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Module de formation à l'approche "bassin versant"
Le concept « aménagement de bassins versants » regroupe l’ensemble des actions conduites et mesures prises en amont d’un bassin de production (généralement une vallée ou un bas fond) pour le protéger d’une dégradation liée à l’érosion hydrique et éolienne. . Le présent module est une capitalisation des expériences pour l’aménagement des bassins versants en vue de protéger et de valoriser durable les bassins de production des cultures irriguées... -
Adaptation au changement climatique : module de formation
Ce module aborde la notion du changement climatique, la définition de quelques concepts, les effets du changement climatique sur les secteurs clés et quelques stratégies d’adaptation. -
25 ans de réhabilitation et de conservation des sols au Sahel
Cette étude présente la capitalisation des nombreuses approches de réhabilitation et de conservation des sols réalisées par les gouvernements allemand et nigérien dans les régions de Tillabéri-Nord et de Tahoua et dans une moindre mesure, dans la zone d’Agadez. -
Bonnes pratiques de conservation des eaux et des sols
La présente étude a pour but de présenter les bonnes pratiques en matière de conservation des eaux et des sols (CES) et de défense et restauration des sols (DRS) du point de vue de leur contribution à la réduction de la vulnérabilité des populations et à l’accroissement de la résilience des systèmes agro-sylvo-pastoraux.
L’étude capitalise les expériences de la coopération allemande4 au Niger, au Burkina Faso (mesures de CES/DRS) et au Mali (petite irrigation). Les chapitres 2 et 3 présentent le contexte historique dans lequel les techniques ont été mises au point au Sahel, les acquis ainsi que les enjeux liés au changement climatique. Le chapitre 4 traite d’aspects généraux liés aux mesures de CES/DRS dans l’approche d’aménagement des bassins versants, le chapitre 5 est consacré à la présentation de dix-sept techniques sélectionnées de restauration et de protection des sols et d’aménagement des bas-fonds. -
WOCAT (World Overview of Conservation Approaches & Technologies)
WOCAT is a global network on Sustainable Land Management (SLM) that promotes the documentation, sharing and use of knowledge to support adaptation, innovation and decision-making in SLM. -
Bonnes pratiques villageoises dans les activités food for assets pour la résilience et la gestion durable des terres
La dégradation des terres réduit ou détruit la capacité des terres à produire (agriculture, foresterie, pastoralisme). Elle résulte d’activités humaines excessives ou inadaptées (surpâturage, mauvaise gestion des terres, prélèvement excessif de bois de feu et feu de brousse) entraînant ainsi l’érosion, la perte de fertilité et la salinisation des sols. La baisse de la productivité des sols en un mot.
Pour apporter une réponse au problème de la dégradation des ressources naturelles et améliorer leurs productions agro-sylvo-pastorales, les populations et les acteurs de développement estiment qu’il convient d’appliquer les techniques de récupération des terres à savoir :
• Les cordons pierreux;
• Les demi-lunes (agricoles et pastorales);
• Les banquettes (agricoles et pastorale)
• L’amendement à travers la fumure organique , les ordures ménagères; -
Bonnes pratiques agro-sylvo-pastorales d’amélioration durable de la fertilité des sols au Burkina Faso
La gestion de la fertilité des sols est un facteur moteur pour le succès de la production agricole dans les pays du Comité permanent Inter-Etats de Lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS). Aussi de nombreux chercheurs se sont investis depuis des années dans ce domaine d’amélioration de la production agricole. Cependant le constat actuel est que les résultats de ces recherches restent encore faiblement diffusés et difficilement accessibles aux utilisateurs principaux.
