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Diversité des pesticides et leur utilisation dans la lutte contre les ennemis des cultures maraichères dans la zone périurbaine de Niamey, Niger
Les cultures horticoles, constituent un des maillons importants de l’agriculture nigérienne. Leur importance s’est surtout accrue à partir de 1984, l’année du lancement de la campagne dite de « cultures de contre saison ». Mais malgré cela, peu d’intérêt a été accordé à la lutte contre leurs bio-agresseurs. Pourtant, ces cultures subissent une forte pression parasitaire entrainant parfois l’échec de certaines cultures. Le cortège parasitaire est composé de ravageurs (insectes, acariens, nématodes, rongeurs, etc.), d’agents de maladies (champignons, bactéries, virus) et de mauvaises herbes. Pour minimiser l’impact de ces ennemis des cultures sur la production horticole, les producteurs nigériens font le plus souvent recours aux pesticides de synthèse dont certains sont d’origine douteuse. Pour appréhender la problématique d’utilisation de ces pesticides, une enquête a été menée dans la zone périurbaine de Niamey auprès des producteurs et des vendeurs de pesticides sur les modes d’utilisation de ces produits, la nature des pesticides utilisés, et leur conservation, etc. -
Etude de l'armature commerciale de la ville de Niamey : Rapport d’orientation intermédiaire
Ce rapport fait suite à la première mission réalisée à Niamey du au 2018. Il prend également en compte les résultats de l’enquête menée pendant la période de janvier 2019 auprès des commerçants. L’ensemble de ces démarches permettent donc de proposer i) une actualisation de l’étude diagnostic (commercial, urbain, institutionnel) et i) une définition préalable de la stratégie. -
Conseiller en maraîchage / Cas pratiques (4) Attaques sur tomates
Cette note est un cas pratique de visite sur un site maraîcher. Elle est destinée aux conseillers maraîchers (OP, services techniques, GSC, …). Il s’agit d’une visite auprès des producteurs de tomate de Bourboukabé à 15 km au nord de Niamey. Dans ce village, les producteurs pratiquent la culture de la tomate depuis plus de 25 ans, avec différents cycles de production adaptés aux différents terrains disponibles. Le premier cycle de production correspond à des semis en pépinière au début du mois d’août et une récolte qui commence en octobre alors que les prix sur le marché de Niamey sont encore élevés (15.000 à 18.000 F le panier de 32 kg). C’est une production économiquement importante pour ces producteurs. La production se fait sur des sols sableux de chaque côté de la vallée qui est encore inondée. -
Plan d'investissement climat pour la région du Sahel - Volume 2 : plan d’investissement climat pour la région du sahel
Ce présent rapport porte sur le processus d’élaboration d’un Plan d’Investissements Climat pour la Région du Sahel, qui tire son fondement du « Sommet Africain de l’Action en faveur d’une co-émergence continentale » tenu le 16 novembre 2016 à Marrakech et qui a regroupé plusieurs Chefs d’État et de délégation d’Afrique, en marge de la 22ème Conférence des parties à la Convention des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 22). -
L’approvisionnement agricole de la ville de Niamey : potentialités et contraintes d’une agriculture de proximité
Cet article tente de répondre à la question suivante : « Est ce que l’agriculture urbaine et périurbaine de Niamey peut satisfaire et approvisionner une demande urbaine toujours plus croissante ? ». Cette question de recherche est accompagnée d’un objectif secondaire essayant de démontrer l’importance de la diversité des systèmes de production permettant le développement de nombreuses cultures. -
Fiche technique : le compostage
Ce présente fiche porte sur la méthode d’obtention d'un compost de bonne qualité en une période de 21 jours -
Les nématodes parasites du Moringa dans la zone périurbaine de Niamey (Niger)
Moringa (Moringa oleifera Lam) est une culture qui prend de plus en plus de l’importance au Niger mais très peu d’intérêt a été porté aux problèmes phytosanitaires. L’objectif de l’étude était d’identifier les nématodes parasites qui lui sont associés.
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État des lieux des cellules Genres des Ministères
En conformité avec les recommandations de la Conférence de Beijing sur les femmes qui invitent les Etats à prendre des mesures urgentes et pertinentes pour
lever toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et de créer les conditions durables pour assurer l’équité et égalité entre les femmes et les hommes, le Niger a procédé à l’élaboration d’une Politique Nationale de Genre (PNG). Ce document de référence a permis de faire le point en matière de prise en compte du genre dans tous les secteurs de la vie socio-économique et politique d’une part, mais aussi proposer des stratégies pour remédier aux insuffisances constatées. -
La tarière manuelle
Manuel de formation pour le forage de faible profondeur à la tarière manuelle : les types de tarière et le technique de fonçage. les différents outils nécessaires et les technique de mise en eau. -
Plantation et entretien des manguiers au Niger
Cette note est une transcription d’une émission radio en Haoussa et Zarma.
Quand on plante un manguier c’est pour 20 ans ou plus. Si l’arbre a été mal planté il sera plus sensible aux maladies ou il donnera moins de fruits, c’est dommage car on ne peut pas le remplacer comme un pied de moringa.
- Comment se fait le choix du terrain ?
- Comment choisir ses variétés ?
- Quel est le processus de plantation ?
- Une cuvette ou une couronne ?
- Quelle quantité de fumure ?
- Comment faire les différentes tailles ?
Pour plus d’informations sur le manguier ou d’autres arbres fruitiers adressez-vous au Centre d’Appels au 92 24 24 24 (Orange) ou 89 97 97 74 (Airtel) ou 84 74 74 74 (Moov) ou 93 32 38 92 (Niger Télécoms). -
Mangue sauvage Irvingia spp.
Le présent guide porte sur la mangue sauvage Irvingia spp. -
Conflit homme animal : éléphant. Manuel technique
Ce manuel technique se propose de donner aux responsables des politiques, aux autorités chargées de la conservation, aux vulgarisateurs, etc. des informations générales sur le conflit homme-éléphant et les diverses techniques de dissuasion aptes à éloigner les éléphants des champs. -
Guide de gestion des nuisibles du sorgho à l’usage des coopérateurs
Ce document porte sur la gestion des nuisibles du sorgho à l’usage des coopérateurs -
Rapport annuel de performance 2019
Le Ministère de l'Agriculture et de l’Élevage sont chargés, en relation avec les autres ministères concernés, de l'élaboration, de la mise en œuvre et du suivi de la politique nationale en matière de développement de l'agriculture et de l’élevage, conformément aux orientations définies par le Gouvernement. -
Cinquième session du comité de pilotage du P2RS
L'an deux mille vingt et le treize février, s'est tenue à Niamey une réunion dans la salle du Centre Prince Amir Sultan, la cinquième session du comité de pilotage du programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel -
Élevage
L'an deux mil seize et le 9 février,s'est tenue dans la salle de réunion du ministère de l'élevage,la première session de pilotage. Cette réunion a pour objet de faire l'état de mise en œuvre du PTBA 2015 et d'approuver le PTBA 2016. -
Procès verbale de la 1er session du comité du comité de pilotage du Prodaf au titre de l'année 2020
l'an deux mil vingt et du 14 au 15 août s'est tenu à Niamey dans la salle de réunion d' AERICA HALL sous la présidence de Monsieur Diamoitou Guessibo Boukari, Secrétaire Général du Ministre de l'Agriculture et de l’Élevage , président du comité de pilotage. Cette session correspondant à la onzième réunion dudit comité -
Deuxième session du comité de pilotage
L'an deux mil dix- sept et le vingt-six janvier,s'est tenue dans la salle de réunion du ministère de l'agriculture et de l'élevage,la deuxième session du comité de pilotage du programme de renforcement de la résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel.cette réunion a pour objet de faire l'état de mise en oeuvre du PTBA 2016 et d'approuver celui du PTBA 2017 -
Première session du comité de pilotage du P2RS-Niger
L'an seize et le 09 février s'est tenu dans la salle de réunion du Ministère de l’Élevage, sous la Présidence de Monsieur le Secrétaire Général Adjoint du Ministère de l'Agriculture représentant le président du comité de pilotage programme de résilience à l'insécurité alimentaire et nutritionnelle au sahel (P2RS-NIGER ) -
Compte rendu de la première réunion du comité national de pilotage ( CNP ) de la stratégie de la petite irrigation au Niger ( SPIN ) au titre de l'année 2019
La stratégie de la petite irrigation au Niger élaborée avec le soutien de la GIZ, vise l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations par le soutien et la promotion de la petite irrigation -
Dixième session du comité national de pilotage du projet
L'an deux mil dix-huit et le lundi trente un décembre,s'est tenue dans la salle de conférence de la cellule national du programme d'actions communautaires, la dixième session du comité national de pilotage du PAC3 -
Politique foncière rurale du niger
Au niger , comme dans la plupart des anciennes colonies françaises d'afrique de l' ouest,l'avènement du fait colonial en fin du 19e début du 20e siècle,porte sur le plan foncier un projet de rupture de fond avec les système de gestion foncière préexistants dits aussi ''traditionnels''. -
Bilan de mise en œuvre des programmes stratégiques 1, 3 et 4 du plan d'actions 2016-2020 de l’initiative 3N
L'action de l’État en matière de politique de développement économique et social est soutenue par une vision stratégique, conformément à la constitution du 25 novembre 2010 en son article 146. Le gouvernement a ainsi initié un processus de formation des documents de planification stratégiques de développement à court, à moyen et à long termes. -
Rapport annuel d’activités : Campagne de lutte phytosanitaire 2018
Pour contribuer à l’atteinte des objectifs visés par l’Initiative 3N « Les Nigériens Nourrissent les Nigériens » la Direction Générale de la Protection des Végétaux a engagé des actions permettant d’assurer la couverture phytosanitaire des cultures pluviales et irriguées en 2018. -
Renforcer la résilience face aux changements climatiques : la voie à suivre pour répondre aux effets des événements climatiques extrêmes sur l'agriculture
Au cours des dernières décennies, le nombre de catastrophes à l'échelle mondiale a eu tendance à augmenter, entrainant la croissance des impacts économiques associés. -
Module de formation irrigation par aspersion
Le Niger a inscrit l’irrigation en générale et la petite irrigation en particulier parmi les stratégies résilientes les plus efficaces pour lutter contre les effets du changement climatique et pour améliorer la productivité agricole et les revenus des populations rurales. A ce titre, le Gouvernement du Niger a élaboré, avec l’appui de la Coopération Technique Internationale Allemande (GIZ), la Stratégie de la Petite Irrigation au Niger (SPIN) qui a été adoptée par le Conseil des Ministres le 10 avril 2014. -
Guide du formateur : Entreprenariat Agricole
L’entrepreneuriat agricole est une thématique importante des services d’accompagnement des producteurs de cultures des périmètres encadrés par le PromAP. La majeure partie du contenu de l’appui conseil agricole est actuellement dominée par les techniques de production agricole. -
Rapport définitif
Étude sur le financement de la commercialisation du riz local au Niger
Le Gouvernement de la république du Niger à travers ses politiques publiques de soutien au secteur rural, fait de la promotion des filières agricoles et en particulier celle du riz, un problème de sécurité alimentaire, de lutte contre la pauvreté, de création de l’emploi et de la richesse par le développement d’un entreprenariat agricole. -
« Lait concentré sucré » au petit déjeuner - Essai de lecture des étiquettes
Moment convivial à proximité de son lieu de travail, le petit déjeuner urbain comprend souvent un « verre de lait » accompagné d’un quart de baguette de pain tartiné avec de la margarine (souvent appelé beurre mais la margarine est fabriquée avec des matières grasses végétales). Le lait peut être en poudre ou provenir d’une boite de lait concentré sucré. Mais voyons de plus près la composition de ces « laits ». Notre tablier (vendeur) préféré propose du lait concentré de trois marques différentes. -
Conseiller en maraîchage - Fusariose sur laitue / Visites des sites de Kirkissoye, Saga et Nogaré
Les maraichers ont appelé le Centre d’Appels à partir de plusieurs sites de production : Kirkissoye, Saga et Nogaré. Ils n’ont pas observé de ravageur mais un dessèchement des plants, le type de symptôme qu’il est impossible à interpréter pour un conseiller à distance même avec des photos. Des séries de visites ont été entreprises sur ces sites pour mieux identifier le problème. Etant la meilleure plante pour les maraichers urbains, la laitue se vend seulement 21 jours après le repiquage et procure donc des revenus mensuels. En plus, elle se transporte difficilement ce qui empêche la concurrence extérieure et limite celle des autres régions. Mais voilà, depuis 3 ans est apparue sur plusieurs sites de production une « maladie » qui a pris beaucoup d’ampleur cette année -
Conseiller en maraîchage / Visite du site de Lougoudjam
Lougoudjam est un village qui se situe dans l’arrondissement communal Niamey 5 sur un grand kori qui se jette dans le fleuve Niger juste en amont de Niamey (rive droite). Ce village regroupe de nombreux maraichers avec comme source d’eau d’irrigation des puits traditionnels confectionnés par eux-mêmes.
