt que de les produire eux-mêmes en pépinières. Cela semble une évolution « normale », rencontrée dans d’autres pays, qui correspond à une spécialisation de certains producteurs dans la production des plants. Cette pratique doit permettre aux producteurs d’acheter des plants de qualité, élevés dans des conditions optimales.
La Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey en partenariat avec la Fédération des coopératives maraichères du Niger (FCMN Niya), a lancé une première enquête pour mieux cerner cette pratique qui se développe rapidement. -
Conseiller en maraîchage - Visite du site de Yaowaré
Le site maraicher à Yaowaré est situé dans le 5ème arrondissement de la ville de Niamey. En saison sèche, les producteurs font du chou et du moringa, plus un peu d’aubergine et d’oignon. En saison sèche, dans leur grande majorité, les producteurs font du chou et du moringa, plus un peu d’aubergine et d’oignon. On trouve quelques parcelles de chou en culture pure (photo ci-contre), mais le chou est surtout cultivé en association avec le moringa. Les producteurs cultivent une seule variété, le chou Oxylus. -
L'aménagement d'un périmètre bocager au Sahel - Manuel technique
Un périmètre bocager (wégoubri en mooré) consiste en un regroupement de parcelles agricoles au sein d’un même site protégé de l’érosion et du bétail. Chaque paysan reçoit un lot de parcelles dont il devient propriétaire, l’ensemble des zones communes étant géré par un système de copropriété, au sein d’un groupement foncier formé par le rassemblement des différents propriétaires.
Un périmètre bocager consiste d’abord en la désignation d’une zone particulière destinée à la production agricole. Cette zone pourra alors être facilement défendue et valorisée, au travers de plusieurs aménagements, tels que haies protectrices, diguettes antiérosives, mares pour la récupération des eaux, etc... Au sein de ces périmètres protégés, chacun des paysans bénéficiaires possède plusieurs parcelles sur lesquelles il lui est possible de mettre en place une rotation culturale permettant de participer à un maintien durable de la fertilité du sol.
En regroupant les zones de culture sur une zone concentrée et pérenne, il devient cohérent et financièrement soutenable de protéger ce site contre les différentes menaces pesant sur l’agriculture. Cette sécurité dans la production est un préalable à une politique d’intensification durable de l’agriculture paysanne, visant à l’enrichissement des sols plutôt qu’à leur appauvrissement. -
Premier essai de présentation des différents produits locaux transformés à base de céréales
Dans cette note, les produits pris en compte sont ceux développés par les groupements féminins et les petites entreprises. Les produits sont très variés et cette note devrait permettre de mieux de retrouver dans cette diversité des composants et des modes de préparation. Les céréales sont les aliments les plus transformées à Niamey : mil, riz, maïs, sorgho, fonio et blé
Les céréales sont les aliments les plus transformées à Niamey : mil, riz, maïs, sorgho, fonio et blé. Ces céréales sont transformées en toute sorte de produits finis, prêts à la consommation et faciles à préparer : semoules, couscous, farines, produits roulés (grumeaux, dégué), etc. Ces produits sont disponibles dans les alimentations, supermarchés, boutiques de quartier, etc.
- Qu’est-ce qu’un produit local transformé ?
- Les farines, semoules et brisures
- Couscous et dégué
- Ce que font les transformatrices et leurs appellations en français
- Les appellations locales
Cette note a été rédigée dans le cadre d’un partenariat entre le RECA et l’Agence luxembourgeoise pour la Coopération au Développement (LuxDev). -
Rapport de la formation sur « l’apport de l’agroforesterie dans l’agroécologie : cas des arbres fertilitaires
Du 16 au 19 juin 2015, le Conseil National de l’Agriculture Biologique du Burkina Faso (CNABio) a organisé un atelier de formation à l’intention de ses membres à Koudougou, capitale de la région du Centre - ouest. Le thème principal de cette formation portait sur « l’apport de l’agroforesterie dans l’agro-écologie », mais l’atelier a aussi été l’occasion de renforcer les connaissances des participants sur les techniques de réalisation du Zaï, des demi-lunes et du cordon pierreux.
Cette formation s’insère parmi les multiples actions que le CNABio conduit depuis sa création pour développer et accroitre les performances de l’agriculture biologie au Burkina. Elle visait à renforcement les capacités des membres sur l’agroforesterie et plus particulièrement l’utilisation et la gestion des arbres fetilitaires dans des champs agro-forestiers. -
La lutte contre les aléas climatiques au Burkina Faso - acquis et défis de l’agro-écologie : le cas de la Région Nord
En cette année 2012 où la communauté internationale focalise sa réflexion sur l’eau, il me semble utile de revenir de façon plus détaillée et plus quantitative sur le défi que représente la lutte contre les aléas climatiques, pluviométriques en particulier.
Je me place pour ce faire dans une approche délibérément agro-écologique, en questionnant nos connaissances sur l’optimisation de l’usage de l’eau : l’eau pour les hommes, leurs troupeaux, leurs cultures, ainsi que le couvert végétal des espaces non cultivables. C’est ce dernier domaine qui est actuellement le plus menacé par la désertification ; c’est aussi celui où on manque le plus de connaissances et où les pratiques (la gestion) laissent le plus à désirer.
Le présent texte est donc aussi un plaidoyer pour la poursuite tenace et sereine de travaux associant paysans, praticiens et chercheurs. -
Evolution des prix de l’oignon pendant un an sur les marchés de Niamey
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015, la semaine 17 (18-
24 avril). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 33 (mois d’août) de l’année
2016. Sur les 60 semaines de cette période, 4 semaines n’ont pas fait l’objet de relevés, aussi les informations présentées portent sur 56 semaines.
Ce suivi de l’oignon concerne les deux marchés de gros qui reçoivent de l’oignon : en premier le marché de Katako (le plus important pour les volumes) en second le marché de Djémadjé. -
Evolution du prix de gros du chou pendant trois ans sur le marché de Niamey (Djémadjé)
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015, la semaine 17 (18-24 avril). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 7 (février) de l’année 2018. Les informations présentées portent sur 143 semaines suivies. Ce suivi du prix de vente en gros du chou concerne le marché de Djémadjé qui est le marché de gros de la capitale pour ce produit.
Le chou le plus fréquent sur le marché de Djémadjé est celui de Madaoua qui arrive de façon continue et en grande quantité. En période de forte chaleur, où le chou du Niger est absent sur le marché, on assiste à une grande importation de choux du Nigeria. Le chou et le moringa sont des légumes feuilles de base dans l’alimentation au Niger. -
Evolution du prix de gros du piment sur trois ans au marché de Niamey Djémadjé
Le suivi des prix de gros des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en avril 2015 (la semaine 17). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 49 (décembre) de l’année 2018. Les informations présentées portent sur trois ans et demi.
Globalement, la production de piment du Niger est présente sur les marchés de Niamey pendant la saison sèche froide (à partir de décembre) et pendant la saison sèche chaude jusqu’à la saison des pluies (mi-juillet).
Toutes les quatre années présentent des profils assez semblables avec des prix bas de septembre à décembre (autour de 10.000 F le sac), une légère augmentation pendant la période de janvier à avril (15.000 à 20.000 F par sac), puis une forte augmentation progressive pour atteindre un pic autour de 70.000 F le sac entre mi-juin et fin juillet suivant les années. Le prix diminue ensuite jusqu’en septembre où se il retrouve au plus bas. -
Evolution du prix de gros de l’oignon pendant quatre ans sur les marchés de Niamey
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015, la semaine 17 (18-24 avril). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 34 (mois d’août) de l’année 2019. Ce suivi de l’oignon concerne les deux marchés de gros qui reçoivent de l’oignon : en premier le marché de Katako (le plus important pour les volumes), en second le marché de Djémadjé 2.