Le CILSS avec l’appui de l’Union Européenne a entamé en 2008 « l’Initiative FERSOL», sur la capitalisation des actions d’amélioration durable de la fertilité des sols pour l’aide à la décision au Burkina Faso. Cette initiative s’inscrit dans une logique de développement de la production de connaissances et de renforcement des capacités des acteurs en matière de gestion des ressources naturelles et d'adaptation aux changements climatiques. Elle devrait ainsi contribuer à l’amélioration de la gestion des connaissances, de l’information et au renforcement des capacités des acteurs à travers la production et la mise à disposition des acteurs d‘outils d’information en Gestion Durable de la Fertilité des Sols (GDFS) -
Pratique des haies vives dans la Région de Zinder - Note n°1
Déjà handicapés par une pression foncière croissante et une dégradation continue des terres, les producteurs nigériens font face à un défi supplémentaire : adapter leurs pratiques aux changements climatiques. Pour cela, un ensemble de techniques dites « AIC » (adaptation aux changements
climatiques) est préconisé dans de nombreux rapports et documents. Parmi ces techniques, une large place est donnée aux techniques agro-forestières comme la régénération naturelle assistée, la mise en place de bandes enherbées, de brise-vents et de haies vives. Ces techniques ont différents buts dont celui de réduire les effets de l'érosion causée par le vent ou les fortes pluies, en introduisant des barrières physiques dans les champs. -
Pratique des haies vives dans la Région de Zinder : Note n°2
Les haies vives sont des techniques agro-forestières et d’agriculture intelligente face au climat (AIC), mises en œuvre par les producteurs pour la délimitation foncière, la protection des cultures contre le vent et les animaux ou pour la production (bois, fourrage, etc.). La CRA a rédigée cette note sur ces techniques pour permettre une meilleure connaissance des pratiques locales existantes. Les haies vives qui ont fait l’objet de cette note ont été retrouvées sur les sites maraichers des communes de Droum, Dogo et Gouna. Les espèces ligneuses principalement utilisées pour leur installation sont Euphorbia balsamifera, Jatropha curcas, Commiphora africana, Prosopis juliflora et Acacia ataxacantha. -
Récupération de terres : Le site de Guidda pour tirer des enseignements. Note de travail
Le site présenté est sur un plateau situé dans la Commune de Hamdalaye à 45 km de Niamey sur la route de Filingué, après Hamdalaye. La plaque routière porte le nom de Guidda. Il comprend des réalisations du Programme d’Actions Communautaires (PAC) -
Suivi de demi-lunes forestières dans la commune de Guéladio : la nécessité de changer de pratiques pour améliorer les résultats
Cette note est écrite après des visites sur plusieurs sites de récupération des terres de la commune de Guéladio, visites réalisées entre 2012 et 2016. Elle sert à présenter un cas et à poser des questions. La commune de Guéladio se situe dans la région de Tillabéri, sur la piste qui relie Say à Kobadjé. -
Note sur les travaux d’aménagement des terres du village de Makaouraci dans la commune rurale de Wacha (Zinder)
Le Projet d’Appui à l’Agriculture Sensible au Climat (PASEC) vise à accroître la résilience de la communauté face aux risques climatiques et à améliorer la productivité agricole. Pour les travaux d’aménagement des terres, le PASEC cible pour ses interventions les populations vulnérables afin d’améliorer leurs revenus et leur sécurité alimentaire en périodes de soudure1. En 2018, ce projet a financé ces travaux dans le village de Makaouraci (commune de Wacha) à travers le Sous Projet Intégré Communautaire d’Agriculture Intelligente face au Climat (SPIC-AIC) élaboré par la commune et mis en oeuvre avec l’appui des services techniques de la région. -
Étude de la régénération naturelle assistée dans la région de Zinder (NIGER)
Ce rapport présente les résultats d’une étude dont l’objectif était d’explorer l’échelle de la régénération naturelle assistée (RNA) dans les 3M (les départements de Magaria, Matameye et Mirriah), ses impacts sur les conditions de vie de la population et d’identifier ce qui a motivé les paysans à protéger et à gérer les arbres. Nous parlons de RNA quand les cultivateurs activement protègent et gèrent les repousses dans leurs champs afin de (re-)créer une végétation ligneuse. Il s’agit presque toujours des especes ayant une valeur économique. On l’appelle RNA pour distinguer ce pratique avec le reboisement ou la plantation d’arbres dans les bois, les brisevents ou ailleurs, et la gestion des peuplements naturelles dans les blocs forestiers en dehors des zones de cultures.
En ce qui concerne l’échelle de la RNA dans les 3M, nous l’estimons à environ 1 million ha avec une forte dominance de gao (Faidherbia albida), mais surtout à Mirriah un important peuplement de baobab (Adansonia digitata). Les formations naturelles ont presque disparu de la région.