Les producteurs ne sont pas membres d’une organisation de producteurs. Les sites maraichers sont connus pour leur production d’aubergine. La note traite des sujets suivants : des apports de fertilisants sur aubergine sans enfouissement, la calebasse – courge de moins en moins cultivée, les orientations à donner et actions à mettre en place.
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Conseiller en maraîchage - Cas pratiques - Visite site de Tchingal Bangou
Cette note est rédigée suite à la visite d’un site maraîcher dont certains producteurs ont bénéficié d’une formation sur la protection phytosanitaire organisée par la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey et réalisée par le RECA dans le cadre du contrat de performance entre l’État et les Chambres d’Agriculture.
La visite a permis un suivi de la formation reçu, de voir avec les producteurs les problèmes qu’ils rencontrent sur les cultures maraichères et de donner des conseils ou propositions de solutions. Au total, les entretiens ont concerné 16 producteurs. -
Conseiller en maraîchage - Cas pratiques - Visite site de Saga Gorou
Cette note est rédigée suite à la visite d’un site maraîcher dont certains producteurs ont bénéficié d’une formation sur la protection phytosanitaire organisée par la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey et réalisée par le RECA dans le cadre du contrat de performance entre l’Etat et les Chambres d’Agriculture. La visite a permis un suivi de producteurs ayant suivi la formation, de voir avec les producteurs les problèmes qu’ils rencontrent sur les cultures maraichères et de donner des conseils ou propositions de solutions (chou, poivron, tomate, pastèque, attaques phytosanitaires). -
Promotion de l'utilisation des intrants agricoles par les organisations de producteurs
disponibilité en semence amelioraées : Niger-campagne 02Pour la deuxième année consécutive,le projet intrants/FAO et le SICCLA/DA ont mené une enquête concernant la production et les multiplicateurs de semences améliorées au niger -
Conseiller en maraîchage - Visite du site de Gorou Kaina
Chaque semaine, la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey réalise des visites sur les sites maraichers de la région de Niamey. Ces visites peuvent se faire avec la participation de personnes du RECA, de l’INRAN ou de la FCMN Niya. Elles sont l’occasion d’échanges et de conseils avec les producteurs et productrices. Certaines questions ou problèmes soulevés sont ensuite traités par la CRA et le RECA pour produire différents outils (fiches techniques, éléments vocaux WhatsApp ou radio, ou post Facebook) afin d’informer et conseiller un plus grand nombre de producteurs :
- Les indispensables « gestes barrières » (contre maladie et ravageurs) ;
- Attaque de fusariose sur laitue, variété Paloma ;
- Les producteurs doivent plus faire attention pour identifier les variétés qu’ils utilisent ;
- Une nouvelle plante envahissante ;
- Un équipement utile qui n’a pas été … utilisé. -
Conseiller en maraîchage - Cas pratiques - Visite site de Neini Goungou
Cette note est rédigée suite à la visite d’un site maraîcher dont certains producteurs ont bénéficié d’une formation sur la protection phytosanitaire organisée par la Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey et la Fédération des Coopératives Maraichères du Niger dans le cadre du contrat de performance entre l’Etat et les Chambres d’Agriculture. La visite a permis un suivi de la formation reçue, de voir avec les producteurs les problèmes qu’ils rencontrent sur les cultures maraichères et de donner des conseils ou propositions de solutions. Au total, les entretiens ont concerné 15 producteurs. -
Diagnostic des pépiniéristes maraîchers dans la Communauté Urbaine de Niamey
Depuis plusieurs années, le suivi des producteurs maraîchers de Niamey, mais aussi des communes limitrophes de la région de Tillabéry indique que des producteurs achètent de plus en plus des plants maraîchers des différentes cultures « prêts à être repiqués » plutôt que de les produire eux-mêmes en pépinières. Cela semble une évolution « normale », rencontrée dans d’autres pays, qui correspond à une spécialisation de certains producteurs dans la production des plants. Cette pratique doit permettre aux producteurs d’acheter des plants de qualité, élevés dans des conditions optimales.
La Chambre Régionale d’Agriculture de Niamey en partenariat avec la Fédération des coopératives maraichères du Niger (FCMN Niya), a lancé une première enquête pour mieux cerner cette pratique qui se développe rapidement. -
Conseiller en maraîchage - Visite du site de Yaowaré
Le site maraicher à Yaowaré est situé dans le 5ème arrondissement de la ville de Niamey. En saison sèche, les producteurs font du chou et du moringa, plus un peu d’aubergine et d’oignon. En saison sèche, dans leur grande majorité, les producteurs font du chou et du moringa, plus un peu d’aubergine et d’oignon. On trouve quelques parcelles de chou en culture pure (photo ci-contre), mais le chou est surtout cultivé en association avec le moringa. Les producteurs cultivent une seule variété, le chou Oxylus. -
Premier essai de présentation des différents produits locaux transformés à base de céréales
Dans cette note, les produits pris en compte sont ceux développés par les groupements féminins et les petites entreprises. Les produits sont très variés et cette note devrait permettre de mieux de retrouver dans cette diversité des composants et des modes de préparation. Les céréales sont les aliments les plus transformées à Niamey : mil, riz, maïs, sorgho, fonio et blé
Les céréales sont les aliments les plus transformées à Niamey : mil, riz, maïs, sorgho, fonio et blé. Ces céréales sont transformées en toute sorte de produits finis, prêts à la consommation et faciles à préparer : semoules, couscous, farines, produits roulés (grumeaux, dégué), etc. Ces produits sont disponibles dans les alimentations, supermarchés, boutiques de quartier, etc.
- Qu’est-ce qu’un produit local transformé ?
- Les farines, semoules et brisures
- Couscous et dégué
- Ce que font les transformatrices et leurs appellations en français
- Les appellations locales
Cette note a été rédigée dans le cadre d’un partenariat entre le RECA et l’Agence luxembourgeoise pour la Coopération au Développement (LuxDev). -
Evolution des prix de l’oignon pendant un an sur les marchés de Niamey
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015, la semaine 17 (18-
24 avril). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 33 (mois d’août) de l’année
2016. Sur les 60 semaines de cette période, 4 semaines n’ont pas fait l’objet de relevés, aussi les informations présentées portent sur 56 semaines.
Ce suivi de l’oignon concerne les deux marchés de gros qui reçoivent de l’oignon : en premier le marché de Katako (le plus important pour les volumes) en second le marché de Djémadjé. -
Evolution du prix de gros du chou pendant trois ans sur le marché de Niamey (Djémadjé)
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015, la semaine 17 (18-24 avril). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 7 (février) de l’année 2018. Les informations présentées portent sur 143 semaines suivies. Ce suivi du prix de vente en gros du chou concerne le marché de Djémadjé qui est le marché de gros de la capitale pour ce produit.
Le chou le plus fréquent sur le marché de Djémadjé est celui de Madaoua qui arrive de façon continue et en grande quantité. En période de forte chaleur, où le chou du Niger est absent sur le marché, on assiste à une grande importation de choux du Nigeria. Le chou et le moringa sont des légumes feuilles de base dans l’alimentation au Niger. -
Evolution du prix de gros du piment sur trois ans au marché de Niamey Djémadjé
Le suivi des prix de gros des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en avril 2015 (la semaine 17). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 49 (décembre) de l’année 2018. Les informations présentées portent sur trois ans et demi.
Globalement, la production de piment du Niger est présente sur les marchés de Niamey pendant la saison sèche froide (à partir de décembre) et pendant la saison sèche chaude jusqu’à la saison des pluies (mi-juillet).
Toutes les quatre années présentent des profils assez semblables avec des prix bas de septembre à décembre (autour de 10.000 F le sac), une légère augmentation pendant la période de janvier à avril (15.000 à 20.000 F par sac), puis une forte augmentation progressive pour atteindre un pic autour de 70.000 F le sac entre mi-juin et fin juillet suivant les années. Le prix diminue ensuite jusqu’en septembre où se il retrouve au plus bas. -
Evolution du prix de gros de l’oignon pendant quatre ans sur les marchés de Niamey
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015, la semaine 17 (18-24 avril). Les résultats présentés dans cette note vont jusqu’à la semaine 34 (mois d’août) de l’année 2019. Ce suivi de l’oignon concerne les deux marchés de gros qui reçoivent de l’oignon : en premier le marché de Katako (le plus important pour les volumes), en second le marché de Djémadjé 2.
Le Niger est le premier exportateur d’oignon dans la CEDEAO et pourtant, à certaines périodes, des oignons sont importés sur le marché de Niamey. Cette situation peut étonner plus d’un observateur. -
Evolution du prix du poivron pendant quatre ans sur les marchés de gros de Niamey
Si en 2015, pendant quelques semaines, du poivron du Nigeria s’est vendu sur le marché de Djémadjé à Niamey, cela n’a plus été le cas à partir de 2016. De 2016 à 2019, les poivrons vendus à Niamey viennent du Niger, essentiellement des sites de production autour de Niamey ou du Burkina Faso. Le poivron du Niger était présent 30 semaines sur 52 au cours de l’année 2016, en début d’année jusqu’au mois de mai puis à partir d’octobre jusqu’à la fin de l’année. Il était absent du marché de juin à mi-octobre. En 2017 et 2018, le poivron du Niger était présent pendant 35 semaines sur 52, de janvier à juillet, puis à partir de novembre. En 2019, le poivron du Niger est présent pendant les 7 premiers mois de l’année et ne réapparait pas novembre. Il faudra attendre janvier 2020 pour qu’il revienne sur le marché. Il n’aura été présent que 28 semaines en 2019. -
Evolution des prix de gros du moringa sur les 5 dernières années sur le marché de Djémadjé / Niamey
Cette note présente l’évolution des prix moringa sur le marché de Djémadjé (Niamey) depuis avril 2015 (semaine 17) à mars 2020 (semaine 10) et une comparaison des prix sur les cinq périodes de Ramadan.