Le Niger est le premier exportateur d’oignon dans la CEDEAO et pourtant, à certaines périodes, des oignons sont importés sur le marché de Niamey. Cette situation peut étonner plus d’un observateur. -
Evolution du prix du poivron pendant quatre ans sur les marchés de gros de Niamey
Si en 2015, pendant quelques semaines, du poivron du Nigeria s’est vendu sur le marché de Djémadjé à Niamey, cela n’a plus été le cas à partir de 2016. De 2016 à 2019, les poivrons vendus à Niamey viennent du Niger, essentiellement des sites de production autour de Niamey ou du Burkina Faso. Le poivron du Niger était présent 30 semaines sur 52 au cours de l’année 2016, en début d’année jusqu’au mois de mai puis à partir d’octobre jusqu’à la fin de l’année. Il était absent du marché de juin à mi-octobre. En 2017 et 2018, le poivron du Niger était présent pendant 35 semaines sur 52, de janvier à juillet, puis à partir de novembre. En 2019, le poivron du Niger est présent pendant les 7 premiers mois de l’année et ne réapparait pas novembre. Il faudra attendre janvier 2020 pour qu’il revienne sur le marché. Il n’aura été présent que 28 semaines en 2019. -
Evolution des prix de gros du moringa sur les 5 dernières années sur le marché de Djémadjé / Niamey
Cette note présente l’évolution des prix moringa sur le marché de Djémadjé (Niamey) depuis avril 2015 (semaine 17) à mars 2020 (semaine 10) et une comparaison des prix sur les cinq périodes de Ramadan.
Les prix sont fournis par des « informateurs » qui sont des professionnels de la commercialisation des produits maraîchers et travaillent depuis plusieurs années avec le RECA.
Le moringa commercialisé sur les marchés de Niamey est produit principalement dans la ceinture maraîchère de Niamey (Région de Niamey et Région de Tillabéri), dont une grande partie sur la rive droite du fleuve. Il n’y a pas d’importations des pays voisins. -
Diagnostic de l’armature commerciale de la ville de Niamey - Rapport final
L’objectif de l’étude de l’armature commerciale de la Ville de Niamey est de contribuer à l’amélioration du fonctionnement commercial et de l’approvisionnement alimentaire de la ville de Niamey à travers l’établissement d’un diagnostic et d’une stratégie.
Le rapport commence par une partie historique qui retrace l’évolution urbaine de Niamey et de son armature commerciale (pour les passionnés de l’histoire de la capitale) puis la typologie des marchés. Il se poursuit par les analyses des pratiques et attentes des commerçants et des consommateurs puis par le diagnostic des circuits et des chaînes de valeur. -
Evolution des prix de gros de la tomate et du piment pendant la période du Ramadan sur le marché Djémadjé (Niamey)
La période du Ramadan peut être considérée comme une période de « prix sensibles ». Les augmentations des prix des denrées alimentaires sont mal vécues par les consommateurs et les commerçants spéculateurs montrés du doigt. Cette année 2017, comme les autres années, la tomate a défrayé la chronique. Les réseaux sociaux ont débordé de plaintes des consommateurs sur une tomate difficilement accessible. Cette note fait le point sur les prix de gros de la tomate et du piment et leurs provenances sur le marché de Djémadjé au cours des trois dernières périodes de Ramadan. -
Diversité et conditionnement des résidus de culture commercialisés comme alimentation des animaux dans la communauté urbaine de Niamey
Les résidus de culture jouent un rôle important dans l’alimentation des ruminants, et leur commercialisation prend de plus en plus de l’ampleur dans la communauté urbaine de Niamey. Cependant, ces résidus de culture sont diverses et présentés sous différentes formes de conditionnement. Pour évaluer la disponibilité et les caractéristiques physiques des résidus de cultures utilisées en alimentation des ruminants domestiques à Niamey, un échantillon de 93 acteurs dont 33 grossistes/semi grossistes ; 41 vendeurs revendeurs et 19 vendeurs ambulants a été enquêté et suivi selon les saisons.
Il ressort de ce travail que le type, le prix, le poids et la disponibilité des produits sont fonctions des acteurs et des saisons. Il serait donc important de sensibiliser les éleveurs sur les lieux d’approvisionnement en fonction des périodes de l’année. Ceci permettra une meilleure rentabilité de l’activité. -
Fiche synthèse de bonnes pratiques de résilience - « conventions locales de gestion des ressources naturelles »
Projet : Résilience et Croissance Economique au Sahel - Résilience Renforcée.
Une convention locale (CL) est un ensemble de dispositions, de normes et règles locales déterminant l’accès et l’utilisation des ressources naturelles dans une zone donnée (commune pour le cas de REGIS-ER) ainsi que les sanctions décidées en cas d’abus. Le but est de mieux gérer les ressources naturelles afin d’éviter les conflits liés à leur utilisation et aussi les préserver pour les générations futures. La CL tient compte de l’occupation de l’espace ; elle comprend donc le plan communal d’occupation et d’affectation des sols (PCOAS) et les règles communales de gestion des ressources naturelles (RCGRN). -
Typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey, Niger
Cette étude vise à diagnostiquer la typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey (capitale politique du Niger). Elle a intéressé quatre-vingt-quatre élevages des petits ruminants (55 en zone urbaine et 29 en zone péri-urbaine). Les résultats ont montré une prédominance des hommes (90,50%) dont 38,1% sont des Haoussa, 31,1% Zarma et 23,8% Peulh. En zone urbaine, les commerçants représentent 29,8% et les fonctionnaires 34,5% des enquêtés. L’étude a aussi montré l’existence de trois types de troupeaux ovins seuls (61,90%), caprins seuls (2,38%) et mixte (33,33%) avec une prédominance des ovins. Le système d’élevage rencontré lors de l’enquête est du type sédentaire qui se présente sous cinq formes : l’élevage sédentaire en semi stabulation, l’élevage sédentaire en stabulation permanente, l’embouche semi intensive traditionnelle, l’embouche de circonstance et l’élevage contemplatif. Les résultats ont également montré une diversité d’aliments bétail de haute valeur alimentaire utilisés de manière rationnelle dans les rations quotidiennes des petits animaux. C’est qui souligne que ces éleveurs des petits ruminants ont un savoir-faire avéré en matière d’alimentation. Un encadrement technique est nécessaire pour booster la productivité de cet élevage. -
Catalogue de fiches techniques des mesures d’amélioration de la fertilité des sols
Très longtemps, les acteurs du monde rural (Etat, ONG, projet et programmes et OP) à quelque niveau qu’il soit, sont à la recherche d’une nouvelle technique de production agro-sylvo-pastorale. Leurs actions comprennent l’identification, la conception, la vulgarisation et l’adoption des bonnes pratiques agro-sylvo-pastorales.
Le projet « Réhabilitation et protection des sols dégradés et renforcement des instances foncières dans les zones rurales du Burkina Faso » (ProSol), s’est inscrit dans une dynamique de capitalisation et de valorisation des bonnes pratiques agricoles.
