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Fiche technico-économique pour le riz hors aménagement Région de Diffa
Le riz hors aménagement est cultivé sur les sols de bas-fonds argileux et riches. En irrigué, des casiers sont préparés pour le repiquage des plants de riz issus des pépinières. Le riz est en grande partie utilisé pour la consommation locale. 30% de la production régionale provient des sites hors aménagements selon l’ONAHA de Diffa. C’est l’une des productions irriguées majeures de la région après le poivron. La région compte plus de 700 ha en hors périmètre grâce aux ouvrages de contrôle des mares semi permanentes. -
Système de Riziculture Intensive (SRI)
Le présent module est le quinzième du CURRICULUM D’APPRENTISSAGE POUR LA PRODUCTION ET POST-PRODUCTION DU RIZ. Il est consacré au système de riziculture intensif. Il s’agit d’une pratique introduite au Mali au début des années 2007. Il contribue à améliorer la production et la productivité du riz à travers des techniques culturales spécifiques. Le rendement moyen du riz en zones irriguée avec maîtrise de l’eau est environ 5 tonnes/ha, en zone pluviale et dans les bas-fonds environ et 1,5 tonnes / ha. Les systèmes de cultures pratiqués (préparation du sol, repiquage, fertilisation, entretien, … etc.) ne permettent pas au riz d’exprimé son vrais potentiel. Le rendement dépend de plusieurs paramètres parmi lesquels les techniques culturales, la qualité de la semence et la variété utilisée. Pour obtenir un bon rendement, il est important de mieux préparer le sol, repiquer des plants jeunes, réaliser une fertilisation équilibré et efficiente et une irrigation adaptée au besoin de la plante. -
Fiche n°2 sur les techniques d’agriculture climato-intelligente : Diffusion du système de riziculture intensive pour l’amélioration de la production agricole au Sud Bénin
Cette fiche technique est réalisée dans le cadre du projet « intégration de l’adaptation au changement climatique dans les secteurs de l’agriculture et de l’eau en Afrique de l’Ouest » qui est financé par le Fonds Français pour l’Environnement Mondial (FFEM/CC). Il est porté par le Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la Sécheresse au Sahel (CILSS) et mis en oeuvre par le Centre régional AGRHYMET basé à Niamey, Niger. Dans le cadre de l’appui aux organisations de producteurs sur les techniques innovantes d’adaptation au changement climatique, le projet FFEM/CC appuie le Conseil de Concertation des Riziculteurs du Benin (CCR-B) sur la mise en oeuvre du système de riziculture intensive (SRI) qui permet d’améliorer la résilience des producteurs à l’insécurité alimentaire. -
Manuel Technique sur le SRI en Afrique de l’Ouest
Le Système de Riziculture Intensive ou SRI est une méthode agro-écologique et intelligente face au climat qui permet aux agriculteurs de produire plus de céréales en utilisant moins de semences et d'eau, et moins d'intrants achetés. Contrairement à d'autres stratégies agricoles, le SRI ne repose pas sur des projets d'infrastructures, de nouvelles variétés ou d’engrais, d'herbicides ou de pesticides pour augmenter les rendements. Le SRI est plutôt une approche de gestion des cultures basée sur la connaissance conduisant à l'amélioration de la croissance et de la productivité des plantes. Ce résultat est obtenu en augmentant l'expression du potentiel génétique des plants de riz pour une meilleure productivité. -
Guide de production des semences de riz
Ce guide pratique a pour but d’appuyer les groupes d’agriculteurs producteurs de semences de riz à améliorer la qualité des semences qu’ils vont produire. Il se veut une contribution à l’amélioration de la production rizicole au Mali. -
La pisciculture de la carpe en rizière
Connaissez-vous un moyen simple et efficace de produire du poisson sans investissement couteux ? Il s’agit de la pisciculture en rizière, appelée aussi rizipisciculture. Cette pratique agro écologique permet de valoriser vos ressources en eau et vos rizières en produisant du poisson en même temps que le riz. Les bas-fonds rizicoles des Hauts Plateaux malgaches sont particulièrement propices au développement de la rizipisciculture qui peut concerner des dizaines de milliers d’exploitations agricole familiales. Cette bande dessinée permet de mieux faire connaitre auprès des jeunes ruraux le grossissement de la carpe en rizière qui jouent déjà un rôle important dans la sécurité alimentaire et la consolidation du revenu agricole des ménages. Essayez !! Et vous verrez !! -
Recueil de quatorze fiches techniques du domaine Agro-Sylvo-Pastoral
Le présent recueil comprend quatorze (14) fiches techniques :