Partout, les interviewés ont souligné que la crise écologique des années 70 et 80 les a motivée à protéger et à gérer les jeunes arbres de façon plus systématique et massive que par le passé. En même temps, les politiques nationales, inspirées de l’Engagement de Maradi (1984) ont favorisé la vulgarisation de la régénération naturelle assistée. Le Projet de Renforcement des Services d’Appui à l’Agriculture (PRSAA ; 1988 - 1998) a formé des producteurs en matière de défrichement amélioré et de protection et entretien de la RNA -
Récupération de terres : tranchées forestières… une évolution intéressante
Le site visité est sur un plateau situé dans la commune de Hamdallaye à 35 km de Niamey sur la route de Filingué, 4 km après Hamdallaye en arrivant sur le plateau, à gauche de la route. C’est un site de récupération de plusieurs centaines d’ha. -
Installation des haies vives pour la protection des jardins à Yoreizé koira
Par définition, les haies vives défensives sont composées de buissons, des plantations denses et alignées d’arbres ou d’arbustes à branches nombreuses et impénétrables dans un but de délimitation, de défense ou de protection. Le village de Yoreyzé Koira est situé à une cinquante de kilomètres de Niamey sur la route de Namaro et sur la rive droite du fleuve Niger. La haie vive a été introduite dans la commune rurale de Namaro dans les années 90 par les Japonais à travers un projet financé par Japan International Cooperation Aency (JICA). Ce projet a incité des producteurs à clôturer leurs parcelles de culture maraîchère ou fruitière, et à installer des haies vives sur les dunes pour lutter contre l’érosion éolienne. -
Vulnérables mais résilientes : 15 bonnes pratiques développées par les populations du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.
En Afrique de l’Ouest, les producteurs agricoles évoluent dans un contexte climatique et économique souvent instable. Leur activité agricole, source principale de leur revenu et de leur alimentation, dépend de nombreux facteurs, plus ou moins maitrisables à leur échelle. Au fil du temps, la plupart ont mis en place des stratégies de gestion de ces aléas aussi appelés risques. Le risque lié à l’activité agricole peut prendre plusieurs formes : climatique et sanitaire, lié au prix ou au marché, institutionnel, financier, humain. La façon dont les populations rurales agricoles font face aux risques dépend d’une multitude de facteurs tels que leur décision en matière de production, la répartition du travail dans le ménage ou encore l’intervention de programmes publics. C’est pourquoi tous les productions ne sont pas égaux face aux risques. Une bonne gestion des risques dépend de la capacité de réaction de ces derniers et de leur exploitation et permet d’atteindre un état résilient qui se définit comme ‘’ la capacité d’un système, une communauté ou une société exposée aux risques de résister, d’absorber, d’accueillir et de corriger les effets d’un danger, en temps opportun et de manière efficace, notamment par la préservation et la restauration de ses structures essentielles et de ses fonctions de bases ‘’ (UNISDR ; 2009). -
Stratégies et mesures d’adaptation réussies en Afrique de l’Ouest
Déjà handicapés par une pression foncière croissante et une dégradation continue des terres, les producteurs ouest-africains font face à un défi supplémentaire : adapter leurs pratiques aux changements climatiques. En Afrique de l'Ouest, ces changements devraient se traduire par une augmentation du stress hydrique, l'extension des zones arides et, au bout du compte, une baisse des rendements agricoles (GIEC, 2013). Les rendements en céréales devraient baisser de 10 à 15% d’ici 2025, alors que 20% des populations sont déjà structurellement vulnérables et que les crises alimentaires sont régulières (CILSS, 2013). La situation est difficile, mais des techniques simples et efficaces peuvent être mises en oeuvre pour adapter les pratiques agricoles. -
Récupération de terres, visite de deux sites sur le plateau de Guelielh
Une note de travail sert à présenter un cas et à poser des questions, c’est donc une note provisoire qui sera reprise avec les éléments complémentaires qui pourront être récupérés. Cette note est écrite après plusieurs visites sur les sites entre 2015 et 2018. Le contenu de cette note n’engage que l’équipe technique du RECA et de la CRA Tillabéri. Les sites de « récupération des terres » visités sont sur un plateau se trouvant sur la commune de Youri (Région de Tillabéri), à l’Est de la route goudronnée au niveau du marché de la commune. La photo satellite ci-dessous indique quatre types d’aménagement réalisés entre 2014 et 2016. Ces quatre sites de récupération représentent une surface totale d’un peu plus de 350 ha. -
Fiche technique de mise en place de haies vives avec Commiphora africana (dashi)
Commiphora africana, appelé en haoussa ‘’dashi’’, est un arbuste qui peut atteindre environ 5 m de hauteur, dont les feuilles se développent au début de la saison pluvieuse ou peu de temps avant, et se perdent au début de la saison sèche. C’est une espèce très utilisée pour l’installation des haies vives dans la région de Zinder. Sa plantation se fait par bouturage en saison sèche, avec des écartements de 0,25 à 0,5 m entre les boutures. Le besoin est donc de 1.600 ou 800 boutures pour délimiter 1 ha selon les écartements. La mise en place des haies vives de cette espèce ne demande forcément pas des dépenses financières. Les haies vives de Commiphora africana protègent les cultures contre le vent, les animaux et procurent du fourrage pour l’alimentation animale. Elles jouent ces rôles après 1 à 2 ans de plantation. Cette espèce végétale ne demande pas des travaux d’entretien pour les haies vives. -
" Le Parfait Aménagiste Forestier " Gestion des espaces nus dans les systèmes forestiers de plateaux, de bas-fonds et de plaines sableuses : ce qu’il faut faire et ce qu’il ne faut surtout pas faire !