Les prix sont fournis par des « informateurs » qui sont des professionnels de la commercialisation des produits maraîchers et travaillent depuis plusieurs années avec le RECA.
Le moringa commercialisé sur les marchés de Niamey est produit principalement dans la ceinture maraîchère de Niamey (Région de Niamey et Région de Tillabéri), dont une grande partie sur la rive droite du fleuve. Il n’y a pas d’importations des pays voisins. -
Diagnostic de l’armature commerciale de la ville de Niamey - Rapport final
L’objectif de l’étude de l’armature commerciale de la Ville de Niamey est de contribuer à l’amélioration du fonctionnement commercial et de l’approvisionnement alimentaire de la ville de Niamey à travers l’établissement d’un diagnostic et d’une stratégie.
Le rapport commence par une partie historique qui retrace l’évolution urbaine de Niamey et de son armature commerciale (pour les passionnés de l’histoire de la capitale) puis la typologie des marchés. Il se poursuit par les analyses des pratiques et attentes des commerçants et des consommateurs puis par le diagnostic des circuits et des chaînes de valeur. -
Evolution des prix de gros de la tomate et du piment pendant la période du Ramadan sur le marché Djémadjé (Niamey)
La période du Ramadan peut être considérée comme une période de « prix sensibles ». Les augmentations des prix des denrées alimentaires sont mal vécues par les consommateurs et les commerçants spéculateurs montrés du doigt. Cette année 2017, comme les autres années, la tomate a défrayé la chronique. Les réseaux sociaux ont débordé de plaintes des consommateurs sur une tomate difficilement accessible. Cette note fait le point sur les prix de gros de la tomate et du piment et leurs provenances sur le marché de Djémadjé au cours des trois dernières périodes de Ramadan. -
Diversité et conditionnement des résidus de culture commercialisés comme alimentation des animaux dans la communauté urbaine de Niamey
Les résidus de culture jouent un rôle important dans l’alimentation des ruminants, et leur commercialisation prend de plus en plus de l’ampleur dans la communauté urbaine de Niamey. Cependant, ces résidus de culture sont diverses et présentés sous différentes formes de conditionnement. Pour évaluer la disponibilité et les caractéristiques physiques des résidus de cultures utilisées en alimentation des ruminants domestiques à Niamey, un échantillon de 93 acteurs dont 33 grossistes/semi grossistes ; 41 vendeurs revendeurs et 19 vendeurs ambulants a été enquêté et suivi selon les saisons.
Il ressort de ce travail que le type, le prix, le poids et la disponibilité des produits sont fonctions des acteurs et des saisons. Il serait donc important de sensibiliser les éleveurs sur les lieux d’approvisionnement en fonction des périodes de l’année. Ceci permettra une meilleure rentabilité de l’activité. -
Typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey, Niger
Cette étude vise à diagnostiquer la typologie de l’élevage des petits ruminants dans la ville de Niamey (capitale politique du Niger). Elle a intéressé quatre-vingt-quatre élevages des petits ruminants (55 en zone urbaine et 29 en zone péri-urbaine). Les résultats ont montré une prédominance des hommes (90,50%) dont 38,1% sont des Haoussa, 31,1% Zarma et 23,8% Peulh. En zone urbaine, les commerçants représentent 29,8% et les fonctionnaires 34,5% des enquêtés. L’étude a aussi montré l’existence de trois types de troupeaux ovins seuls (61,90%), caprins seuls (2,38%) et mixte (33,33%) avec une prédominance des ovins. Le système d’élevage rencontré lors de l’enquête est du type sédentaire qui se présente sous cinq formes : l’élevage sédentaire en semi stabulation, l’élevage sédentaire en stabulation permanente, l’embouche semi intensive traditionnelle, l’embouche de circonstance et l’élevage contemplatif. Les résultats ont également montré une diversité d’aliments bétail de haute valeur alimentaire utilisés de manière rationnelle dans les rations quotidiennes des petits animaux. C’est qui souligne que ces éleveurs des petits ruminants ont un savoir-faire avéré en matière d’alimentation. Un encadrement technique est nécessaire pour booster la productivité de cet élevage. -
Proposition de calendrier cultural au niveau des coopératives de Kirkissoye, Saadia amont et Saadia aval
Le Niger est, pour la Coopération Espagnole, un pays d'Attention Spéciale depuis 2006, le compromis avec son développement étant croissant, comme cela est reflété dans la Commission Mixte Hispano-Nigérienne, organisée à Niamey, en mai 2008. -
Critères de sélection des bovins laitiers par les éleveurs autour de Niamey au Niger
Une enquête portant sur 164 éleveurs de bovins laitiers de la communauté urbaine de Niamey (Niger) a été menée pour identifier les paramètres à considérer localement lors de jugement zootechnique. Les interviewés, principalement des hommes (57,0 p. 100), illettrés (81,1 p. 100), appartenaient majoritairement aux ethnies Peul (56,1 p. 100) et Zarma (34,8 p. 100). L’étude a concerné 1 635 zébus dont 26,5 p. 100 étaient des vaches en lactation et 28,8 p. 100 des veaux. A l’achat des animaux, les éleveurs préféraient les vaches en lactation (41,0 p. 100), les génisses (33,5 p. 100), puis les mâles (23,9 p. 100). Le premier critère par les éleveurs pour choisir les bovins était la race : Djelli (66,4 p. 100), Azawak (12,2 p. 100) et Bororo (5,3 p. 100). Par ailleurs, les éleveurs identifiaient d’autres critères secondaires, tels que la robe (50,6 p. 100), la forme des mamelles (34,8 p. 100), l’état corporel de l’animal (8,5 p. 100), les testicules (2,4 p. 100) et les cornes (2,4 p. 100). -
Etude de la filière fruits et légumes de Niamey
Quelle est la place de la femme dans l’approvisionnement de Niamey ? Cette question de recherche est secondée par l’hypothèse selon laquelle l’enclavement du Niger est un obstacle pour le développement du commerce de produits frais. L’objectif principal de cette étude est de démontrer l’implication de la femme dans la filière fruits et légumes de Niamey. Ce travail s’est intéressé à soixante (60) vendeurs dont une partie est composée de natifs de Niamey et d’autres qui sont d’origine de l’intérieur du pays. Une démarche exploratoire a été privilégiée pour sa réalisation. Elle est accompagnée d’une enquête au cours de laquelle un questionnaire est adressé aux différents vendeurs. Les résultats obtenus ont permis de montrer l’existence de trois circuits dans la filière fruits et légumes. -
Système d'information sur le pastoralisme au Sahel
Dans les pays sahéliens, le pastoralisme apparaît comme la principale activité de valorisation durable d’une végétation naturelle fragile et irrégulière. Cette forme d’élevage s’adapte avec souplesse et rapidité aux grandes variations saisonnières et interannuelles des ressources en biomasse végétale et en eau. Pour ces pays, la contribution de l’élevage au PIB agricole est de l’ordre de 40% (CEDEAO 2008) et les systèmes pastoraux fournissent 50 % de la production de viande et 70 % de la production de lait (De Haan et al. 1999). -
L'acarien vert du manioc : Une autre menace pour la production de manioc au Niger
Lors d'une prospection sur les ravageurs du manioc dans la communauté urbaine de Niamey, nous avons constaté l'existence de l'acarien vert du manioc. Ce ravageur est reconnu comme des facteurs limitants les plus importants à la production du manioc en Afrique. Cette fiche est rédigée pour sensibiliser les acteurs de la filière manioc sur le danger qui plane sur cette culture, surtout en ces moments où l’État s’investit pleinement dans l'opération bouture de manioc qui augmente substantiellement les superficies emblavées : ce qui pourrait aider à augmenter le revenu des producteurs et à lutter contre l'insécurité alimentaire dans le pays. -
Diagnostic des abattoirs de Niamey
L'Abattoir Frigorique de Niamey est un établissement public à caractère industriel et commercial créé par la loi 67.022 du 18.03.1967, dont le statut est établi par le décret 67.075/ MER du 12 .06.1967. Lui ont été cédé, pour un prix symbolique, les installations existant à cette date, qui constituaient l’entrepôt frigorifique de Niamey. -
Évolution du prix de gros de la tomate sur la période 2018 à 2021 sur le marché de Niamey (Djémadjé)
Le suivi des produits maraîchers sur les marchés de Niamey a commencé en 2015. Les informations présentées dans cette note concernent les quatre dernières années (2018-2021). Les prix sont fournis par des « informateurs » qui sont des professionnels de la commercialisation des produits maraîchers, des grossistes ou des collecteurs. Le prix relevé est un prix de vente en gros sur les marchés de Niamey. C’est donc le prix d’achat au producteur + le transport + la marge du collecteur plus la marge du grossiste. -
Du pain composé avec moins de blé importé et plus de farines locales, actuellement un espoir déçu ?
Pourquoi cette note ? Le Programme de Productivité Agricole en Afrique de l’Ouest (PPAAO) a demandé au Centre d’appels du RECA de préparer une émission radio sur le « pain composé », un pain associant de la farine de blé (importée) avec des farines locales (mil, sorgho ou niébé). Pour préparer cette émission l’équipe technique du RECA a commencé par faire le tour des boulangeries dont le personnel a été formé grâce à l’appui du PPAAO pour la fabrication de pain composé. Cette note présente les premières observations faites dans le cadre de ce travail.