- Production du fourrage de Medicago sativa (Luzerne) au Niger
- Production d’Echinochloa stagnina (Bourgou) au Niger
- Amélioration de la disponibilité du fourrage par la culture de Dolichos lablab (dolique)
- Amélioration de l’aviculture familiale au Niger
- Mise au point des rations alimentaires pour les ruminants à base des ressources locales au Niger
- Contrôle et valorisation de Sida cordifolia au Niger
- Production de l’oignon d’hivernage : conduite d’une pépinière en saison de pluie avec le Violet de Galmi
- Techniques de production de bulbilles d’oignon Violet de Galmi
- Production de bulbes d’oignon de conservation au Niger
- Production de riz hors aménagement au Niger
- Banque alimentaire à base de Moringa par semis direct au Niger
- Banque alimentaire à base de Adansonia digitata (Baobab) au Niger
- Banque alimentaire à base de jujubier amélioré au Niger
- Conduite de la Régénération Naturelle Assistée (RNA) au Niger
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Appui à la définition d'un cahier de charges sur la qualité du riz local nigérien
L'étude s'inscrit dans le cadre de la politique agricole de l'UEMOA dont l'objectif globale consiste à contribuer à la satisfaction des besoins alimentaires des populations de l'union au développement économique et social des états membres et à la réduction de pauvreté en milieu rural -
Note d’analyse sur la filière riz au Niger
La production. La production rizicole au Niger est estimée à 88 000 tonnes en 2013, dont 85% provient des aménagements hydro-agricoles (AHA). La superficie cultivée en riz sur les AHA atteint en année moyenne 7500 ha, sur environ 8 500 ha aménagés et rizicultivables, avec une intensité culturale très proche de 2. Les rendements sont actuellement de 5,4 tonnes/ha en hivernage et de plus de 7 tonnes en contre saison, ce qui constitue à la fois une nette amélioration par rapport aux rendements estimés au cours de la décennie précédente et une excellente performance par comparaison aux autres pays ouest-africains. Cette amélioration serait essentiellement due aux nouvelles variétés à fort rendement récemment introduites. -
Le riz une culture de plus en plus pratiquée dans les vallées de la Korama
Avant dans la région de Zinder, la production rizicole était quasi inexistante mais, ces dernières années, il a été constaté dans la bande sud de la région de Zinder (départements de Mirriah, Magaria, Dungass et Kantché avec Dan Borto) de plus en plus de producteurs qui s’engagent dans la production du riz (hors AHA). Cette production n’est pas très bien connue, les données sur la production de la Direction régionale de l’Agriculture lors de l’évaluation de la campagne agricole d’hivernage 2019 estiment à 4 169 tonnes la production de riz dans la région de Zinder en 2019. Cette production ne prend pas en compte le département de Kantché avec le bassin de production de Dan Borto qui compte entre 200 et 300 producteurs (Source : entretien avec les producteurs et autorités locales / Mairie). -
La culture du riz hors aménagement dans le département de Gaya au Niger : innovation et appropriation des techniques d’une riziculture intensive
Au Niger, les besoins annuels nationaux en riz sont estimés à 266 710 tonnes de riz blanc. La production nationale ne couvrant que le tiers de ces besoins le pays est obligé, pour combler ce déficit, d’importer chaque année entre 200 à 300 000 tonnes de riz blanc (Faivre Dupaigre et al., 2006). En dehors du riz produit dans les aménagements hydro-agricoles sous encadrement technique, les autres types de rizicultures, malgré leurs importances, ne sont pas bien connus non seulement du point de vue des quantités produites mais aussi dans leurs pratiques. Pourtant le riz produit en dehors des aménagements hydro-agricoles fournit une bonne partie de la production rizicole nationale (Salifou et al., 2006. Le présent document est une contribution à la connaissance de la pratique du riz produit hors aménagement en saison des pluies dans le département de Gaya au Niger qualifié comme étant un Pôle de développement rizicole de riz pluvial, riz pluvial et irrigué et riz irrigué. -
Manuel technique Mini-Rizerie - Référentiel du Chargé de la Transformation
Le présent document est un manuel de références à l’attention des responsables de production de mini-rizeries constituées sur le modèle ESOP (entreprises de services et organisations de producteurs). Il contient toutes les informations essentielles à la bonne réussite de l’activité et il est complété par un ensemble d’outils et de méthodes que le responsable de la transformation doit maîtriser. -
Comment développer la production du riz par le système de riziculture intensive?