Ce présent catalogue aborde de façon succincte et avec des illustrations assez explicites, cinq (05) grandes thématiques à savoir : (1) les techniques de production et d’utilisation de la fumure organique (FO) ; (2) l’itinéraire technique de productions des cultures à valeur ajoutée et contribuant à l’amélioration de la fertilité des sols (légumineuses) ; (3) l’utilisation des plantes de couverture à vocation fertilisante ;(4) la gestion des intrants (semences, engrais chimiques et pesticides) ; (5) les techniques de préparation des sols. -
Proposition de calendrier cultural au niveau des coopératives de Kirkissoye, Saadia amont et Saadia aval
Le Niger est, pour la Coopération Espagnole, un pays d'Attention Spéciale depuis 2006, le compromis avec son développement étant croissant, comme cela est reflété dans la Commission Mixte Hispano-Nigérienne, organisée à Niamey, en mai 2008. -
Gérer ensemble les ressources naturelles du territoire - Guide méthodologique pour promouvoir et consolider une gestion négociée des ressources naturelles en Afrique de l’Ouest
Ce guide résulte d’un travail de construction collective entre le Gret et les différents partenaires du projet Negos-GRN, qui a réuni des ONG de développement (Amedd, Cinesda, Enda) et des laboratoires de recherche (Gersda, Laboratoire Citoyennetés, Ipar) de trois pays d’Afrique sahélienne (Mali, Burkina Faso et Sénégal).
Ce projet a porté sur la promotion de règles négociées de gestion des ressources naturelles, à travers des expérimentations menées dans plusieurs sites, la formalisation de repères méthodologiques et le développement d’un plaidoyer pour des politiques de gestion des ressources naturelles intégrant ces principes. Il a bénéfi cié d’un appui scientifi que de l’IRD (UMR Gred) et de l’Iheid et a associé le Hub rural et le Cirad. Une série de « Notes de politiques » d’études de cas et les actes de deux conférences régionales sont disponibles sur le site du projet : www.negos-grn.org Les sites d’intervention du projet couvrent des territoires aux enjeux variés : (i) au Burkina Faso, les communes de Padema (province du Houet) et de Samoroguan (province de Kénédougou) ; (ii) au Mali, les communes de Koury et de Yorosso (cercle de Yorosso) ; (iii) au Sénégal, la communauté rurale de Dionewar (delta du Saloum), de Ndiebene Gandiole (région de Saint-Louis) et la commune de la Somone (Plateau de Thiès).
Depuis le début des années 90, la décentralisation de la gestion des ressources naturelles est à l’ordre du jour. De nombreuses recherches et expériences de terrain ont montré que les acteurs locaux pouvaient, sous certaines conditions, assurer une gestion durable de leurs ressources bien plus efficace qu’un dispositif extérieur.
De nombreuses expériences de « conventions locales » ont été menées. Elles ont souvent un bilan mitigé. Partant de ce constat, des praticiens de la gestion des ressources naturelles et des chercheurs se sont réunis au sein du projet NEGOS-GRN, pour expérimenter des démarches de diagnostic et d’appui à la négociation et produire des cadres de références en matière d’orientations politiques et de méthodologies d’appui. Élaboré conjointement par l’ensemble des partenaires de Negos-GRN, sous la coordination du Gret, ce guide est issu des analyses et méthodologies développées sur les sept sites du projet Negos-GRN, mais aussi de l’expérience des différents partenaires. -
Critères de sélection des bovins laitiers par les éleveurs autour de Niamey au Niger
Une enquête portant sur 164 éleveurs de bovins laitiers de la communauté urbaine de Niamey (Niger) a été menée pour identifier les paramètres à considérer localement lors de jugement zootechnique. Les interviewés, principalement des hommes (57,0 p. 100), illettrés (81,1 p. 100), appartenaient majoritairement aux ethnies Peul (56,1 p. 100) et Zarma (34,8 p. 100). L’étude a concerné 1 635 zébus dont 26,5 p. 100 étaient des vaches en lactation et 28,8 p. 100 des veaux. A l’achat des animaux, les éleveurs préféraient les vaches en lactation (41,0 p. 100), les génisses (33,5 p. 100), puis les mâles (23,9 p. 100). Le premier critère par les éleveurs pour choisir les bovins était la race : Djelli (66,4 p. 100), Azawak (12,2 p. 100) et Bororo (5,3 p. 100). Par ailleurs, les éleveurs identifiaient d’autres critères secondaires, tels que la robe (50,6 p. 100), la forme des mamelles (34,8 p. 100), l’état corporel de l’animal (8,5 p. 100), les testicules (2,4 p. 100) et les cornes (2,4 p. 100). -
Structuration des filières et marketing, le modèle ESOP
Le CIDR, avec ses partenaires (dont ICD et ETD) travaille depuis 1997 au Mali, au Togo, au Bénin et au Burkina Faso sur la structuration des filières agricoles grâce au modèle ESOP (entreprises de services et organisations de producteurs). Ils ont développé depuis une expertise enrichissante sur la façon dont les agriculteurs familiaux peuvent accéder aux marchés urbains et accroître leur capacité à nourrir les villes grâce à la structuration et au marketing. -
Etude de la filière fruits et légumes de Niamey
Quelle est la place de la femme dans l’approvisionnement de Niamey ? Cette question de recherche est secondée par l’hypothèse selon laquelle l’enclavement du Niger est un obstacle pour le développement du commerce de produits frais. L’objectif principal de cette étude est de démontrer l’implication de la femme dans la filière fruits et légumes de Niamey. Ce travail s’est intéressé à soixante (60) vendeurs dont une partie est composée de natifs de Niamey et d’autres qui sont d’origine de l’intérieur du pays. Une démarche exploratoire a été privilégiée pour sa réalisation. Elle est accompagnée d’une enquête au cours de laquelle un questionnaire est adressé aux différents vendeurs. Les résultats obtenus ont permis de montrer l’existence de trois circuits dans la filière fruits et légumes. -
L'acarien vert du manioc : Une autre menace pour la production de manioc au Niger
Lors d'une prospection sur les ravageurs du manioc dans la communauté urbaine de Niamey, nous avons constaté l'existence de l'acarien vert du manioc. Ce ravageur est reconnu comme des facteurs limitants les plus importants à la production du manioc en Afrique. Cette fiche est rédigée pour sensibiliser les acteurs de la filière manioc sur le danger qui plane sur cette culture, surtout en ces moments où l’État s’investit pleinement dans l'opération bouture de manioc qui augmente substantiellement les superficies emblavées : ce qui pourrait aider à augmenter le revenu des producteurs et à lutter contre l'insécurité alimentaire dans le pays. -
Diagnostic des abattoirs de Niamey
L'Abattoir Frigorique de Niamey est un établissement public à caractère industriel et commercial créé par la loi 67.022 du 18.03.1967, dont le statut est établi par le décret 67.075/ MER du 12 .06.1967. Lui ont été cédé, pour un prix symbolique, les installations existant à cette date, qui constituaient l’entrepôt frigorifique de Niamey. -
Politique sectorielle : Environnement, Eau et Assainissement
L’état de l'environnement au Burkina Faso ces dernières années, se caractérise par des problèmes environnementaux majeurs que sont : les pressions sur les ressources biologiques et sur les sols, la dégradation de la qualité et la baisse de la quantité des ressources en eau, les problèmes croissants d'environnement urbain et de pollution ainsi que les effets néfastes des changements climatiques. Dans ce contexte, la gestion durable des ressources naturelles demeure un défi et un enjeu national. Il importe de définir de nouvelles orientations, de nouveaux objectifs et instruments en vue d’inverser la tendance de la dégradation de ces ressources et faire du Burkina Faso, un pays vert et prospère dans un processus participatif et inclusif. -
Le warrantage paysan, un outil de protection des ressources
Souvent présenté comme un outil de spéculation sur les fluctuations de prix et d'accès au crédit, le warrantage permet aussi aux producteurs de se protéger d'une pression sociale qui les pousse à ponctionner régulièrement une partie de leurs récoltes et peut mettre en danger la sécurité alimentaire de leur ménage en période de soudure. Le développement du warrantage au Burkina Faso. Le warrantage existe au Burkina Faso depuis 2005 et connaît un vif succès auprès des producteurs et des institutions financières. Les deux plus anciennes expériences, mises en œuvre dans le Sud-Ouest du pays, sont celles de l'Union Ten Tietaa et de la Cop-sa-C (Coopérative de prestation de services agricoles « Coobsa »), deux organisations faitières qui Continuent aujourd'hui à accompagner les producteurs dans la mise en œuvre du warrantage. Ces deux organisations ont bénéficié de l'appui respectif des ONG SOS-Sahel et CISV, et se sont inspirées dans leur développement d'expériences de warrantage plus anciennes au Niger (Union Cigaba de Konkorindo au Sud-Ouest du Niger). -