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Conduite de l’élevage au sol des poules pondeuses : cas des fermes avicoles de Niamey et Tillabéri en République du Niger
L’objectif général de ce travail est d’étudier les pratiques de l’élevage au sol des poules pondeuses. La zone d’étude s’étend entre les régions de Niamey et Tillabéri (Niger). Au total, dix (10) fermiers avicoles pratiquant l’élevage au sol des poules pondeuses dont neuf (9) à Niamey et un (1) à Tillabéri ont été choisis. La pratique de l’élevage au sol des poules pondeuses est retenue comme critère d’inclusion pour l’échantillonnage. La collecte des données a été possible par l’administration des questionnaires qui s’est effectuée à travers des entretiens individuels. -
Analyse de la rentabilité économique de la fabrication du gabou auprès d’une femme transformatrice à Niamey
Le Gabou est l’un des condiments locaux les plus commercialisés à Niamey. Il constitue le plus souvent le produit phare de certaines transformatrices. Il est en lutte sur les marchés avec les bouillons cubes. L’objectif de cette note est d’analyser la rentabilité économique de la fabrication du Gabou et voir la possibilité d’accroitre la production ainsi que la consommation, afin de diminuer la consommation des bouillons cubes. Cette note a été rédigée suite à une visite d’une femme transformatrice. Elle utilise uniquement l’oignon Violet de Galmi qu’elle achète sur le marché de Katako à Niamey. -
Les mils sont l’avenir de l’agroécologie paysanne en Afrique. 4 ème foire ouest-africaine des semences paysannes
Cet article est tiré du journal « Semences paysannes en Afrique de l’Ouest », journal de la 4e foire ouest- africaine des semences paysannes qui s’est tenue à Djimini, Sénégal, du 11 au 13 mars 2014. La foire a été organisée par l’ASPSP (Association Sénégalaise des Producteurs de Semences Paysannes) et BEDE (Biodiversité : Echanges et Diffusions d’Expériences). -
Niger : structuration d’un réseau de collecte de lait local autour de la capitale
L’industrie laitière de Niamey est aujourd’hui fortement dépendante des importations de poudre de lait. Le lait produit localement a longtemps été ignoré par l’industrie locale : qualité sanitaire trop inégale, atomisation de la production, coûts de collecte élevés. Les consommateurs nigériens ne se satisfont pas de cette situation, car le lait commercialisé est jugé de moindre qualité gustative et nutritive, en comparaison avec du lait local. Le projet Nariindu appuie le développement d’une filière locale en structurant un réseau de collecte autour de Niamey, pour répondre à la demande de la capitale Niamey en lait local de qualité. -
Mise en place d'un projet de développement de la filière lait pour l'approvisionnement en lait cru des unités laitières de Niamey
Cette étude est particulièrement pertinente au regard du contexte actuel. En effet, la hausse récente et inédite des prix internationaux des produits laitiers menace les approvisionnements de la population nigérienne, et en premier lieu les populations urbaines, alors que la filière lait du Niger bénéficie d’avantages comparatifs incontestables, n’eut été les difficultés de collecte au niveau des éleveurs et de transport jus- qu’aux laiteries industrielles et semi-industrielles de Niamey. -
Approvisionnement de Niamey en fruits et légumes : Acteurs de production et commercialisation
Quelle est la place de la femme dans l’approvisionnement de fruits et légumes à Niamey ? Cette question de recherche est secondée par l’hypothèse selon laquelle l’enclavement du Niger est un obstacle pour le développement du commerce de produits frais. L’objectif principal de cette étude est de démontrer l’implication de la femme dans la filière fruits et légumes de Niamey. -
Agriculture urbaine et périurbaine, une activité créatrice de revenu : le maraîchage de Niamey
Cet article tente de montrer que l’agriculture urbaine et périurbaine peut répondre la pauvreté dans la ville de Niamey. Il montrera aussi que l’activité maraîchère de Niamey ne demande pas de gros moyens financiers. Cette étude a été réalisée à partir d’un guide d’entretien qui a été adressé à 30 producteurs de trois localités (gounti yéna, saga, et la corniche Kamkalley). Les données quantités recueillies entre 2010 et 2012) ont été complétées par celles qui sont secondaires provenant du Recensement Général de l’Agriculture et du Cheptel (RGAC), de l’Institut National de la Statistique (INS) et de la Direction Générale de la Statistique Agricole (DGSA). -
Effets du compost enrichi de l’urine humaine sur le rendement de la pomme de terre (MANDOLA) dans la Commune Urbaine de Faranah/République de Guinée
Le faible niveau d’apport des engrais minéraux par les producteurs dus son prix exorbitant est l’un des facteurs limitant la production de la pomme de terre. Le compost enrichi de l’urine constitue une alternative pour augmenter le rendement des cultures à faible coût. L’objectif principal de ce travail était d’évaluer l’effet des doses du compost enrichi de l’urine humaine sur le rendement de la pomme de terre (MANDOLA). Les doses du compost enrichi par l’urine humaine utilisées sont : D0=0t/ha (Témoin) ; D1=15t /ha (240g /poquet) ; D2=30t /ha (480g/poquet) ; D3= 45t /ha (720g/poquet). Les résultats de l’observation phénologique ont montré que les différentes doses appliquées ont eu un effet en réduisant le cycle végétatif de la culture D1 (72 jours), D2 et D3 (70 jours) contre D0 (74 jours). Au vu des résultats d’analyse de variance, le rendement total en tubercules la dose D3 (13,07 t /ha) a été meilleure, suivie de D2 (12,76 t/ha) et D1 (11,98 t/ha) ; le plus faible rendement a été obtenu au niveau du témoin D0 (10,16t/h. -
Etudes des sites de récupération des terres sur l'axe Niamey-Kobadjé : Arrondissement n°5 de Niamey, Communes de Bitinkodji et Torodi
La dégradation des sols, la désertification et la sécheresse sont des phénomènes mondiaux qui représentent une menace croissante pour l’avenir de notre environnement. Ils provoquent la perte des services fournis par les écosystèmes terrestres, qui s’avèrent indispensables pour les populations et le développement économique. La production alimentaire, la disponibilité hydrique, la sécurité énergétique et d’autres services fournis par les écosystèmes intacts sont compromis par la perte continue des terres et des sols. -
Distribution et diversité de la faune aviaire de la ville de Niamey et de sa principale zone humide, le fleuve Niger
L’urbanisation des villes altère la naturalité des espaces qu’elles occupent. Cette situation impacte surement la diversité et la distribution de la faune aviaire. Ce travail, le premier du genre dans Niamey, a pour objectif d’apprécier la diversité et la distribution de l’avifaune en lien avec les différents types d’habitations de la ville de Niamey et de sa zone humide. La méthode consiste à dénombrer les oiseaux sur des transects qui passent dans chaque commune et sur le point fixe choisi sur le Fleuve. Les dénombrements se font de 7 h à 9 h30 et de 16 h30 à 18h30 sur l’ensemble des sites. Cela a permis de recenser 38 espèces pour toute la ville de Niamey avec respectivement 18, 22, 18 et 21 espèces sur les transect 1, 2, 3 et le fleuve.. Les résultats montrent que les espèces les plus ubiquistes sur les trois transects sont : Streptopelia senegalensis,Lamprotornis purpureus, Bubulcus ibis. Les moins observées sont: Milvus migrans, Merops orientalis, Sylvietta brachyura, Nilaus afer, Uraeginthus bengalus. Sur le fleuve, les plus ubiquistes sont : Bubulcus ibis et Ardea cinerea et les moins observées sont : Ardea alba, Ardeola ralloides, Actophilornis africana, Tringa nebularia et Melanitta nigra. -
Conseiller en arboriculture : deux ennemis du papayer présents dans la Région de Niamey
Le papayer (nom scientifique Carica papaya) est une plante fruitière de plus en plus cultivée dans la Région de Niamey et aussi dans les communes limitrophes (Région de Tillabéri), notamment les différentes variétés hybrides proposées par plusieurs sociétés semencières. -
Etude d'identification et de formulation des projets de développement des mini fermes d'élevage dans cinq (5) régions
«Les Sahéliens peuvent nourrir le Sahel ». Tel était le slogan d'une Organisation Non Gouvernementale (ONG) convaincue que la sécurité alimentaire dans cette zone du monde peut être largement améliorée par la production locale. Aussi, pour contribuer à la réalisation de cette sécurité alimentaire a-t-elle entrepris des actions de formation, de structuration et d'organisation des acteurs de la commercialisation des céréales locales. Les nigériens aussi peuvent nourrir le Niger. Tel semble être l'écho de l'Etat nigérien qui s'est doté, en 2002, d'une « Stratégie de Réduction de la Pauvreté» qui proclame sa vision du développement du pays: « Malgré la gravité de la situation (de pauvreté) qui vient d'être décrite, notre conviction demeure
que la pauvreté n'est pas une fatalité ». Le développement est donc possible. Mieux, il sera basé sur le développement des secteurs productifs dont la finalité sera d'assurer la sécurité alimentaire par le
développement intégré des ressources naturelles. Aussi, l'essentiel de la croissance sera tiré du secteur agro-pastoral et du secteur privé.