Ce guide propose une aide méthodologique et technique pour les intervenants en gestion simplifiée des forêts villageoises au Niger. Il répond à un besoin et à une demande exprimée par de nombreux agents forestiers et opérateurs techniques privés des ONG. Ces dernières années, la gestion des espaces nus (dans les formations forestières de plateaux, de bas-fonds et de plaines) se pratique de plus en plus de manière intensive sans que les intervenants disposent toujours des références scientifiques, techniques et méthodologiques nécessaires pour augmenter l’efficacité des actions mécaniques et de la réactivation des processus biologiques. -
Note sur les travaux d’aménagement des terres du village de Makaouraci dans la commune rurale de Wacha (Zinder)
Le Projet d’Appui à l’Agriculture Sensible au Climat (PASEC) vise à accroître la résilience de la communauté face aux risques climatiques et à améliorer la productivité agricole. Pour les travaux d’aménagement des terres, le PASEC cible pour ses interventions les populations vulnérables afin d’améliorer leurs revenus et leur sécurité alimentaire en périodes de soudure1. En 2018, ce projet a financé ces travaux dans le village de Makaouraci (commune de Wacha) à travers le Sous Projet Intégré Communautaire d’Agriculture Intelligente face au Climat (SPIC-AIC) élaboré par la commune et mis en oeuvre avec l’appui des services techniques de la région. -
Pratique et Gestion de la Régénération Naturelle Assistée
Ce travail a été rendu possible grâce à la subvention d’assistance technique du FIDA accordée au World Agroforestry Centre (ICRAF TAG 1225) en collaboration avec les Instituts Nationaux de Recherches Agronomiques du Burkina Faso (INERA), du Mali (IER) et du Niger (INRAN), dans le cadre de la mise en oeuvre du Projet « Les Arbres des Parcs Agro forestiers et les Moyens de Subsistance : Adaptations aux Changements Climatiques dans le Sahel Ouest Africain ». Au cours des cinquante dernières années, le Sahel a connu des changements dans le régime des précipitations qui se sont traduits par une répartition irrégulière, de graves sécheresses se sont succédées, les conséquences pour les précipitations et la végétation devraient être brusque et rapide (Foley et al. 2003, Wang et Eltahir 2000), avec des implications énormes pour la productivité, les moyens de subsistance et la vulnérabilité socio-écologique. La plupart des espèces d’arbres ont l’aptitude de régénérer à partir des souches et des racines après une coupe à ras du sol. Ce sont des millions d’hectares de champs et d’aires de pâturages qui renferment des souches d’arbres vivantes avec une aptitude de fournir de nouveaux rejets. Beaucoup des espèces d’arbres ont aussi une capacité de régénérer à partir des stocks de semences qui sont dans le sol. -
Visite du plateau de Ounoufa, aménagé en 2007 par le Programme de lutte contre l’ensablement dans le bassin du fleuve Niger (PLCE – BN)
Cette note a été rédigée à partir d’une visite du site de Ounoufa, le samedi 11 décembre 2011. Les actions du PLCE ont démarré en 2005. Pour faire face à la dégradation des terres, suite à l’érosion hydrique et éolienne et à l’ensablement du Bassin du Niger, des techniques de Conservation des Eaux et des Sols et de Défense et Restauration des Sols (CES/DRS) sont proposées et expérimentées en partenariat avec les villages concernés. -
Guide technique de l' agriculture
La présente documentation technique de la JGRC, composée de 8 guides, s'adresse aux techniciens impliqués dans la lutte contre la désertification par le biais des activités agricoles des communautés rurales.