Évolution du prix de gros de la tomate sur la période 2018 à 2021 sur le marché de Niamey (Djémadjé)
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015. Les informations présentées dans cette note concernent les quatre dernières années (2018-2021). Les prix sont fournis par des « informateurs » qui sont des professionnels de la commercialisation des produits maraîchers, des grossistes ou des collecteurs. Le prix relevé est un prix de vente en gros sur les marchés de Niamey. C’est donc le prix d’achat au producteur + le transport + la marge du collecteur plus la marge du grossiste. -
Dispositif de gestion du mapping du secteur privé et instruments financiers en lien avec les garanties du Plan d’Investissement Extérieur de l’UE
L’objectif de ce rapport est de fournir à la Délégation de l’UE au Burkina Faso une idée précise de la nature du secteur privé au Burkina Faso en montrant ses caractéristiques, sa taille, les services financiers qui lui sont offerts et les difficultés d’accès à ces services. Le rapport offre, dans une première partie, un panorama du secteur privé burkinabè à travers son environnement d’évolution, ses différentes classifications, les filières d’investissement possibles identifiées parmi les filières porteuses dans le document de stratégie nationale d’exportation, le climat des affaires, les modes de gestion actuels des bases de données sur les entreprises et les espaces de dialogue public-privé existants. -
Plan d’actions participatif pour une gestion inclusive des parcs à karité dans les communes de Bougnounou et Nébiélianayou
En Afrique subsaharienne, les ressources naturelles (RN) contribuent énormément à l’économie, notamment domestique. Elles « constituent un élément central des moyens de subsistance des populations rurales ». Pendant longtemps, l’utilisation des RN par les populations rurales au Burkina Faso a été influencée par des modes de gestion traditionnels, soumis aux normes et coutumes locales. A côté de cette forme motivée essentiellement par la satisfaction des besoins de sécurité alimentaire et nutritionnelle, on note une autre forme de gestion par l’État, à travers ses services techniques qui ont pour mandat de réguler l’exploitation des RN et d’en assurer leur durabilité notamment lorsqu’il s’agit des besoins d’utilisation commerciale. -
L’impact de la crise du Covid-19 sur les communautés pastorales
Une vulnérabilité aggravée dans un contexte de crises multiples
Dans le souci d’endiguer la pandémie, les gouvernements de la plupart des pays de la région ont adopté des plans de riposte. Bien qu’étant justifiées par des impératifs sanitaires, les mesures publiques de confinement total ou partiel, ainsi que les décisions de restriction des déplacements et de fermetures des marchés ont entraîné des impacts socio-économiques importants qui ont affecté les conditions de vies des communautés pastorales et agropastorales, ainsi que les activités d’élevage. -
L'engagement des paysans africains dans la gouvernance du foncier rural
En Afrique, la propriété foncière a toujours été gérée sous le régime communautaire. Il y a eu un déphasage total, une déconnexion avec les premières législations sur le foncier, qui étaient une tentative de hold-up de la part des États post-coloniaux. Nous devons défendre la meilleure voie pour arriver à la paix foncière, gage de paix sociale, de paix pour le pays. Quand on a de la terre, on produit, on est chez soi, on est en paix. -
Du pain composé avec moins de blé importé et plus de farines locales, actuellement un espoir déçu ?
Pourquoi cette note ? Le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) a demandé au Centre d’appels du RECA de préparer une émission radio sur le « pain composé », un pain associant de la farine de blé (importée) avec des farines locales (mil, sorgho ou niébé). Pour préparer cette émission l’équipe technique du RECA a commencé par faire le tour des boulangeries dont le personnel a été formé grâce à l’appui du PPAAO pour la fabrication de pain composé. Cette note présente les premières observations faites dans le cadre de ce travail.
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Conduite de l’élevage au sol des poules pondeuses : cas des fermes avicoles de Niamey et Tillabéri en République du Niger
L’objectif général de ce travail est d’étudier les pratiques de l’élevage au sol des poules pondeuses. La zone d’étude s’étend entre les régions de Niamey et Tillabéri (Niger). Au total, dix (10) fermiers avicoles pratiquant l’élevage au sol des poules pondeuses dont neuf (9) à Niamey et un (1) à Tillabéri ont été choisis. La pratique de l’élevage au sol des poules pondeuses est retenue comme critère d’inclusion pour l’échantillonnage. La collecte des données a été possible par l’administration des questionnaires qui s’est effectuée à travers des entretiens individuels. -
Stratégies d’exploitation du fourrage par les éleveurs de la zone sahélienne du Burkina Faso
Les caractéristiques de la collecte et de la conservation du fourrage ont été étudiées dans cinq villages du Sahel. L’objectif visé était d’identifier les principales stratégies utilisées par les paysans pour minimiser les problèmes de disponibilités alimentaires du fourrage en saison sèche. Des enquêtes à passage unique ont été ainsi conduites dans 205 exploitations d’agro-pasteurs. Les résultats de l’étude révèlent que l’activité de production et de conservation du fourrage est largement pratiquée par les agropasteurs (plus de 88,2%). La collecte concerne aussi bien les fourrages naturels que les résidus de récoltes. Les quantités totales de matières Sèches stockées annuellement par exploitant sont de l’ordre de 2,043 tonnes, soit respectivement 13,5% et 85,4% sous forme de fourrages naturels et de résidus de récoltes. Sur la base des ressources productives (nombre d’animaux) quatre classes de paysans ont été distinguées. En saison sèche, ces classes déploient des stratégies différentes en matière de gestion des stocks alimentaires. Les producteurs les moins nantis en ressources animales ont tendance à être des vendeurs nets de fourrages tandis que les plus nantis des acheteurs. Les principales contraintes aux activités d’exploitation du fourrage naturel sont surtout d’ordre économique mais aussi de gestion de l’espace
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Le système d’information sur la filière sésame du Burkina Faso
Dans cette note, le RECA vous propose un aperçu des informations dont ont bénéficié les acteurs de la filière sésame au Burkina Faso et les liens nécessaires pour approfondir ces informations. Ce sont des idées à réfléchir, éventuellement, pour nos programmes au Niger. -
Analyse de la rentabilité économique de la fabrication du gabou auprès d’une femme transformatrice à Niamey
Le Gabou est l’un des condiments locaux les plus commercialisés à Niamey. Il constitue le plus souvent le produit phare de certaines transformatrices. Il est en lutte sur les marchés avec les bouillons cubes. L’objectif de cette note est d’analyser la rentabilité économique de la fabrication du Gabou et voir la possibilité d’accroitre la production ainsi que la consommation, afin de diminuer la consommation des bouillons cubes. Cette note a été rédigée suite à une visite d’une femme transformatrice. Elle utilise uniquement l’oignon Violet de Galmi qu’elle achète sur le marché de Katako à Niamey. -
Les mils sont l’avenir de l’agroécologie paysanne en Afrique. 4 ème foire ouest-africaine des semences paysannes
Cet article est tiré du journal « Semences paysannes en Afrique de l’Ouest », journal de la 4e foire ouest- africaine des semences paysannes qui s’est tenue à Djimini, Sénégal, du 11 au 13 mars 2014. La foire a été organisée par l’ASPSP (Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes) et BEDE (Biodiversité : Echanges et Diffusions d’Expériences). -
Niger : structuration d’un réseau de collecte de lait local autour de la capitale