Pour matérialiser cette vision dans le secteur de l'élevage, le Ministère des Ressources, à travers son « Document Cadre de Relance du Secteur de l'Elevage au Niger », laisse filtrer, dans la clarté de ses
programmes prioritaires, que l'élevage est un élément moteur de la sécurité alimentaire et du développement durable. Ce n'est pas le Fonds des Nations Unies (FAO) qui réfuterait cette perception,
lui qui a lancé déjà au milieu des années 90 un programmes prioritaire, le Programme Spécial de production alimentaire à l'appui de la sécurité alimentaire dans les pays à faible revenu et à déficit vivrier (PFRDV,
communément connu sous la dénomination de Programme Spécial de Sécurité Alimentaire (PSSA), qui place l'élevage comme un élément central dans la recherche de la sécurité alimentaire. -
Diagnostic de l’agrobusiness dans l’aire périurbaine de l’agglomération de la ville de Niamey (Niger)
Cette note présente les conclusions de l’étude, réalisée par un stagiaire de l’Institut Pratique du Développement Rural (IPDR) de Kollo, portant sur les exploitations de l’agrobusiness, à proximité de la ville de Niamey. L’étude, qui s’est déroulée entre les mois de juin et d’aout 2020, a permis d’interroger 23 exploitants de l’aire urbaine de Niamey répondant aux caractéristiques de l’«agrobusiness », afin de mieux les caractériser. -
Enjeux des exploitations avicoles modernes et semimodernes de la ville de Niamey au Niger : caractéristiques, innovations et projet d’introduction des asticots dans l’alimentation des poulets
Ce travail prospectif et de synthèse vient donc offrir un regard socioéconomique, socio-anthropologique et entomologique sur les enjeux de ces exploitations avicoles et sur le projet d’introduction des asticots dans l’alimentation de la volaille. L’activité avicole de la région est caractérisée par deux grands types d’élevages ; le traditionnel et le moderne. Le premier type combine l’aviculture traditionnelle pure et l’aviculture traditionnelle améliorée. Le second est composé d’exploitations modernes et semi-modernes. Le secteur avicole de la région est en plein essor. Il a connu des innovations profondes et légères qui sont tellement ancrées dans les pratiques quotidiennes des aviculteurs qu’elles apparaissent comme de simples progrès. Parmi ces derniers il est question d’une amélioration des techniques en conduite d’élevage, de complémentation avec des insectes et une quête permanente de meilleurs rendements. -
Gestion sociale et diagnostic des infrastructures de distribution de l'eau sur le périmètre rizicole de Saga
Ce document, présente la situation actuelle de l’état des infrastructures hydrauliques et la gestion de l’eau sur le périmètre irrigué de Saga. L’étude a été basée sur des données collectées sur le terrain, et sur quelques rapports techniques faits sur ce périmètre. Cette étude révèle un périmètre confronté à un problème d’ensablement du chenal d’amenée, au vieillissement des pompes composant la station principale de pompage et de la station ainsi que celles de la station de drainage, des ouvrages hydrauliques peu entretenus et une gestion sociale de l’eau qui ne répond pas au respect du tour d’eau dans certains Groupements Mutuels de Production (GMP). -
Données éthno nutritionnelles et caractérisation (physico-chimiques et polliniques) des miels vendus sur les marchés de marchés de Niamey
Le miel est une substance naturelle très riche en sucres simples directement assimilables par l’organisme et aussi bénéfique pour la santé. L’objectif de cette étude vise à connaitre les perceptions de consommation du miel et la qualité des miels vendus sur les marchés. Une enquête de perception a été menée sur une population de 100 individus à Niamey ainsi que les analyses physico-chimiques et polliniques de 8 échantillons des miels collectés directement chez les apiculteurs de la zone de Parc W par le projet Africa 70 ainsi que 4 échantillons de miels locaux et 4 échantillons de miels importés vendus sur les marchés de Niamey. Les résultats ont montré que la majorité des personnes enquêtées sont des hommes (70%) et sont en grande partie (85%) représentés par des sujets âgés de 16 à 40 ans. 45% des personnes d’enquêtés utilisent le miel comme médicament, 29% comme aliment, 26% comme aliment et médicament, 19% avec les écrits coraniques, 10% dans les cosmétiques et 4% comme pate dentifrices. En moyenne, les personnes enquêtées consomment 0,75 litre par mois. -
De nouvelles attaques sur le riz dans les périmètres irrigués le long du fleuve Niger : des vers de terre incriminés
Si pour la majorité des agronomes les vers de terre sont des animaux bénéfiques pour les sols et les plantes, il existe plusieurs espèces de vers de terre qui sont impliquées dans de attaques du riz dans certaines régions du monde comme l’Australie, l’Inde, les Philippines et l’Afrique du Sud. L’espèce la plus impliquée dans ce genre d’attaques appartient au genre Eukerria. Mais il semble que ces vers sont incapables de se nourrir directement sur les plants de riz, car elles n’ont pas de pièces buccales masticatrices. -
Perceptions paysannes des aléas climatiques sur la production du riz sur le périmètre irrigué de Saga dans la Vallée du Fleuve Niger
L’objectif général poursuivi est d’analyser la perception des aléas climatiques auprès des exploitants en milieu urbain. Pour ce faire, des entretiens semi-structurés et des enquêtes ont été effectués. Au total 140 exploitants disponible ont été enquêtés. Un critère d’âge de sélection des exploitants variant de 15 à 50 ans a permis de s’assurer que les stratégies développées font suite à une perception effective des changements. L’analyse des données a été faite par le logiciel Access et Excel pour le calcul des paramètres statistiques descriptifs et la réalisation de graphiques. Ces derniers observent l’existence des paramètres climatiques qui interviennent dans leur pratique à 90%. Les résultats de la recherche révèlent que 66 % des exploitants ont un niveau d’instruction assez bas. Face aux aléas climatiques les exploitants mettent en œuvre des stratégies durables d’adaptations qui participent à l’amélioration des rendements. -
Agri ou agro business autour de Niamey / Typologie des exploitations
Dans les périphéries de Niamey, la mode est à l’acquisition de « jardins ». Ces acquéreurs ne sont pas des exploitants agricoles mais des urbains dans la majorité de cas exerçant une activité économique non liée à l’agriculture. Et ces derniers se lancent dans cette activité de façons spontané avec des investissements assez importants et du matériel moderne répondant à la production agricole (château d’eau, pompe solaire, système d’irrigation, tracteur...etc.) -
Système régional de conseil Agricole SRCA-Niamey : Diagnostic et planification
Ce document élaboré de façon participative et inclusive comprend un diagnostic et une planification. Le diagnostic repose sur une analyse croisée des demandes et/ou besoins de conseil Agricole et de l’offre de conseil Agricole. D’une part les principaux systèmes de production sont identifiés, une carte est produite et les besoins de conseil prioritaires sont identifiés pour chaque système / chaque grande zone. D’autre part un inventaire des dispositifs de conseil de terrain est effectué qui identifie les ressources disponibles de chaque dispositif (humaines et logistiques) ainsi que les avantages comparatifs de chaque dispositif. On apprécie alors dans quelle mesure l’offre actuelle répond aux besoins de productreur(trices). Les acteurs régionaux intervenant sur les fonctions transversales (ou fonctions support) sont également été identifiés.
La planification est effectuée pour 3 ans (2019, 2020, 2021) et repose sur l’identification de projets de conseil agricoles prioritaires qui répondent aux besoins différenciés de conseil, tout en valorisant les avantages comparatifs des dispositifs en place. Enfin ces projets de conseil ont été budgétés. -
Caractérisation des systèmes de production laitière et analyse des stratégies de valorisation du lait en milieu rural et périurbain au Niger : cas de la communauté urbaine de Niamey et de la commune rurale de Filingué
L’élevage et particulièrement la production du lait occupent une place prépondérante comme facteur de réduction de la pauvreté et de croissance économique. La présente étude a eu pour objectif de caractériser les systèmes de production et les processus de diversification vers le lait en milieu (péri)urbain [communauté urbaine de Niamey (CUN)] et en milieu rural [commune rurale de Filingué (CRF)] au Niger. Dans la CUN, des enquêtes ont été réalisées dans 35 sites laitiers choisis de manière aléatoire parmi les 150 déjà répertoriés sur un rayon de 50 km autour de la capitale. Un choix raisonné de 12 sites a permis d’administrer le questionnaire à 169 chefs de ménage. Dans la CRF, 49 chefs de ménage, répartis dans cinq villages, situés dans un rayon de 75 km autour de Filingué, ont été enquêtés. Les résultats ont montré que dans la CUN les éleveurs possédaient un petit nombre de vaches laitières (en moyenne cinq vaches, soit 28 p. 100 du cheptel bovin) ; la production s’étalait sur toutes les saisons et était de 7 à 10 l/ménage/jour ; le lait frais était plus souvent commercialisé qu’en CRF en raison de la présence d’unités de transformation laitière. En revanche, dans la CRF, les effectifs étaient plus importants (en moyenne 10 vaches laitières, soit 52 p. 100 du cheptel bovin) ; les femelles ne produisaient qu’en saison des pluies et en saison sèche froide (de 0 à 10 l/ménage/jour pour 66 p. 100 des enquêtés, et entre 10 et 20 l pour 20 p. 100 des enquêtés) les produits laitiers étaient plus souvent transformés avant d’être vendus (beurre fondu, lait caillé, fromage). -
Évaluation des niveaux de contamination en éléments traces métalliques de laitue et de chou cultivés dans la vallée de Gounti Yena à Niamey, Niger
Située en plein centre-ville et cernée par de nombreuses sources de pollution métallique, la vallée de Gounti Yena est l’une des principales zones de cultures maraîchères de la ville de Niamey. Cette étude a pour but de déterminer les teneurs en métaux des végétaux cultivés dans cette vallée. Méthodologie et résultats : Des prélèvements des échantillons de laitue (Lactuca sativa) et du chou (Brassica oleracea) ont été réalisés sur 3 sites retenus en fonction de leur proximité à des sources de pollution métallique. Les concentrations en éléments traces métalliques (ETM) des végétaux prélevés ont été analysées par spectrométrie de masse avec plasma à couplage inductif (ICP-MS) après digestion acide. Les résultats obtenus montrent une importante accumulation des ETM par le chou et la laitue cultivés dans la vallée de Gounti Yena. -
Investigation sur la qualité du lait CRU produit dans le bassin laitier de Niamey
L'objectif de cette étude était de connaître la qualité microbiologique du lait cru produit au Niger et de la comparer avec des méthodes de production similaires dans d'autres pays. Pour ce faire, nous avons énuméré des indicateurs microbiologiques qui reflètent la qualité hygiénique et la sécurité du lait cru (coliformes, Escherichia coli et Staphylococcus aureus) et nous avons ensuite effectué des analyses méta génétiques afin d'avoir une image globale du microbiote. L'utilisation de l'analyse méta génétique a permis d’obtenir un aperçu des compositions bactériennes indigènes dans le but d’améliorer la sécurité et l'innocuité de ces produits. La qualité du lait cru a été estimée grâce à une technologie de séquençage à haut débit dénommée méta génétique de l'ADN 16S (aussi appelée analyse métagénomique ciblant l'ADN ribosomique 16S). -
Mémento du stockage de proximité en Afrique de l'Ouest
En 2012, l’Afrique de l’Ouest s’est dotée d’une stratégie régionale de stockage en matière de sécurité alimentaire. Cette stratégie repose sur la complémentarité de trois lignes de défense pour faire face aux chocs : (i) les stocks de proximité gérés par des groupements de producteurs ou des organisations coopératives ; (ii) les stocks nationaux de sécurité alimentaire gérés par les États (parfois en cogestion avec les partenaires techniques et financiers) et (iii) la Réserve régionale de sécurité alimentaire (RRSA) mise en œuvre par la CEDEAO à travers l’Agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA). -
Composition Floristique et Structure des Forêts Urbaines des Villes Sahéliennes: Cas de Niamey et Maradi, Niger
Les villes jouent un rôle majeur dans la conservation de la biodiversité ligneuse. Néanmoins, il y a peu de données sur la composition floristique ligneuse et la structure des forêts urbaines au Sahel. L'objectif de cette étude est de déterminer la liste floristique ligneuse et les caractéristiques structurales des forêts urbaines dans les villes de Niamey et Maradi en fonction des types d’'utilisation et d’occupation des terres. L’inventaire forestier basé sur l’échantillonnage aléatoire stratifié a été réalisé sur 363 placettes de 2500 m2. -
Les maladies à virus des courges dans le bassin de production de Niamey / Tillabéri