En deux mots, les études de la JGRC se caractérisent par l'acquisition q de techniques de développement agricole
utilisant efficacement l'eau des oueds (cours d'eau dont l'écoulement se limite à la saison des pluies) dans les plaines d'inondation, ces dernières étant relativement fertiles mais peu utilisées, et w de techniques de
développement global et durable de l'agriculture, centrées sur la conservation des sols des terrains en pente douce et le rétablissement de la productivité des sols où se trouvent les villages. -
Les terres de restauration
La restauration des terres est un enjeu important au Niger. Des superficies importantes sont en effet dégradées et nécessitent une restauration pour redevenir productives, aussi bien pour l’agriculture que pour l’élevage. Que prévoit le dispositif législatif et réglementaire à ce sujet ? -
Sécuriser les terres restaurées : comment faire en pratique ?
La restauration des terres pose parfois des problèmes fonciers. Il arrive que des terres utilisées pour l’élevage soient mises en culture une fois restaurée, ce qui crée des conflits. Des communautés refusent la restauration des terres par crainte d’appropriation des terres redevenues productives par un groupe particulier, etc. La question de la gestion du site, en prenant en compte la sécurisation foncière, fait partie des questions à régler pour assurer la pérennité des travaux de restauration et éviter les conflits. Cette note propose comment procéder pour sécuriser les terres restaurées et éviter les erreurs les plus courantes. -
Une disposition de banquettes originale mais… efficace Village de Dargué, Région de Maradi
Si l’on se réfère au « Recueil de fiches techniques en gestion des ressources naturelles et de productions agro-sylvopastorales1 », il existe deux types de banquettes : la banquette agricole sur glacis (longueur 80 m avec un écartement de 25 m entre deux lignes de banquettes) et la banquette agro-sylvo-pastorale sur plateau érodé (longueur 100 m avec un écartement 40 à 45 m entre deux lignes de banquettes). La banquette se compose d’un bourrelet à l’aval et d’un fossé à l’amont dans lequel sont implantées des espèces végétales (arbustives et/ou herbacées). -
Guide du Formateur sur « Les techniques de CES-DRS dans la petite irrigation »
Le présent guide s’inscrit dans le cadre des activités du programme de promotion de l’agriculture productive (PromAP) finance par la coopération allemande. Le PromAP à travers la composante 2, a prévu : « le renforcement des capacités des prestataires de services pour la petite irrigation pour améliorer les services rendus par les prestataires étatiques et prives dans le domaine de la petite irrigation. Quatre (4) thèmes sont développés à travers ce manuel à savoir : ✓ Adaptation au changement climatique; ✓ Lutte contre l’érosion hydrique; ✓ Lutte contre l’érosion éolienne; ✓ L’approche bassin versant -
Le sabara (Guiera senegalensis), espèce oubliée des programmes de revégétalisation des plateaux et glacis ?
L’Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (INRAN) a publié des fiches techniques de production de plants de plusieurs espèces locales d’arbres et arbustes. C’est une occasion pour évoquer l’une de ces espèces locales qui porte le même nom en Haoussa et Djerma, le sabara, dont le nom scientifique est Guiera senegalensis – Peul : Gelohi, leleko ; Tamachek : assubara. Si vous cherchez la description de cette plante sur internet vous trouverez quasiment la même description sur la plupart des sites. C’est donc un arbuste de 1 à 5 m de haut, facilement reconnaissable à ses petites feuilles, vert clair, plus ou moins grises ou bleutées. -
Terres vertes
L’ONG TERRE VERTE intervient au Burkina Faso depuis 1989 à travers des associations inter-villages locales, dans la réalisation de périmètres bocagers (wégoubri en langue mooré), un concept nouveau d’aménagement rural mis au point par la Ferme pilote de Guiè dans les années 90 et maintenant repris dans d’autres fermes pilotes burkinabè. -
CARI
Le CARI est une association (loi 1901) de solidarité internationale qui agit depuis plus de 20 ans dans la lutte contre la désertification.
Le CARI promeut un modèle agricole durable (agroécologie, agriculture familiale) pour répondre à la problématique de dégradation des terres en zones arides.
Le CARI ne souhaite pas se substituer aux compétences locales. Il accompagne des organisations de la société civile et des collectivités locales.
Fort de ses projets menés dans une vingtaines de pays, majoritairement au Maghreb et au Sahel, le CARI est une référence auprès du gouvernement français et de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification. -
Réseau Sahel Désertification (Resad)
Le ReSaD est un réseau de la société civile qui mobilise quatre plateformes nationales au Burkina Faso, au Niger, au Mali et en France. Cette initiative Nord-Sud, à la croisée des préoccupations nationales et régionales, agit pour la lutte contre la désertification et l'amélioration des conditions de vie des populations des zones arides. -
Ounoufa : Réaliser des banquettes entre d’anciennes banquettes, un risque pour un reboisement réussi.