L’industrie laitière de Niamey est aujourd’hui fortement dépendante des importations de poudre de lait. Le lait produit localement a longtemps été ignoré par l’industrie locale : qualité sanitaire trop inégale, atomisation de la production, coûts de collecte élevés. Les consommateurs nigériens ne se satisfont pas de cette situation, car le lait commercialisé est jugé de moindre qualité gustative et nutritive, en comparaison avec du lait local. Le projet Nariindu appuie le développement d’une filière locale en structurant un réseau de collecte autour de Niamey, pour répondre à la demande de la capitale Niamey en lait local de qualité. -
Mise en place d'un projet de développement de la filière lait pour l'approvisionnement en lait cru des unités laitières de Niamey
Cette étude est particulièrement pertinente au regard du contexte actuel. En effet, la hausse récente et inédite des prix internationaux des produits laitiers menace les approvisionnements de la population nigérienne, et en premier lieu les populations urbaines, alors que la filière lait du Niger bénéficie d’avantages comparatifs incontestables, n’eut été les difficultés de collecte au niveau des éleveurs et de transport jus- qu’aux laiteries industrielles et semi-industrielles de Niamey. -
Influence de la rotation culturale avec apport de matières organiques exogènes et d’une fertilisation minérale sur les nématodes phytoparasites en culture du sorgho au Centre Ouest du Burkina Faso
L’infestation du sol et des racines du sorgho (sorghum bicolor (L.) Moench) par les nématodes phytoparasites a été étudiée en 2008 sur un essai agricole à l’Ouest du Burkina Faso. Cet essai agricole est représentatif de la production du sorgho avec utilisation de différentes pratiques agricoles incluant la rotation culturale, l’apport de matières organiques exogènes et une fertilisation minérale. L’objectif était de déterminer l’effet de ces pratiques sur les taux d’infestation du sol et des racines par les nématodes. Les nématodes du sol ont été extraits selon la méthode de « l’élutriateur » de Seinhorst et ceux des racines selon la méthode de « l’asperseur » de Seinhorst. Le sol et les racines du sorgho ont été plus infestés par les nématodes dans la monoculture de sorgho par rapport aux rotations sorgho – niébé et sorgho – coton. -
Irrigation de complément et culture du sorgho au Burkina Faso
L’étude vise à comparer l’effet de l’irrigation de complément sur le sorgho avec les impacts liés à deux techniques d’économie en eau éprouvées en cultures pluviales que sont : le labour suivi de buttage cloisonné et les semis sur des billons cloisonnés. L’étude a été réalisée au Burkina Faso, d’une part à Saria en zone nord-soudanienne et, d’autre part, à Sabouna, en zone sahélienne, avec des pluviométries moyennes annuelles respectives de 750 et 400 mm. La pluviométrie actuelle au Sahel ne semble pas permettre aux techniques d’économie de l’eau d’être plus performantes que l’irrigation de complément. -
Le sésame au Burkina Faso : état des lieux 2013 fiches technique de production du sésame, livret 3
Le sésame est une des productions annuelles les plus attractives pour les producteurs et productrices individuels car la mise en culture se situe après toutes les autres cultures (céréales, coton, niébé, arachides). Les coûts de production sont peu élevés comparés aux autres cultures et sa commercialisation est rapide. -
Approvisionnement de Niamey en fruits et légumes : Acteurs de production et commercialisation
Quelle est la place de la femme dans l’approvisionnement de fruits et légumes à Niamey ? Cette question de recherche est secondée par l’hypothèse selon laquelle l’enclavement du Niger est un obstacle pour le développement du commerce de produits frais. L’objectif principal de cette étude est de démontrer l’implication de la femme dans la filière fruits et légumes de Niamey. -
Agriculture urbaine et périurbaine, une activité créatrice de revenu : le maraîchage de Niamey
Cet article tente de montrer que l’agriculture urbaine et périurbaine peut répondre la pauvreté dans la ville de Niamey. Il montrera aussi que l’activité maraîchère de Niamey ne demande pas de gros moyens financiers. Cette étude a été réalisée à partir d’un guide d’entretien qui a été adressé à 30 producteurs de trois localités (gounti yéna, saga, et la corniche Kamkalley). Les données quantités recueillies entre 2010 et 2012) ont été complétées par celles qui sont secondaires provenant du Recensement Général de l’Agriculture et du Cheptel (RGAC), de l’Institut National de la Statistique (INS) et de la Direction Générale de la Statistique Agricole (DGSA). -
Manuel de formation participative sur la production de mangue biologique à travers les vergers-écoles au Burkina Faso
Ce manuel est un outil destiné aux techniciens ou producteurs facilitateurs chargés de la formation de producteurs à travers les vergers écoles, mais aussi à toute personne désireuse d’acquérir les techniques de base de la production de mangue de façon générale et de celles de la production de mangue biologique de façon particulière. Cet outil a été préparé dans le cadre du projet « d’accroissement des revenus et de la sécurité alimentaire de petits producteurs d’Afrique de l’ouest à travers les exportations de produits tropicaux certifiés commerce équitable » (GCP/404/GER). Ce projet dont la tutelle technique est assurée par le Ministère en charge du commerce, est exécuté par la FAO. -
Guide de formation en lutte participative contre le striga dans le système de culture à base de sorgho
Le présent guide de formation est élaboré dans le cadre du projet : « Promotion des variétés de sorgho résistantes au Striga pour réduire les crises alimentaires dans la zone sahélienne Burkina Faso, Mali, Niger, Sénégal», projet financé sous l’Initiative pour la Réponse Globale à la Sécurité Alimentaire (IRGSA). Une initiative spéciale du gouvernement américain à travers USAID, destiné à aborder la question de la sécurité alimentaire dans la sous-région. Ce projet est géré par le CORAF/WECARD et coordonné par l’Institut d’Economie Rurale (IER) au MALI. Le manuel vise donc l’adoption par les producteurs du sorgho, des technologies améliorées de lutte contre le Striga pour faire face aux crises alimentaires que connaît actuellement l'Afrique de l’ouest et du centre. -
Irrigation de complément et culture du sorgho au Burkina Faso
L’étude vise à comparer l’effet de l’irrigation de complément sur le sorgho avec les impacts liés à deux techniques d’économie en eau éprouvées en cultures pluviales que sont : le labour suivi de buttage cloisonné et les semis sur des billons cloisonnés. L’étude a été réalisée au Burkina Faso, d’une part à Saria en zone nord-soudanienne et, d’autre part, à Sabouna, en zone sahélienne, avec des pluviométries moyennes annuelles respectives de 750 et 400 mm. La pluviométrie actuelle au Sahel ne semble pas permettre aux techniques d’économie de l’eau d’être plus performantes que l’irrigation de complément. Au cours de l’année 1987, à Saria en zone plus humide, les techniques d’économie d’eau éprouvées en cultures pluviales ont induit des rendements en sorgho-grain significativement supérieurs à ceux obtenus avec l’apport d’une irrigation de complément de 53 mm pendant les «trous pluviométriques». -
Influence de la rotation culturale avec apport de matières organiques exogènes et d’une fertilisation minérale sur les nématodes phytoparasites en culture du sorgho au Centre Ouest du Burkina Faso
L’infestation du sol et des racines du sorgho (sorghum bicolor (L.) Moench) par les nématodes phytoparasites a été étudiée en 2008 sur un essai agricole à l’Ouest du Burkina Faso. Cet essai agricole est représentatif de la production du sorgho avec utilisation de différentes pratiques agricoles incluant la rotation culturale, l’apport de matières organiques exogènes et une fertilisation minérale. L’objectif était de déterminer l’effet de ces pratiques sur les taux d’infestation du sol et des racines par les nématodes. Les nématodes du sol ont été extraits selon la méthode de « l’élutriateur » de Seinhorst et ceux des racines selon la méthode de « l’asperseur » de Seinhorst. Le sol et les racines du sorgho ont été plus infestés par les nématodes dans la monoculture de sorgho par rapport aux rotations sorgho – niébé et sorgho – coton. -
Long-term effect of forest and landscape restoration practices on soil organic carbon stock in semi-arid Burkina Faso