Il existe de nombreuses maladies virales chez les Cucurbitacées (courges, courgettes, concombre, etc.). Les deux viroses potentielles pouvant attaquer les courges au Niger (et d’autres cucurbitacées dont la courgette) sont dues aux virus dits virus « mosaïques » : - le virus de la mosaïque du concombre (CMV ou Cucumber mosaic virus en anglais) et - le virus de la mosaïque jaune de la courgette (ZYMV ou Zucchini yellow mosaic virus en anglais). Ces viroses sont caractérisées par la présence d’une mosaïque ou alternance de couleur jaune et verte sur les feuilles (photos 1 et 2), mais aussi les fruits (photos 3), constituée de tâches vert clair, vert foncé, jaunes. -
Vigilance contre une épidémie de la maladie des feuilles en cuillère de la tomate (TYLC) sur Datura stramonium dans la zone périurbaine de Niamey
La maladie des feuilles jaunes en cuillère de la tomate est causée par un virus connu sous le nom de TYLCV (Tomato Yellow Leaf Curl Virus). Elle est largement répandue au Niger sur les solanacées cultivées (tomate, poivron ou piment), les cucurbitacées (concombre) et les fabacées (haricot). -
Pratique des producteurs pour la culture de l'amarante
L’amarante est reconnue pour être un légume extrêmement productif et nutritif, et facile à cultiver. C’est probablement le légume-feuilles le plus productif des tropiques. Son excellente valeur nutritionnelle en fait un légume important pour l’alimentation humaine, tant pour l’autoconsommation que comme légume vert bon marché sur les marchés des villes. -
Pratique et utilisation des sous-produits de légumineuse dans l’alimentation du bétail à la communauté urbaine de Niamey : Cas de fanes et cosses de niébé (Vigna unguiculata)
Une enquête a été menée dans la Communauté urbaine de Niamey afin d’analyser la commercialisation et les pratiques d’utilisations des sous-produits de niébé dans l’alimentation animale. Au total, 150 éleveurs et 150 revendeurs des sous-produits de niébé ont été enquêtés. Les résultats ont montré que parmi les personnes enquêtées les éleveurs, d’ethnie Djerma âgés de 40 à 59 ans représentent 48,7% alors que chez les revendeurs, ils représentent 88,%. Ces éleveurs pratiquent l’élevage, l’agriculture et le commerce et utilisent aussi bien les fanes que les cosses de niébé pour alimenter leurs animaux. Il a été observé des pertes de feuilles de fanes d’environ 5% au poids d’une botte lors du transport. Conclusion et application : Parmi les sous-produits de niébé, les fanes sont facilement utilisables en saison froide pour 54% des enquêtés. Ces fanes sont distribuées en vrac (76,6%), sans transformation ni association (97,3%) quelconque. Les cosses sont distribuées nature sans modification (90,7%) pendant toute l’année. Une botte de fane d’environ 5 kg est offerte par animal le matin et une tasse des cosses d’environ 1kg/animal sont offertes dans l’après-midi. Cette étude donne l’espoir de continuer à investiguer sur la valorisation des sous-produits de niébé dans l’alimentation du bétail. -
Analyse du système de commercialisation du fourrage dans la ville de Niamey
La présente étude a été conduite dans la ville de Niamey pendant la saison des pluies de juillet à septembre 2013. Elle a pour objectif principal d’analyser le système de commercialisation du fourrage dans la ville de Niamey. L’approche méthodologique adoptée a consisté dans un premier temps à la recherche bibliographique sur les définitions des concepts ou notions clés, les ressources fourragères et la commercialisation du fourrage au Niger. Par la suite, une enquêté a été réalisée auprès de 90 acteurs dont 31 collecteurs, 4 grossistes et 55 revendeurs qui interagissent dans l’approvisionnement et la vente du fourrage à travers quatre circuits. L’étude révèle une absence d’organisation des commerçants. Ces derniers ont en majorité un âge>20 ans (84,88%), de l’ethnie Djerma et originaires pour la plupart de la région de Tillabéry. La principale motivation à l’exercice de l’activité est son caractère générateur des revenus. Un nombre non négligeable de collecteurs (41,9%) pratiquent cette activité comme moyen de survie. -
Fiche technique pour la culture de la laitue et pratiques des producteur
La laitue est un légume feuille consommé en salade. Sa culture est très développée autour des centres urbains car elle est facile à produire, son cycle est court et elle procure des revenus réguliers aux producteurs et productrices. Elle se récolte 25 à 30 jours après le repiquage. La laitue ne supporte pas un long transport, ce qui explique également sa présence dans la majorité des sites maraichers, notamment autour des villes. -
Mesure continues du flux d'érosion éolienne sur les champs de mil traditionnels au sud-ouest du Niger : impacts des résidus de culture
Au Sahel, l’effet des résidus de culture sur l’érosion éolienne, a été essentiellement étudié avec des taux de recouvrement supérieurs à la réalité. La présente étude vise à déterminer l’impact sur l’érosion des couverts réellement rencontrés en milieu paysan. Pour cela, des suivis continus de flux d’érosion éolienne ont été effectués pendant trois campagnes agricoles sur deux parcelles de même taille (1,5 ha) présentant des états de surface contrastés : PA avec une surface nue et PB cultivée traditionnellement en mil. Sur le champ traditionnel, les résidus de cultures empêchent toute érosion au cœur de la saison sèche et diminuent de plus de trois fois le flux horizontal en début de saison des pluies. Cependant un seuil critique de recouvrement de 2 % (100 Kg. Ha-1) a été mis en évidence, en dessous duquel les surfaces subissent d’importantes pertes en terre par érosion éolienne. Au cours de la saison, le taux de recouvrement diminue régulièrement après le défrichage. Si celui-ci est effectué en janvier la surface des champs doit présenter au moins 12 % (800 Kg. Ha-1) de recouvrement pour éviter d’atteindre ce seuil critique au début de la saison des pluies où l’érosion est la plus intense. -
ESSAIS EN MILIEU PAYSAN SUR LES SYSTEMES DE CULTURE
DANS LA ZONE AGRICOLE NORD DU DALLOL BOSSO
1984-1987La recherche agronomique appliquée en milieu paysan est
essentielle à un projet de developpement rural comme le projet
Tapis Vert à Chikal, 180km nord-est de Niamey. C'est seulement
avec la participation des paysans dans son propre environnement
écologique que la recherche peut, d'une manière réaliste,
déterminer quels systèmes de production sont les plus productifs, rentables et faisables pour les paysans-cibles. -
Etudes préliminaires de quelques variétés introduites de manguiers
Au Niger, les fruits représentent une source non négligeable de revenu et jouent un rôle important dans le maintien d'un état nutritionnel et de santé équilibrée des populations. Les principaux arbres fruitiers sont les manguiers, les agrumes, les dattiers, certaines espèces forestières, et exotiques telles que les
figuiers, caramboliers et pommes cannelles.
Le programme de recherche fruitière a débuté ses activités depuis les années 1969 et consiste à introduire des semences de porte greffe et du bois de greffage de manguiers du Mali et d'agrumes certifiés à partir de la station IRFA de Corse (France).
Les collections de manguiers s'étaient implantées au même moment que les agrumes avec des porte-greffes récoltés au Niger et des variétés en provenance de la station IRFA du Mali. Elles ont permis de mettre à la disposition des arboriculteurs, différentes variétés d'agrumes et de manguiers à travers l'implantation de :
- Parc à bois, constitué par des arbres (pieds -mères) sur lesquels seront
prélevés les greffons des variétés à multiplier.
- Parc -semencier constitué par les arbres (porte-greffe) destinés à la production de graines utilisées pour la multiplication des porte-greffes. -
Intégration de la filière transpaille - biogaz - compost dans le périmètre paysannal de Lossa
La mise en place d 1 un périmètre villageois intégrant la
filière Transpaille - biogaz - compost - petite motorisation rurale consti tue l'étape suivante du programme Biomasse-énergie développé par le CIRAD dans le cadre de sonson contrat avec l'AFME. L'objectif essentiel du projet est de tester la faisabilité de la filière, tant sur le plan technologique qu'auniveau de son rôle socio-économique :
. niveau d'engagement et de participation financière des
utilisateurs,
. performances du système agro-sylvo-pastoral mis en place,
. contribution des investissements au processus de reconquête technologique souhaité pour les années à venir en milieu rural. -
Une start-up nigérienne propose de la tomate de Doguéraoua, du paprika (poivron rouge de Diffa) et de l’ail d’Agadez dans un sachet dose de 10 g pour remplacer le concentré de tomate ou les bouillons cube de l’agro-industrie mondiale
L'agro-industrie, se développe de plus en plus au Niger. ZOULADANI Fatiha est une jeune Ingénieure Agroalimentaire Option Qualité, Environnement et Sécurité Sanitaire des aliments à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdellah de Fès (Maroc). Elle est spécialisée en contrôle de qualité des aliments. Elle est lauréate de deux prix lors des concours universitaires au Maroc sur l’innovation : 1er prix CURI (Centre Universitaire Régional d'Interface) pour son projet culture de la tomate sous serre et le 2èmeprix lors d’un concours organisé par les étudiants Nigériens au Maroc. Elle a effectué un stage en pisciculture à AIN Aghbal dans la ville d’Azrou puis dans l’industrie agroalimentaire à Coca-Cola (stage interrompu à cause du Covid-19). A la fin de ses études, de retour au pays, elle effectua plusieurs stages à AKAKOS puis à la SEEN et à Niger Lait. -
Fiche sur la fabrication de Labdourou / Toukoudi à base de mil au Niger
Le Labdourou ou Donou en Zarma, Toukoudi en Haoussa, Tchoball en Fulfuldé, est un produit fabriqué à base de la farine de mil décortiqué mélangé avec des épices, du sucre, du lait ou produits laitiers, des dattes et du sucre. Il est appellé Ko-donou lorsqu’on ajoute la pulpe du fruit du baobab (en Zarma ko) dans la préparation. Sur le marché, on trouve le Labdourou non fermenté. Le Labdourou est très apprécié surtout pendant le mois de ramadan. Il se consomme avec de l’eau froide ou avec des glaçons. -
Évaluation finale du projet lait sain pour le Niger
Le projet « Lait Sain pour le Niger » vise à améliorer et à sécuriser les revenus des producteurs laitiers installés dans différents sites autour de Niamey. La qualité hygiénique du lait est considérée ici comme vecteur de développement du lait local et de lutte contre la pauvreté : elle permet aux producteurs de s’insérer durablement dans des circuits commerciaux stables et durables ; la sécurité de revenus induit une dynamique d’amélioration des pratiques tant au niveau individuel qu’au niveau des groupes organisés. Les interventions du projet se sont concentrées autour des questions de prophylaxie, hygiène et qualité du lait, appui à l’organisation des acteurs de la filière lait local : producteurs, collecteurs de lait, transformatrices de lait. -
Analyse de la pertinence et de l’efficacité du dispositif de restauration des terres dégradées du bassin versant du fleuve par l’aménagement et les traitements anti-érosifs de glacis
Ce rapport est le résultat d'une mission d’appui scientifique réalisée en août et septembre 2007 au Programme de Lutte Contre l’Ensablement dans le Bassin du Fleuve Niger qui est mis en œuvre depuis 2006. Le champ d’étude représente la portion du bassin versant du fleuve Niger (en cours de traitement par le PLCE) où l’équipe d’appui a cherché à mieux connaître le fonctionnement écologique des unités paysagères (stations faisant l’objet de restauration) pour enfin apprécier l’impact des techniques de restauration sur le problème de l’ensemble du fleuve. -
Formation-action "Capitalisation, gestion des connaissances et genre"
Dans le cadre du programme Gestion des connaissances et genre, le projet Capitalisation des bonnes pratiques en appui à la production agricole et à la sécurité alimentaire a organisé une formation-action dans les locaux de la F AO à Niamey au Niger, du 5 décembre au 9 décembre 20 Il. Cette formation a été facilitée par Sophie Treinen, la coordinatrice du programme et du projet, assistée par deux consultantes, Fanny Simphal pour la documentation de l'atelier et Agnès Le Magadoux pour les questions de genre. Cet atelier a permis à une vingtaine de participants et participantes de démystifier des termes savants tels que {(gestion des connaissances », {(capitalisation », « bonne pratique ». Cette formation-action a permis de mieux appréhender tout ce que ce processus de la capitalisation englobe et de s'accorder sur un sens commun. Les personnes présentes ont pu reconnaître la capitalisation à travers d'autres termes qu'elles utilisent pour décrire ce processus comme la systématisation, l'organisation, la documentation, la vulgarisation, le partage et l'appropriation. -
Formation des responsables et employés des cadres de concertation des Organisations Paysannes
Le «PROPAN» intervient dans l'appui au monde rural par le renforcement des capacités des organisations agro-pastorales et des services publics d'appui aux producteurs ruraux. Pour une intervention efficace et efficiente, PROP AN a identifié et sélectionné une dizail1e d'Organisations Professionnelles Agropastorales (OPA) avec qui il entretient un précieux partenariat et a appuyé et soutenu la mise en place des cadres de concertation dont notamment CASPANI, CONACOP, PFPN et la Chambre d'Agriculture. -
Formation en Services Climatiques Participatifs et Intégrés pour l'Agriculture (PICSA)
Que comprendre de l'approche PICSA ?