Le riz constitue la troisième céréale produite au Niger et représente 2,3% de la production de céréales. Tandis que le potentiel de terres irrigable est estimé à 270 000 ha, les terres exploitables en riziculture représentent 24 000 ha. Ces terre sont surtout localisées dans la vallée du fleuve dans les régions de Tillabéri et Dosso et autours du Lac Tchad. -
Comment réussir la triple culture de riz dans le département de Gaya au Niger
Au Niger les statistiques agricoles montrent que le riz constitue, après le mil et le sorgho, la troisième céréale cultivée (République du Niger, 2013). Dans les aménagements hydro-agricoles, la superficie cultivée en riz est estimée à 14.662 ha avec une production totale de 89.951 tonnes. Dans les sites non aménagés, les superficies sont estimées à 29.000 ha et les productions y afférents à 62.030 t. -
Comment garantir durablement l'accès aux engrais, aux producteurs des périmètres irrigués?
Le mode d'exploitation du riz dans les aménagements hydro-agricoles est caractérisé par la double culture du riz et nécessite, pour les objectifs de rendements recherchés, un approvisionnement régulier d'engrais de bonne qualité. Or, aujourd'hui comme l'indique plusieurs rapports, que ce soit au niveau national ou au niveau des coopératives rizicoles, la demande d'engrais est limitée par son indisponibilité. -
Système de riziculture intensive, une approche pour booster la production du riz au Niger
Le SRI est une nouvelle approche d'augmentation de la productivité de la culture du riz. C'est une innovation qui change les pratiques classiques de production du riz. La méthode est souple et s'adapte à plusieurs environnements. Il suffit simplement de : i) incorporer la matière organique bien décomposée au sol, ii) repiquer des plants de ris plus jeune (12 jours) à un plant/poquet, iii) repiquer plus espacé (25 cm * 25 cm) et iv) contrôler l'alternance d'assec et d'humidification. -
Guide de formation sur la conduite de la riziculture
Au Niger, le riz constitue la troisième céréale après le mil et le sorgho tant au point de vue superficie que de la production. Toutefois, la production nationale qui est estimée à 70.000 tonnes de paddy, ne couvre que le tiers des besoins de consommation. Les importations (3,3 milliards de FCFA pour l’année 2002) ont tendance à augmenter d’année en année du fait notamment de la forte croissance démographique qui est de 3,1 % par an (institut de la statistique 2001). La consommation annuelle de riz par habitant est passée de 12kg en 1989 à 17,6kg en 2002. Des efforts d’intensification ont déjà été consentis par l’État qui a aménagé plusieurs milliers d’hectares pour la riziculture avec maîtrise totale de l’eau et facilité la vulgarisation des variétés améliorées (D5237, IR1529, DR54, IR8, BG90) dans les années 80. Avec le temps, ces variétés se sont avérées être peu productives et très sensibles aux facteurs biotiques et abiotiques dominants dans la région. En1997, deux autres variétés la WITA 8 et la WITA9 ont été vulgarisées. -
Principaux insectes ravageurs du riz en Afrique et méthodes de lutte non chimiques
En Afrique, les ravageurs de culture posent assez de problèmes pour la production agricole. C'est dans ce cadre que cette étude a été réalisée pour apporter des méthodes de lutte biologique aux insectes qui s'attaquent aux cultures de riz dans certains pays de l'Afrique. -
Manuel du système de riziculture intensive (SRI) pour le riz irrigué au Niger