In semi-arid areas, forest and landscape restoration (FLR) practices are being implemented to reverse the land degradation process. The objective of this study was to investigate the long-term effect of FLR practices on soil organic carbon stock (SOCs) under different land uses in the semi-arid region of Burkina Faso. The study was conducted on degraded land under rehabilitation practices for 45, 27, 18 and 11 years, which were compared to similar land without specific rehabilitation measures. The soil was collected in 2018 in 35 sampling plots of 30 m x 30 m. Soil analysis concerned bulk density, soil particle size, soil pH, soil organic carbon content, and respiratory activity of microorganisms. SOCs increased by 150%, 98% and 29% over 0-10 cm depth in 45-, 27- and 11-year of FLR practices, and decreased by 6% in 18-year of FLR practices compared to their respective control. SOCs were not linearly increased with the duration of the implementation of FLR practices because the variation of SOCs depends on several other parameters such as soil texture, and types of combination of FLR practices. The highest SOCs were recorded for 27 years (9.5 t.ha-1) and 45 years (8.5 t.ha-1) of FLR practices. This study revealed the importance of including Assisted Natural Regeneration (ANR) as one of the combined FLR practices, for improvement of SOCs. -
Étude des paramètres démographique du cheptel bovin des élevages péri-urbains de la ville de Bobo-Dioulasso
La présente étude a eu pour objectif principal, de déterminer les paramètres démographiques du cheptel bovin de la zone péri-urbaine de Bobo-Dioulasso. Elle a été menée auprès de soixante-quatre (64) éleveurs composés majoritairement de peulhs. La méthode d’enquête des douze derniers mois (12mo) a été utilisée. Cette méthode permet d’estimer les évènements démographiques survenus dans un troupeau au cours des douze derniers mois précédant l’enquête. Les enquêtes se sont déroulées du 08 Décembre 2016 au 23 Janvier 2017 dans les villages de Bama, de Nasso, de Diaradougou, de Koumbia et au campement des éleveurs de l’association Benkadi du secteur 21 de Bobo-Dioulasso. -
Lexique des mots et termes météo
Le présent ouvrage, réalisé dans le cadre du programme BRACED, est le fruit d’un long processus d’échange de l’ensemble des acteurs des secteurs publics et privés, les ONGs et Institutions impliqués dans le processus de production et de diffusion de l’information climatique au Burkina Faso. Le processus d’élaboration de ce document a permis de lever le traditionnel quiproquo qui existe entre les spécialistes de la météorologie et les hommes des médias. En effet depuis belle lurette, les deux camps se rejettent mutuellement la faute quand il est question de transmettre le contenu des messages météos à la population qui ne comprend pas souvent le contenu des messages et informations diffusées. -
La gestion durable des terres au Burkina Faso : une analyse d'expériences de projets dans le Houet, le Tuy et le Ioba
Situé dans la boucle du Niger, le Burkina Faso se caractérise par des conditions pédoclimatiques défavorables. Les sols sont de faible profondeur (généralement limitée par une cuirasse qui affleure en surface en certains endroits) et naturellement pauvres en matière organique et carencés en phosphore et en azote. Plus de 85 % des sols sont en effet de types ferrugineux tropicaux lessivés (Dembélé and Somé, 1991; Pallo and Thiombiano 1989), tandis que près de
65 % du pays se trouve entre les isohyètes 500 mm et 800 mm. La tendance actuelle est à l'aridification du climat au Nord avec un déplacement des isohyètes de 100 mm vers le Sud par rapport aux années 60 (MAHRH/DADI, 2010). La pluviométrie, globalement insuffisante est d'une grande variabilité interannuelle et spatio-temporelle. -
Récupération des terres dégradées à des fins agro-sylvo-pastorales dans le Sahel du Burkina Faso
Les pays sahéliens sont confrontés depuis plusieurs décennies à un processus important de désertification et de dégradation de leurs ressources naturelles et de l'environnement. -
Etudes des sites de récupération des terres sur l'axe Niamey-Kobadjé : Arrondissement n°5 de Niamey, Communes de Bitinkodji et Torodi
La dégradation des sols, la désertification et la sécheresse sont des phénomènes mondiaux qui représentent une menace croissante pour l’avenir de notre environnement. Ils provoquent la perte des services fournis par les écosystèmes terrestres, qui s’avèrent indispensables pour les populations et le développement économique. La production alimentaire, la disponibilité hydrique, la sécurité énergétique et d’autres services fournis par les écosystèmes intacts sont compromis par la perte continue des terres et des sols. -
Étude sur les normes et standards dans la filière sésame
Le projet SESAME (acronyme pour SESAme Marketing and Exports) a pour objectif d’améliorer la production et d’optimiser le rendement de la chaîne de valeur du sésame afin d’accroître les opportunités d’exportation. Ceci sera réalisé à travers l’appui aux agriculteurs, aux transformateurs et aux exportateurs du sésame à un niveau industriel ainsi qu’à travers l’amélioration de la qualité et de la traçabilité pour répondre aux normes du marché international -
Distribution et diversité de la faune aviaire de la ville de Niamey et de sa principale zone humide, le fleuve Niger
L’urbanisation des villes altère la naturalité des espaces qu’elles occupent. Cette situation impacte surement la diversité et la distribution de la faune aviaire. Ce travail, le premier du genre dans Niamey, a pour objectif d’apprécier la diversité et la distribution de l’avifaune en lien avec les différents types d’habitations de la ville de Niamey et de sa zone humide. La méthode consiste à dénombrer les oiseaux sur des transects qui passent dans chaque commune et sur le point fixe choisi sur le Fleuve. Les dénombrements se font de 7 h à 9 h30 et de 16 h30 à 18h30 sur l’ensemble des sites. Cela a permis de recenser 38 espèces pour toute la ville de Niamey avec respectivement 18, 22, 18 et 21 espèces sur les transect 1, 2, 3 et le fleuve.. Les résultats montrent que les espèces les plus ubiquistes sur les trois transects sont : Streptopelia senegalensis,Lamprotornis purpureus, Bubulcus ibis. Les moins observées sont: Milvus migrans, Merops orientalis, Sylvietta brachyura, Nilaus afer, Uraeginthus bengalus. Sur le fleuve, les plus ubiquistes sont : Bubulcus ibis et Ardea cinerea et les moins observées sont : Ardea alba, Ardeola ralloides, Actophilornis africana, Tringa nebularia et Melanitta nigra. -
Eucalyptus : essence singulière
Le présent document est notre modeste contribution à faire la lumière sur l'influence de l'Eucalyptus dans son environnement. Nous faisons un résumé, avec des chiffres à l'appui, des potentialités et des faiblesses de Eucalyptus camaldulensis comme espèce de reboisement et de restauration de la fertilité dessols en comparaison avec d'autres essences locales et exotiques. -
Conseiller en arboriculture : deux ennemis du papayer présents dans la Région de Niamey
Le papayer (nom scientifique Carica papaya) est une plante fruitière de plus en plus cultivée dans la Région de Niamey et aussi dans les communes limitrophes (Région de Tillabéri), notamment les différentes variétés hybrides proposées par plusieurs sociétés semencières. -
Etude d'identification et de formulation des projets de développement des mini fermes d'élevage dans cinq (5) régions
«Les Sahéliens peuvent nourrir le Sahel ». Tel était le slogan d'une Organisation Non Gouvernementale (ONG) convaincue que la sécurité alimentaire dans cette zone du monde peut être largement améliorée par la production locale. Aussi, pour contribuer à la réalisation de cette sécurité alimentaire a-t-elle entrepris des actions de formation, de structuration et d'organisation des acteurs de la commercialisation des céréales locales. Les nigériens aussi peuvent nourrir le Niger. Tel semble être l'écho de l'Etat nigérien qui s'est doté, en 2002, d'une « Stratégie de Réduction de la Pauvreté» qui proclame sa vision du développement du pays: « Malgré la gravité de la situation (de pauvreté) qui vient d'être décrite, notre conviction demeure
que la pauvreté n'est pas une fatalité ». Le développement est donc possible. Mieux, il sera basé sur le développement des secteurs productifs dont la finalité sera d'assurer la sécurité alimentaire par le
développement intégré des ressources naturelles. Aussi, l'essentiel de la croissance sera tiré du secteur agro-pastoral et du secteur privé.