L'approche elle-même et, reconnaitre sa valeur ajoutée dans l'accompagnement des producteurs. Les informations de base utilisées sur le climat pour aider les producteurs à prendre les meilleures décisions et se préparer pour la campagne à venir ; Les différents outils participatifs qui permettre aux producteurs de prendre des décisions sur les options (agriculture, élevage et d'autres activités de subsistance); Comment l'approche PICSA pourrait être intégrer dans nos activités et comment la mettre en œuvre dans le cadre de PASEC ? -
Les jachères dans le bassin d'approvisionnement en bois de la ville de Niamey
Les formations arbustives des plateaux de l’ouest nigérien sont, depuis de nombreuses années, la principale source d’approvisionnement en bois-énergie des populations rurales et urbaines. Niamey consomme près de150 000 t de bois par an (PROJET ÉNERGIE II, 1996). Le principal facteur de dégradation des peuplements ligneux n’est pas seulement dû à ce prélèvement mais aussi à l’extension des défrichements agricoles destinés couvrir les besoins alimentaires d’une population sans cesse croissante. -
Etude des possibilités d’utilisation de Leptadenia hastata (Pers) Decne pour la récupération des terres dégradées sur sols dunaires et sur sols latéritiques dans l’Arrondissement Communal Niamey V/Niger
La zone sahélienne se caractérise par des sécheresses récurrentes, une dégradation accrue des sols, des rendements agricoles faibles et de périodes de famines fréquentes. La présente étude portant sur les possibilités d’utilisation de L. hastata pour récupérer les terres dégradées a été réalisée dans l’Arrondissement Communal Niamey V (Niger). L’objectif général de travail est d’étudier les possibilités d’utiliser L. hastata pour récupérer les sols sableux dunaires et les sols latéritiques dégradés. 3 sites expérimentaux ont été retenus : une zone de plateau, un champ dunaire et une pépinière. Les observations et les mensurations ont porté sur le taux et la durée de germination des graines, le bouturage des tiges, le marcottage, la survie, la croissance de racines et rameaux principaux de plants semés et boutures et l’augmentation de la longueur des rameaux des plants adultes pour la multiplication et la croissance de cette espèce. Les mensurations des diamètres du tapis, l’inventaire des espèces herbacées dont les semences sont piégées avec les charges sédimentaires suite à des courants hydriques et/ou éoliens, les diamètres et hauteurs des îlots de fertilité qu’elle forme en sols sableux, ont permis l’évaluation de sa contribution à la protection des sols. En fin la collecte des charges sédimentaires biodégradables sous les pieds et l’analyse des échantillons des sols prélevés sous son tapis et sur sol nu, ont permis l’estimation de sa contribution à la fertilisation des sols. -
Rapport de l'atelier de formation des formateurs sur la qualité de la gomme arabique
Le Niger qui jadis était considéré comme un grand producteur de gomme (1960-1980) a vu sa production péricliter avec l’avènement des sécheresses qui ont durement frappé le sahel tout entier et conduit à la transformation en de grand cimetières d’arbres morts les gommerais du Manga. Depuis 2000 à la faveur d’un programme de relance de la production de la gomme, le pays s’est, après avoir établi un état des lieux de son potentiel de production de gomme, doté d’une stratégie nationale en la matière. Le potentiel gommier, faut-il le rappeler, est évalué à 300 000 hectares de gommerais constituées principalement des peuplements naturels. Trois bassins de production sont identifiés : le bassin oriental constitué par les peuplements du Manga, le bassin Central formé par des peuplements naturels mais surtout par des plantations de restauration à base d’Acacia seyal et d’Acacia senegal, le bassin occidental couvrant la région de Tillabéry. -
Visite de la ferme d’un jeune entrepreneur de Niamey
[Particularité : nourrir volaille et petits ruminants autrement]Cette note a été élaborée après la visite d'un jeune entrepreneur qui s'est lancé dans la production d'aliment bétail, l'élevage de volaille et les petits ruminants. -
Projet de construction du nouvel abattoir frigorifique moderne de Saga Gorou (CUNIV)
Dans le cadre du projet de construction d'un nouvel abattoir frigorifique moderne à SAGA GOROU, village situé dans la commune Niamey IV, une étude d'impact environnementale et sociale simplifiée a été demandée par le promoteur dudit projet. L'objectif visé à travers cette étude était de dégager les grands groupes d'impacts environnementaux et sociaux positifs ou négatifs et proposer une projection sommaire des impacts environnementaux et sociaux majeurs relatifs aux activités liées à la mise en oeuvre du projet. Il s'agissait conformément aux termes de références de l'étude, de fournir: i) une situation environnementale et sociale de référence c'est-à-dire l'état des lieux de l'environnement; ii) une description des différentes composantes environnementales et sociales pouvant être impactées par la mise en oeuvre du projet; iii) une description des impacts positifs et négatifs majeurs pouvant résulter de la mise en oeuvre du projet; iv) les grandes lignes des mesures d'atténuation à mettre en oeuvre pour atténuer les impacts négatifs ou bonifier les impacts positifs. L'étude a été conduite conformément au cadre juridique et institutionnel et suivant une approche participative privilégiant la collecte des informations auprès des différents acteurs et particulièrement les populations du village de Saga Garou et environnantes. En termes d'impacts notamment sur le milieu biophysique et humain, deux zones d'influence du projet ont été identifiées. La zone d'influence environnementale qui est une zone d'impact direct pour les aspects biophysiques qui se situe dans les environs immédiats de l'abattoir, et la zone d'influence diffuse pour les aspects socio-économiques qui s'étend sur la communauté urbaine de Niamey et aux autres régions qui seront desservies par l'abattoir. L'abattoir étant classé dans la catégorie des établissements dangereux, insalubres et incommodes, les principaux impacts négatifs potentiels identifiés restent la production des déchets solides et liquides et particulièrement les odeurs incommodes, le risque de pollution et d'eutrophisation des eaux notamment celles de surface, et le risque des maladies liées aux pollutions et nuisances. Les mesures d'atténuation proposées sont entres autres, le renforcement du dispositif de suivi de la qualité des eaux souterraines et des eaux de surface, le respect d'une distance réglementaire minimale entre le site et les premières habitations. Pour ce faire, le promoteur devra: mettre en place une ceinture végétale; prendre en compte la direction et la fréquence des vents ; respecter les règles d'hygiène et d'assainissement énoncées dans le code de l'hygiène publique; mettre en oeuvre des procédures adéquates de formation en matière de santé et sécurité ; procéder à l'épuration des effluents liquides et à leur analyse avant tout rejet dans le milieu naturel par la mise en place à une distance horizontale suffisante des eaux de surface d'une station d'épuration, Instaurer un système de nettoyage régulier ; désinfecter les aires de stockage des déchets, les réseaux d'égouts, et prévoir des aires d'entreposage adéquates des flux sortants et entrants. Toutefois, pour mieux cerner tous les risques environnementaux et sociaux et prévoir au mieux les mesures d'atténuation et/ou de compensation, et leurs coûts de mise en œuvre, il est impératif de conduire une étude plus détaillée. -
Évaluation des effets anti stress thermique du « NUTRICOOL » en élevage de poulet de chair dans la zone périurbaine de Niamey (Niger)
Au Niger, pays sahélien à vocation essentiellement agro-pastorale, l’élevage est une activité traditionnelle pratiquée par plus de 87 % de la population soit en tant qu’activité principale soit comme activité secondaire. Mais, à l’instar des autres pays de l’Afrique subsaharienne, malgré l’importance numérique des animaux de rente, les ressources en protéines animales de qualité restent encore insuffisantes, ce qui constitue un obstacle à la lutte contre la malnutrition et la pauvreté (NIGER ,2012). Afin de pallier ces déficits, l’accent a été mis depuis quelques années, sur le développement de l’élevage des espèces à cycle court, notamment la volaille, dans l’espoir de fournir aux populations des produits animaux de haute valeur nutritive à faibles coûts (DAHOUDA et al. ; 2009). C’est dans cette dynamique qu’au Niger, l’aviculture est présente dans la majorité des exploitations agricoles et ménages ; et bien qu’elle soit largement sous forme traditionnelle, elle contribue significativement à la sécurité alimentaire et à la lutte contre la pauvreté. Par exemple, de nombreux éleveurs propriétaires de troupeaux prestigieux de bovins, affirment avoir débuté avec un modeste élevage de volailles (NIGER, 2008). -
Schéma Directeur d’Approvisionnement en Combustibles Domestiques de Niamey (Niger)
Au Niger, les ressources arborées ont un rôle vital dans la vie et le développement des populations rurales face aux crises climatiques en générant des revenus et en contribuant à la réduction de l’insécurité alimentaire. Cette étude a été menée dans le bassin d’approvisionnement en bois-énergie de la ville de Niamey où 90 exploitations agricoles familiales ont été enquêtées dans les villages de Tientiergou, Safa et Kobi situés respectivement dans les communes de Say, Koygolo et Tondikandia. Le but est de déterminer l'importance de l'utilisation des ressources arborées dans la vie socio-économique des populations. La méthodologie a été d’analyser leur contribution potentielle dans le revenu familial total des exploitants. Des entretiens individuels semi-directifs ont été conduits auprès de l’échantillon. -
Bois-énergie domestique, démographie et urbanisation : situation après vingt-cinq années de gestion forestière des néo-communs au Sud-Niger
Au Niger, les marchés ruraux de bois énergie, tels qu’initié par le décret n° 92-037 répondent à ces éléments : • «seuls les membres des structures locales de gestion (SLG) sont autorisés à exploiter le bois des forets villageoises, leurs «néo-communs» et que «ne peuvent y adhérer que les personnes bénéficiant du droit d’usage coutumier» (art. 10 et 11), droit exclusif d'exploiter, de percevoir des taxes (et d’en conserver de 30 à 50% et devoir de respecter les quotas annuels, mises en défens, etc.) , • un quota annuel de bois exploitable devait être fixé pour chaque marché rural , • la surveillance de la forêt villageoise concédée figure parmi les tâches de la SLG (art. 4). -
Capitalisation du processus de structuration des plateformes agro écologiques au Mali, au Niger et au Burkina Faso
Cette étude commanditée par l'IRPAD dans le cadre du PAIES s'inscrit dans un processus de capitalisation dont l'objectif est d'apporter des éclairages sur le contexte et les conditions de création et de structuration de trois plateformes agroécologiques respectivement au Burkina Faso, au Niger et au Mali. Cette étude a été conduite essentiellement à distance avec l'appui des points focaux de chaque plateforme. Ces personnes ressources ont fourni des informations à travers des interviews téléphoniques et transmis des documents dont la revue a permis d'extraire des informations complémentaires pour alimenter l'étude