Le plateau de Onoufa se trouve à la sortie de Niamey sur la route de Torodi, au niveau du poste de gendarmerie, après le péage. On y trouve les différentes techniques utilisées par le Programme de lutte contre l’ensablement du fleuve Niger (PLCE) : cordons pierreux, banquettes en terre, demilunes avec semis et plantations d’arbres. En 2007, sur la surface plane du plateau, il a été réalisé des banquettes avec plantation de gommiers (Acacia senegal) et de Bauhinia rufescens. Les arbres se sont bien développés (photo en haut, à droite) et un grand nombre atteint aujourd’hui 3 à 4 mètres après 7 ans et pourraient être exploités pour la production de gomme arabique. C’est aménagement est, à notre avis, une des plus belles réussites de reboisement d’un plateau dans la région Ouest du Niger. -
Techniques CES et DONNEES WOCAT au NIGER
Le Niger est peuplé de près de 10 millions d'habitants très inégalement répartis sur l'ensemble du territoire avec les ¾ concentrés au Sud du 16eme parallèle. La densité moyenne est de 6 habitants / km² avec une forte majorité rurale (84% en 2001) et un taux d’accroissement de la population estimé à 3,3% par an. Cette croissance démographique entraîne une pression sur les terres disponibles avec pour conséquence une accélération de la dégradation des sols et une extension des zones de cultures sur la zone pastorale (source de conflit). Cette problématique n'est pas seulement présente au Niger mais également dans la plupart des pays en voie de développement. Pour enrayer ce processus dans ces pays et plus précisément ceux de la sous-région, l'ensemble des acteurs a focalisé leurs actions sur la recherche, les tests et la vulgarisation des techniques et approches en vue de freiner la dégradation du milieu. Par-là il est également visé au travers de l'augmentation de l'infiltration en limitant l'érosion hydrique de minimiser les impacts des contraintes climatiques sur les productions. Toutefois, force est de constater que l'adoption de ces techniques par les producteurs reste faible et généralement incomplète (non-application des mesures d'accompagnement aux techniques CES/DRS). Les causes sont nombreuses mais elles révèlent souvent un manque d‘information sur les différentes techniques existantes, un manque de soutien auprès des paysans de la part des promoteurs de ces techniques, ceci est allié malheureusement à des approches Top-down mal adaptées et à une mauvaise maîtrise des techniques par les agents d'encadrement et une absence des outils de vulgarisation appropriée. -
Note de capitalisation sur la technique de fixation de dunes par le ProDAF
Au Niger les sècheresses successives des années 70 et 80, couplées à la croissance démographique, ont eu des conséquences dramatiques notamment sur l’environnement, avec une régression significative du couvert végétal, une érosion de la biodiversité et une modification des systèmes de production. L’ensablement des terres agro-sylvo-pastorales est l’une des menaces constantes de la survie des millions d’habitants, particulièrement dans les régions d’Agadez, Maradi et des régions de Tahoua, Tillabéry, Zinder et Diffa. Il constitue ainsi le défi majeur et la principale contrainte de la gestion durable des ressources naturelles et du développement socioéconomique du pays. -
Techniques de récupération des terres : cuvettes de plantation (zai)
Vidéo illustrant plusieurs techniques de récupération des sols -
Gestion durable des terres : n°1 : cordons pierreux
Vidéos illustrant les principes de réalisation d'un cordon pierreux -
Gestion durable des terres n°7 : demi-lunes
Vidéo illustrant la réalisation de demi-lunes pour la récupération des eaux -
La sécurisation foncière dans les projets de gestion durable des terres au Niger : projet de régénération naturelle assistée
Vidéo du CNCOD et du CARI présentant les liens entre gestion durable des terres et sécurisation foncière -
La Ferme de Guié : le laboratoire des paysans du Sahel
Depuis 25 ans, la ferme de Guié, à 60km au nord de Ouagadougou au Burkina Faso, expérimente des techniques pour refertiliser les terres du Sahel et ça marche ! A retrouver dans C'est pas du vent sur RFI : http://www.rfi.fr/emission/est-pas-vent/ -
Cultiver des haies vives pour protéger les sols
Cette vidéo montre comment cultiver et installer des haies vives pour protéger les sols -
Bandes antiérosives végétalisées dans un champ agroforestier
Note issue de 2 documents réalisés par l’APAF-Sénégal sur la restauration des sols -
Mise en défens d’un champ avec une haie vive antiérosive
Cette fiche technique montre comment opérer la mise en défens d’un champ avec une haie vive antiérosive -
Pratiques agro-écologiques : augmenter le potentiel d’un champ avec des cordons pierreux
Cette fiche technique montre comment réaliser des cordons pierreux -
Pratiques agroécologiques : demi-lunes
Cette fiche technique indique comment réaliser des demi-lunes -
Pratiques agroécologiques : augmenter le potentiel d’un champ avec des diguettes antiérosives filtrantes
Cette fiche technique montre comment réaliser des diguettes filtrantes -
Gérer les ressources naturelles : la technique de la «mise en défens»