Pour matérialiser cette vision dans le secteur de l'élevage, le Ministère des Ressources, à travers son « Document Cadre de Relance du Secteur de l'Elevage au Niger », laisse filtrer, dans la clarté de ses
programmes prioritaires, que l'élevage est un élément moteur de la sécurité alimentaire et du développement durable. Ce n'est pas le Fonds des Nations Unies (FAO) qui réfuterait cette perception,
lui qui a lancé déjà au milieu des années 90 un programmes prioritaire, le Programme Spécial de production alimentaire à l'appui de la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV,
communément connu sous la dénomination de Programme Spécial de Sécurité Alimentaire (PSSA), qui place l'élevage comme un élément central dans la recherche de la sécurité alimentaire. -
Diagnostic de l’agrobusiness dans l’aire périurbaine de l’agglomération de la ville de Niamey (Niger)
Cette note présente les conclusions de l’étude, réalisée par un stagiaire de l’Institut Pratique du Développement Rural (IPDR) de Kollo, portant sur les exploitations de l’agrobusiness, à proximité de la ville de Niamey. L’étude, qui s’est déroulée entre les mois de juin et d’aout 2020, a permis d’interroger 23 exploitants de l’aire urbaine de Niamey répondant aux caractéristiques de l’«agrobusiness », afin de mieux les caractériser. -
Discussion n°11 « Les systèmes participatifs de garantie en Afrique de l'Ouest » -Synthèse
Les systèmes de garantie participatifs (SPG) sont des systèmes alternatifs de garantie qualité, impliquant des pairs producteurs ainsi que des consommateurs1. En l’absence de label national ou régional dédié à l’agriculture biologique et face à l’inadéquation des certifications étrangères, notamment européennes, la mise en place d’un SPG territorial apparaît comme efficace et peu coûteuse. Les expériences menées concernent majoritairement les fruits et légumes, mais elles ont été élargies à d’autres denrées : riz, jus de fruits ou purée de tomate (Afdi / Hortitechs). Le label burkinabé BioSPG pourrait aussi s’étendre à l’élevage en tenant compte du bien-être animal. -
La transformation des produits agricoles locaux au Burkina Faso : des innovations en échec, analyse de cas sur la méconnaissance du marché
Les Grands Moulins du Burkina (GMB) dans leur souci de valoriser le maïs local la société Savana avec ses objectifs de production locale de double concentré de tomate (en vue d'en réduire les importations) et de production de jus de fruits locaux (mangue, tamarin) ont fait preuve d'innovation ont mis au point de nouveaux produits sans rencontrer l'adhésion du public. Une étude de marché préalable au lancement des produits (pour déterminer justement les contraintes : attentes du consommateur type du conditionnement désiré, prix…) n'a pas été faite. L'insuccès des produits est dû non seulement à leur nature mais aussi à leur conditionnement. -
Le semis à sec et à l'enrobage des semences au Burkina Faso
L’enrobage des semences était déjà pratiqué dans l’Égypte ancienne et a été remis au goût du jour au XXème siècle par Fukuoka, un agriculteur japonais pionnier, connu pour son engagement en faveur de l’agriculture naturelle. Cette technique, appelée « boulette » ou « bombe » de graines, consiste à enrober les graines à l’aide d’argile et éventuellement d’autres éléments pour favoriser la germination et la pousse des plantules. -
Enjeux des exploitations avicoles modernes et semimodernes de la ville de Niamey au Niger : caractéristiques, innovations et projet d’introduction des asticots dans l’alimentation des poulets
Ce travail prospectif et de synthèse vient donc offrir un regard socioéconomique, socio-anthropologique et entomologique sur les enjeux de ces exploitations avicoles et sur le projet d’introduction des asticots dans l’alimentation de la volaille. L’activité avicole de la région est caractérisée par deux grands types d’élevages ; le traditionnel et le moderne. Le premier type combine l’aviculture traditionnelle pure et l’aviculture traditionnelle améliorée. Le second est composé d’exploitations modernes et semi-modernes. Le secteur avicole de la région est en plein essor. Il a connu des innovations profondes et légères qui sont tellement ancrées dans les pratiques quotidiennes des aviculteurs qu’elles apparaissent comme de simples progrès. Parmi ces derniers il est question d’une amélioration des techniques en conduite d’élevage, de complémentation avec des insectes et une quête permanente de meilleurs rendements. -
Gestion sociale et diagnostic des infrastructures de distribution de l'eau sur le périmètre rizicole de Saga
Ce document, présente la situation actuelle de l’état des infrastructures hydrauliques et la gestion de l’eau sur le périmètre irrigué de Saga. L’étude a été basée sur des données collectées sur le terrain, et sur quelques rapports techniques faits sur ce périmètre. Cette étude révèle un périmètre confronté à un problème d’ensablement du chenal d’amenée, au vieillissement des pompes composant la station principale de pompage et de la station ainsi que celles de la station de drainage, des ouvrages hydrauliques peu entretenus et une gestion sociale de l’eau qui ne répond pas au respect du tour d’eau dans certains Groupements Mutuels de Production (GMP). -
Données éthno nutritionnelles et caractérisation (physico-chimiques et polliniques) des miels vendus sur les marchés de marchés de Niamey
Le miel est une substance naturelle très riche en sucres simples directement assimilables par l’organisme et aussi bénéfique pour la santé. L’objectif de cette étude vise à connaitre les perceptions de consommation du miel et la qualité des miels vendus sur les marchés. Une enquête de perception a été menée sur une population de 100 individus à Niamey ainsi que les analyses physico-chimiques et polliniques de 8 échantillons des miels collectés directement chez les apiculteurs de la zone de Parc W par le projet Africa 70 ainsi que 4 échantillons de miels locaux et 4 échantillons de miels importés vendus sur les marchés de Niamey. Les résultats ont montré que la majorité des personnes enquêtées sont des hommes (70%) et sont en grande partie (85%) représentés par des sujets âgés de 16 à 40 ans. 45% des personnes d’enquêtés utilisent le miel comme médicament, 29% comme aliment, 26% comme aliment et médicament, 19% avec les écrits coraniques, 10% dans les cosmétiques et 4% comme pate dentifrices. En moyenne, les personnes enquêtées consomment 0,75 litre par mois. -
De nouvelles attaques sur le riz dans les périmètres irrigués le long du fleuve Niger : des vers de terre incriminés
Si pour la majorité des agronomes les vers de terre sont des animaux bénéfiques pour les sols et les plantes, il existe plusieurs espèces de vers de terre qui sont impliquées dans de attaques du riz dans certaines régions du monde comme l’Australie, l’Inde, les Philippines et l’Afrique du Sud. L’espèce la plus impliquée dans ce genre d’attaques appartient au genre Eukerria. Mais il semble que ces vers sont incapables de se nourrir directement sur les plants de riz, car elles n’ont pas de pièces buccales masticatrices. -