Traditionnellement, la riziculture se pratique essentiellement le long du fleuve Niger (régions de Tillabéri et Dosso à l’Ouest) et de la Komadougou (région de Diffa à l’Est). De nos jours, elle est rencontrée dans plusieurs autres régions (Tahoua et Zinder). Il existe actuellement trois grandes formes de riziculture qui s’effectue sur : Une riziculture fluviale ou sous inondation, en bordure du fleuve ou autour des mares. C’est une riziculture d’hivernage, très dépendante des crues et de la pluie. Les surfaces exploitées sont estimées à 10.000 ha, avec des rendements moyens de l’ordre de 0,7 t/ha. -
Fiche technico-économique pour la culture de riz en hors aménagement de la campagne sèche : région de Dosso
Le riz est la première culture irriguée dans la région de Dosso avec une superficie estimée à 7 500 hectares (MAG, résultat cultures irriguées 2020-2021). La riziculture se pratique dans les aménagements hydro-agricoles (AHA) ou individuellement hors aménagement. Les producteurs de la région de Dosso font deux cycles de production de riz, en saison sèche (saison sèche froide et saison sèche chaude). -
Analyse approfondie de la chaine de valeur riz au Niger 2021-2030
La promotion des chaines de valeur alimentaire représente l’une des stratégies permettant d’améliorer directement la sécurité alimentaire et de réduire significativement la pauvreté en Afrique. En Afrique de l’Ouest, le riz est la source alimentaire qui croît le plus rapidement. Le taux de croissance de la demande en riz en Afrique de l’Ouest dépasse de loin la croissance de la population de la sous-région. La Délégation de l'Union européenne au Niger compte développer pour 2021-2027 un programme de soutien aux chaînes de valeurs agro-sylvo-pastorales les plus porteuses en ligne avec la « Déclaration de Malabo sur l'accélération de la croissance et de la transformation agricoles pour une prospérité partagée et de meilleures conditions de vie ». Le soutien à la chaine de valeur riz sera aligné avec la Stratégie Nationale de Développement de la Riziculture, SNDR/NIGER 2021-2030. La présente étude vise à fournir un état des lieux actualisé de cette chaîne de valeur riz, tout en analysant l’impact des différents scénarios envisageables. -
Niger : décorticage des chiffres du riz
A la lecture de cette étude, des questions habituelles sur la cohérence de certains chiffres se posent, ce qui est normal car c’est le cas pour la plupart des filières / chaines de valeur. Mais pour la chaine de valeur riz, l’actualisation des chiffres d’importations fournies par l’Institut National des Statistiques (INS) pour les années postérieures à 2018 a apporté des interrogations. En 2018, le Nigera importé 526 000 tonnes de riz. En 2021, les importations étaient de 825 000 tonnes (INS) soit 300 000 tonnes de plus, une augmentation de 57% en trois ans. Quelle peut être la destination de ces 300 000 tonnes supplémentaires de riz importé, une augmentation de la consommation ou des réexportations ? Cette note tente de rechercher l’explication à partir de l’étude sur la chaine de valeur riz. -
Atelier régional sur la compétitivité des filières riz, dynamiques commerciales et accords commerciaux régionaux et internationaux
Le potentiel rizicultivable du Niger est presque exclusivement localisé dans la vallée du fleuve Niger où il est estimé à 24.000 ha. Malgré les potentialités dont dispose le Niger, la production rizicole reste encore insuffisante. Pour combler le déficit rizicole, le Niger procède à d’importantes importations des céréales, dont le riz en provenance notamment des pays asiatiques. La double culture est pratiquée sur environ 7.850 hectares, avec un taux d’intensification de ~170% ; malgré le fléchissement enregistré au cours de ces dernières années, ces performances (combinées à des rendements moyens restés longtemps au-dessus de 4,5 tonnes par hectare) sont les plus élevées de la sous – région (Djido, 2004).