L’une des techniques mises en œuvre pour le gestion des ressources naturelles est la « mise en défens », qui s’écrit comme le mot défense, sans le « e » final. Mais l’idée est similaire. Il s’agit plus précisément de la mise en défens d’aires écologiques dégradées ou menacées de dégradation par des facteurs naturels ou par l’effet d’activités humaines. -
Le Bois Raméal Fragmenté
Cette fiche technique porte sur les étapes de la production des bois raméal fragmenté -
L’utilité des haies
Les haies ont à la fois un effet protecteur, régulateur, améliorant et économique. -
Guide tropical
Ce document comprend un ensemble de fiches techniques de bonnes pratiques relatives à l'agriculture -
La pratique de la gestion durable des terres : Directives et bonnes pratiques pour l’Afrique subsaharienne. Applications sur le terrain
La gestion durable des terres (GDT) est une approche d’ensemble qui possède un potentiel de transformation durable à court et à long terme. Mais qu’entend-on exactement par gestion durable des terres ? Quels en sont les principes et avant tout, quelles sont les pratiques que les gens peuvent utiliser ? En quoi est-elle vraiment différente et comment peut-elle apporter des solutions concrètes en Afrique ? Voici les questions clés abordées par cet ouvrage – les réponses sont ensuite fournies dans les études de cas et les analyses. -
Le zaï: un labeur de termites et de paysans en zone soudano-sahélienne
Les zones arides menacées de désertification constituent près de 40% de la
surface terrestre, Au to t al, environ un milliard de personnes dépendent de
ces terres pour leur aliment at ion. Dans la zone soudano-sahélienne, certaines
pratiques agricoles et le surpâturage favorisent la désertification. La restauration
de la productivité des sols de cette zone est vitale pour les populations
paysannes locales. Très souvent, les tentatives pour réhabiliter ces terres
avec des techniques importées des pays occidentaux échouent. En revanche,
des expériences réalisées avec des techniques ancestrales font leurs preuves.
Bien connue des paysans, la technique zaï est lune de ces voies pour restaurer
la productivité des sols cultivés. -
# Dossiers photographiques: Formation en réparation et entretien des ouvrages CES- DRS dans la Région d' Agadez.
Cette formation avait pour objectif, pédagogique , d'amener les participants à identifier les types d’ouvrages, à constater le niveau de dégradation et pour mieux les entretenir et les réparer de façon durable.
Renforcer les capacités des acteurs de métiers connexes), en techniques d’entretien et de réparation des ouvrages CES-DRS pour la petite irrigation -
Guide du Formateur sur « Les techniques de CES-DRS dans la petite irrigation »
Le présent guide s’inscrit dans le cadre des activités du programme de promotion de l’agriculture productive (PromAP) finance par la coopération allemande. Le PromAP à travers la composante 2, a prévu : « le renforcement des capacités des prestataires de services pour la petite irrigation pour améliorer les services rendus par les prestataires étatiques et prives dans le domaine de la petite irrigation. La composante 2 du PromAP appuie le développement des curricula conformément a la spin, a travers son plan stratégique de renforcement des compétences des acteurs de la petite irrigation pour une validation par le comite technique pluri institutionnel -
Manuel de gestion intégrée de la fertilité du sol
La Gestion Intégrée de la Fertilité des Sols, communément appelée GIFS, est présentée dans ce manuel comme un facteur clé d’amélioration de la faible productivité des sols et des cultures en Afrique, surtout pour les principales cultures vivrières de base, à savoir: le maïs, les haricots, le riz, le manioc, les bananes, le sorgho, le mil et les autres cultures. Dans ce contexte, la GIFS est définie comme étant un ensemble de pratiques de gestion de la fertilité
du sol, y compris l’utilisation intégrée d’engrais minéraux, d’intrants organiques et de germoplasmes améliorés, combinée avec les connaissances sur la façon d’adapter ces pratiques aux conditions locales, en vue d’optimiser l’utilisation agronomique efficace des nutriments appliqués et par conséquent l’accroissement du rendement des cultures. Dans cette définition, tous les intrants doivent être gérés suivant des principes agronomiques et économiques rationnels. La GIFS ne peut pas réussir si elle n’est pas appuyée par les gouvernements,
responsables des importations d’engrais; par un service de vulgarisation efficace, essentiel pour apporter la
technologie aux agriculteurs; ainsi que par un secteur privé d’agro-distributeurs dynamiques, apte à garantir la disponibilité et la distribution efficace des engrais et des semences -
Fiche technique de mise en place de haies vives avec avec Euphorbia balsamifera (Kaguwa)
Euphorbia balsamifera appelée en haoussa ‘’Kaguwa’’ est un arbuste qui peut atteindre 2 à 5 m de hauteur, très utilisée dans la région de Zinder pour les haies vives. Cette espèce est plantée par bouturage en saison sèche, lorsque le sol ne présente aucune humidité. Les écartements des boutures varient de 5 à 30 cm. Avec ces écartements il faut 1 300 à 8 000 boutures pour délimiter 1 ha.