Perception Paysanne des Techniques de Conservation des Eaux et des Sols et de Défense et Restauration des sols (CES/DRS) en Afrique de l’Ouest : cas du Burkina Faso et du Niger
L’Afrique sahélienne connait une baisse de la capacité productive de la ressource sol depuis les années 1970. Pour y faire face, des ouvrages de conservation des eaux et des sols et de défense et restauration des sols (CES/DRS), sont diffusés auprès des producteurs. Cette étude vise à déterminer les ouvrages les plus importants en matière de production agricole selon la perception des producteurs. La méthode a consisté à une collecte de données auprès de 194 exploitations agricoles (EA) dont 134 EA au Niger et 60 EA au Burkina Faso, à travers des questionnaires et des entretiens. -
Perceptions paysannes des aléas climatiques sur la production du riz sur le périmètre irrigué de Saga dans la Vallée du Fleuve Niger
L’objectif général poursuivi est d’analyser la perception des aléas climatiques auprès des exploitants en milieu urbain. Pour ce faire, des entretiens semi-structurés et des enquêtes ont été effectués. Au total 140 exploitants disponible ont été enquêtés. Un critère d’âge de sélection des exploitants variant de 15 à 50 ans a permis de s’assurer que les stratégies développées font suite à une perception effective des changements. L’analyse des données a été faite par le logiciel Access et Excel pour le calcul des paramètres statistiques descriptifs et la réalisation de graphiques. Ces derniers observent l’existence des paramètres climatiques qui interviennent dans leur pratique à 90%. Les résultats de la recherche révèlent que 66 % des exploitants ont un niveau d’instruction assez bas. Face aux aléas climatiques les exploitants mettent en œuvre des stratégies durables d’adaptations qui participent à l’amélioration des rendements. -
Agri ou agro business autour de Niamey / Typologie des exploitations
Dans les périphéries de Niamey, la mode est à l’acquisition de « jardins ». Ces acquéreurs ne sont pas des exploitants agricoles mais des urbains dans la majorité de cas exerçant une activité économique non liée à l’agriculture. Et ces derniers se lancent dans cette activité de façons spontané avec des investissements assez importants et du matériel moderne répondant à la production agricole (château d’eau, pompe solaire, système d’irrigation, tracteur...etc.) -
Système régional de conseil Agricole SRCA-Niamey : Diagnostic et planification
Ce document élaboré de façon participative et inclusive comprend un diagnostic et une planification. Le diagnostic repose sur une analyse croisée des demandes et/ou besoins de conseil Agricole et de l’offre de conseil Agricole. D’une part les principaux systèmes de production sont identifiés, une carte est produite et les besoins de conseil prioritaires sont identifiés pour chaque système / chaque grande zone. D’autre part un inventaire des dispositifs de conseil de terrain est effectué qui identifie les ressources disponibles de chaque dispositif (humaines et logistiques) ainsi que les avantages comparatifs de chaque dispositif. On apprécie alors dans quelle mesure l’offre actuelle répond aux besoins de productreur(trices). Les acteurs régionaux intervenant sur les fonctions transversales (ou fonctions support) sont également été identifiés.
La planification est effectuée pour 3 ans (2019, 2020, 2021) et repose sur l’identification de projets de conseil agricoles prioritaires qui répondent aux besoins différenciés de conseil, tout en valorisant les avantages comparatifs des dispositifs en place. Enfin ces projets de conseil ont été budgétés. -
Caractérisation des systèmes de production laitière et analyse des stratégies de valorisation du lait en milieu rural et périurbain au Niger : cas de la communauté urbaine de Niamey et de la commune rurale de Filingué
L’élevage et particulièrement la production du lait occupent une place prépondérante comme facteur de réduction de la pauvreté et de croissance économique. La présente étude a eu pour objectif de caractériser les systèmes de production et les processus de diversification vers le lait en milieu (péri)urbain [communauté urbaine de Niamey (CUN)] et en milieu rural [commune rurale de Filingué (CRF)] au Niger. Dans la CUN, des enquêtes ont été réalisées dans 35 sites laitiers choisis de manière aléatoire parmi les 150 déjà répertoriés sur un rayon de 50 km autour de la capitale. Un choix raisonné de 12 sites a permis d’administrer le questionnaire à 169 chefs de ménage. Dans la CRF, 49 chefs de ménage, répartis dans cinq villages, situés dans un rayon de 75 km autour de Filingué, ont été enquêtés. Les résultats ont montré que dans la CUN les éleveurs possédaient un petit nombre de vaches laitières (en moyenne cinq vaches, soit 28 p. 100 du cheptel bovin) ; la production s’étalait sur toutes les saisons et était de 7 à 10 l/ménage/jour ; le lait frais était plus souvent commercialisé qu’en CRF en raison de la présence d’unités de transformation laitière. En revanche, dans la CRF, les effectifs étaient plus importants (en moyenne 10 vaches laitières, soit 52 p. 100 du cheptel bovin) ; les femelles ne produisaient qu’en saison des pluies et en saison sèche froide (de 0 à 10 l/ménage/jour pour 66 p. 100 des enquêtés, et entre 10 et 20 l pour 20 p. 100 des enquêtés) les produits laitiers étaient plus souvent transformés avant d’être vendus (beurre fondu, lait caillé, fromage). -
Rapport général du module maraîchage
Les caractéristiques des sites de production, les caractéristiques socioéconomiques des exploitants, les superficies, les productions, le chiffre d’affaires, les difficultés sont autant d’informations utiles à l’élaboration des politiques dans le maraîchage. Pour ce qui concerne, les caractéristiques des sites, on comptait en 2008 environ 4 844 sites maraîchers. La majorité (79,5 %) de ces sites est exploitée de façon saisonnière. Sur plus de 68 % des sites maraîchers, les exploitants ne sont pas organisés et seulement 29,8 % des sites maraîchers abritent des groupements d’exploitants maraîchers. -
Évaluation des niveaux de contamination en éléments traces métalliques de laitue et de chou cultivés dans la vallée de Gounti Yena à Niamey, Niger
Située en plein centre-ville et cernée par de nombreuses sources de pollution métallique, la vallée de Gounti Yena est l’une des principales zones de cultures maraîchères de la ville de Niamey. Cette étude a pour but de déterminer les teneurs en métaux des végétaux cultivés dans cette vallée. Méthodologie et résultats : Des prélèvements des échantillons de laitue (Lactuca sativa) et du chou (Brassica oleracea) ont été réalisés sur 3 sites retenus en fonction de leur proximité à des sources de pollution métallique. Les concentrations en éléments traces métalliques (ETM) des végétaux prélevés ont été analysées par spectrométrie de masse avec plasma à couplage inductif (ICP-MS) après digestion acide. Les résultats obtenus montrent une importante accumulation des ETM par le chou et la laitue cultivés dans la vallée de Gounti Yena.