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Prix de gros des produits maraichers sur les marchés de Niamey
Ce travail de suivi des prix de gros sur les marchés est réalisé de manière hebdomadaire par le RECA sur les principaux marchés de gros de Niamey (Djémadjé, Katako et Harobanda). Les prix relevés sont ceux des unités de mesure ou conditionnement utilisées pour la vente en gros. Il s’agit de cartons, de paniers dénommés « tchila », de sacs de différentes tailles ou de caisses en bois. -
Impact de l’urbanisation sur les terres maraichères de
l’Arrondissement Communal Niamey VLe maraichage joue un rôle important dans la croissance économique du Niger. Il permet de lutter contre l’insécurité alimentaire et constitue une importante source de revenus pour les producteurs maraichers de l’arrondissement communal Niamey V. Cependant cette activité pratiquée à Niamey diminue de plus en plus à cause de la croissance démographique de la population et de l’urbanisation. Ce travail a consisté à évaluer la contribution des cultures maraichères dans la sécurité alimentaire et la croissance économique de la population de la commune Niamey V. Notre population cible a été les producteurs maraichers de l’arrondissement communal Niamey V. Un sondage a été effectué sur les producteurs en vue de connaitre les impacts de l’urbanisation sur les terres maraîchères de l’arrondissement communal Niamey V. Ainsi, 100 maraichers ont été interrogés dont 20 au niveau de chaque village enquêté. Enfin les résultats obtenus montrent que le maraichage contribue positivement dans la sécurité alimentaire de la population de ces villages mais l’urbanisation impacte négativement les terres maraîchères à travers leurs diminutions car les dispositions réglementaires du Code Rural sur l’occupation du sol ne sont pas suffisamment appliquées. -
Etude de l’état des lieux actualisé du secteur forestier de la commune II (Région de Niamey)
La connaissance détaillée de l'état actuel de l'environnement et des problèmes y relatifs s'avèrent très nécessaire et indispensable aux processus d'élaboration d'un programme forestier national pour un mécanisme opérationnel en matière de préservation et de gestion durable de l'environnement. -
Lutte biologique : le Sida cordifolia a un ennemi sur les plateaux de l’Ouest (Région de Tillabéri – Niamey)
Sida cordifolia, la plante envahissante par excellence, qui peut couvrir des terroirs entiers, à perte de vue… L’espèce Sida cordifolia était présente dans la végétation naturelle du Niger, avec une répartition spécifique faible. Depuis plus d’une décennie, cette herbacée, peu consommée par les animaux, colonise les jachères, les aires de pâturage en voie de dégradation et les couloirs de passage dans les zones agricoles et agropastorales. -
Livestock feed markets across seasons in periurban areas of Niger: seller and buyer profiles, feed price and quality
Livestock productivity in West African Sahel is constrained by seasonal scarcity of feed and by its low quality in the dry season. Feed resources scarcity in the region has also been aggravated by the increase in livestock population, which has heightened the demand for feed, particularly in periurban areas. Livestock feed markets have thus sprung up in many cities and towns. To understand the dynamics of these markets, surveys were conducted in five of them in Maradi and five others in Niamey, Niger, in the early dry season (October-November 2019), late dry season (March-June 2020), and wet season (August-September 2020) with a semi-structured questionnaire. -
La Peste des Petits Ruminants (PPR) au Niger
Pour la peste des petits ruminants, 22 foyers ont été recensés dans les régions d’Agadez, Diffa, Dosso, Maradi, Tahoua, Tillabéri, Niamey et Zinder, avec une prédominance dans les régions de Tillabéri et Niamey (6 foyers pour chacune). Ces foyers ont concerné un effectif de 3 214 têtes, avec 743 animaux malades et 377 décès soit un taux de mortalité de 12% des effectifs concernés et un taux de mortalité de 51% des animaux malades. Généralement pour toute maladie, les symptômes sont caractéristiques : c’est d’abord que l’animal n’a pas un comportement normal, c’est à dire l’animal cesse de manger et il est toujours derrière quand ils vont au pâturage. Ces signes sont classiques et ils demandent que l’éleveur se rapproche du vétérinaire. -
Acceptabilité et consommation de la spiruline dans la communauté urbaine de Niamey
La croissance démographique, les changements climatiques et les bouleversements économiques conduisent obligatoirement à une crise alimentaire (DOUMANDJI et al., 2011). Ce phénomène est observé surtout dans les pays démunis sous forme d’une malnutrition due à une faible disponibilité des aliments de haute qualité nutritionnelle indispensable à la santé. Aussi, cette situation entraîne plusieurs maladies pouvant fragiliser à vie, voire détruire l’organisme humain. En effet, selon le rapport de la FAO, FIDA, UNICEF, PAM et OMS 2021, la prévalence de la sous-alimentation a augmenté, passant de 8,4 % en 2019 à 9,9 % environ en 2020.Environs 22 % (149,2 millions) d’enfants de moins de 5ans endurent de retard de croissance, 6,7 % (45,4 millions) souffrent d’émaciation et 5,7 % (38,9 millions) de surpoids. En Afrique, 59,6% de la population sont en insécurité alimentaire, dont 33,7 % de cas modères et 25,9% sont sévères. -
Fiche technique sur la transformation du lait local en yaourt brassé
À Niamey, la capitale du Niger, le yaourt brassé se distingue comme le produit laitier le plus couramment fabriqué parmi les unités de transformation laitières. Cette popularité témoigne de son attrait auprès des consommateurs locaux. C'est pourquoi, dans cette note, notre attention est spécifiquement orientée vers la fabrication du yaourt brassé à partir du lait local. Nous allons décrire le matériel nécessaire, les matières premières utilisées, ainsi que les différentes étapes de sa fabrication à petite échelle. -
Insémination artificielle bovine sur chaleurs naturelles dans des élevages traditionnels extensifs en périurbain de Niamey
La présente étude a été menée sur une période de 6 mois dans des élevages traditionnels périurbains de Niamey (Niger). Il s’agit de la mise en œuvre d’un protocole d’insémination artificielle (IA) sur chaleurs naturelles dans les élevages traditionnels périurbains de Niamey (Niger). Ce travail comprend deux parties : la synthèse bibliographique et l’expérimentation. -
Principales caractéristiques du site maraîcher de Bourbourkabé (Communauté urbaine de Niamey) : atouts et contraintes
Le site maraicher de Bourbourkabé, situé à une quinzaine de kilomètres de Niamey, a été étudié selon la méthode de diagnostic rapide avec un entretien semi structuré. Il ressort des discussions avec les producteurs que l’exploitation est individuelle avec une coopérative de producteurs qui n’est pas très bien organisée. Le site dispose d’atouts non négligeables comme la garantie de marché pour leurs produits avec la proximité de la ville de Niamey, l’existence de deux types de sources d’eau d’irrigation et le professionnalisme des producteurs. Cependant, ils rencontrent de contraintes à la production (phytosanitaires, approvisionnement en intrants, faiblesse de l’appui conseil…) et des contraintes organisationnelles (inefficacité de la coopérative des producteurs). A toutes les contraintes soulevées, des propositions de solutions ont été faites par les producteurs afin de les guider, le moment venu, à établir un plan d’action. -
Awara, un aliment riche en nutriments, prisé par les jeunes
Awara est un aliment au profil nutritionnel important. Il est préparé
à base de graines de soja (appelées « waken awara » en langue
haoussa) importé du Nigeria.
L’awara est souvent dégusté au petit déjeuner ou en collation entre
les repas dans du pain et assaisonné avec une sauce à base de tomate,
d'oignon, de piment vert, etc.
Le soja est une légumineuse constituée d’une source importante de
protéines végétales de haute qualité, ce qui en fait une option
nutritionnelle appréciée, notamment pour ceux qui suivent un régime faible en protéines animales ou cherchent à diversifier leur apport protéique. -
Évolution du prix de la patate douce pendant quatre ans (2020 à 2023) sur le marché de Katako à Niamey
Le suivi des prix des produits maraîchers sur les marchés de gros de Niamey a commencé en avril 2015. Cette note présente l’évolution des prix de gros de la patate douce pour la période 2020 à 2023. Ce suivi concerne le marché de Katako. Il est réalisé hebdomadairement auprès de commerçants grossistes. -
Lutter sans pesticides contre les pucerons sur le gombo, comment favoriser les auxiliaires ?
Les pucerons sont des ravageurs pouvant faire de gros dégâts sur le gombo, ils font partie des bioagresseurs des plantes. Les pucerons ont des ennemis naturels que l’on nomme « auxiliaires ». Les auxiliaires sont des organismes utiles aux plantes cultivées, soit en tant que prédateur ou parasite des bioagresseurs des cultures, soit en tant que pollinisateur indispensable à la fécondation de nombreuses espèces de plantes. -
La filière laitière périurbaine de Niamey : des dynamiques favorables aux pratiques agroécologiques ?
L’élevage au Niger représente un enjeu majeur en termes d’emploi, de revenu des ménages ruraux et de sécurité alimentaire. La demande en lait des consommateurs est en constante augmentation, mais elle reste essentiellement satisfaite par des importations. Il existe cependant de réelles opportunités pour développer la filière lait local dans la périphérie de Niamey. À quel niveau de transition agroécologique se situe-t-elle ? Cet article propose une lecture au niveau de l’exploitation, de l’agroécosystème et du système alimentaire en se basant sur les principes de transition de l'échelle de Gliessman. -
Caractérisation technique des élevages des ruminants dans la ville de Niamey (Niger)
Une étude a été conduite durant huit semaines (juillet à septembre 2015) dans la ville de Niamey, afin de caractériser les conduites techniques des élevages des ruminants. Elle a intéressé deux cent cinq éleveurs des ruminants (petits ruminants et bovins laitiers), six revendeurs d’aliments bétail et les cinq directeurs communaux des services d’élevages. Il ressort de cette étude que la quasi-totalité des éleveurs des ruminants (91,70%) sont des hommes, (90,73%) mariés, (48,29%) ayant âge compris entre 31 à 50 ans. En ce qui concerne la diversité d’élevage sept types de troupeaux ont été observés : bovins (23,41%), ovins (18,04%), caprins (0,97%) bovins-ovins (19,51%), bovins-caprins (10,24%), bovins-ovins-caprins (20,00%) et ovins-caprins (7,80%). Les aliments utilisés pour nourrir les ruminants sont constitués des pâturages naturels, des résidus de cultures, des sous-produits agro-industriels et des sous-produits de cuisine. En ce qui concerne le mode de la reproduction c’est la saillie libre qui prédomine avec un effleurement de l’insémination artificielle dans les élevages bovins urbains laitiers. En dehors de l’alimentation (contrainte principale confirmée par 100% des enquêtés) ; ces sont les vols 31,62%, le manque d’espace 27,62%, les maladies 30,15% et l’absence des agents techniques de vulgarisation 30,15% qui limitent le développement de cet élevage.