Les haies vives d’Euphorbia balsamifera protègent les terres de culture contre la divagation des animaux et l’érosion hydrique et éolienne. Les plants, qui meurent au niveau des haies vives, sont coupés et utilisés pour le bois de chauffe. Ces haies vives jouent leur rôle de protection contre le vent et les animaux dès la première année de mise en place et demande peu des travaux d’entretien.
L’installation de la haie vive avec cette espèce ne nécessite pas obligatoirement des dépenses financières car les boutures peuvent être obtenues gratuitement et la plantation peut se faire avec de la main d’œuvre familiale. -
Note technique : Haie vive à base Bauhinia rufescens dans la Région de Tillabéri
Cette note présente les résultats d’une série d’enquêtes qui a été conduite sur les haies vives à base de Bauhinia rufescens. Elle est conduite auprès des producteurs des localités de Bitinkodji, Namaro et Gothèye de la Région de Tillabéri.
La haie vive est une technique agroforestière. Elle est constituée par un ensemble de végétaux installés de manière à former une clôture vivante caractérisée par une faible largeur et une faible hauteur. C’est pourquoi, il est important de l’entretenir (couper, élaguer et/ou émonder) afin de limiter son développement. Elle est une formation dense et alignée d’espèces ligneuses (buissons, arbustes, arbrisseaux et/ou arbres) et/ou herbacées pérennes plantées de manière serrée dans le but de jouer les fonctions qui lui sont assignées. -
La technique de la petite jachère - Une technologie essayée au Niger
Cette note a été rédigée par l’équipe technique du RECA à partir du rapport sur le projet de vulgarisation du système de petites jachères dans les champs et des résultats présentés lors de l’atelier de capitalisation tenu en mars 2013, activités menées par l’ONG japonaise Global Environmental Forum (GEF).
Pendant 3 ans, d'avril 2010 à mars 2013, l'ONG japonaise Global Environmental Forum (GEF), en partenariat avec l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA), est intervenue dans les régions de Dosso et Tillabéri pour vulgariser "le système de petite jachère dans les champs". L'ONG ONEN (Organisation nigérienne des éducateurs formateurs) a été le facilitateur de ce programme qui a également associé des agents des services agricoles.
Cette technique a été mise au point par l'équipe de l'Université de Kyoto (Japon) avec les résultats de recherches au Burkina Faso et au Niger. Son efficacité a été attestée dans le cadre du projet des études collectives de l'ICRISAT et de JIRCAS à Sadoré-Say (au Niger). -
De la dune fixée à la cuvette retrouvée
La cuvette oasienne peut se définir comme une unité géomorphologique spécifique, dépressionnaire, inter dunaire, de taille réduite (quelques ares à quelques hectares), à sols argileux. Elle présente une nappe d’eau provenant du lac Tchad, pratiquement affleurante ou proche et un écosystème caractérisé par deux à trois étages de végétation (dattiers, autres fruitiers et cultures annuelles par endroit). La présence de natron en son centre reste plus ou moins variable mais sans être systématique. Enfin on peut distinguer les cuvettes principalement agricoles et fruitières, les cuvettes pastorales et sylvicoles et les cuvettes de natron (présence de sol salé). Ces cuvettes sont menacées par l’ensablement. L’ensablement est un phénomène lourd de conséquences au Sahel : menace sur l’habitation et sur le maintien de la vie rurale, réduction de la capacité de production, contraintes fortes sur l’économie domestique, exode rural, etc. Ce document présente les réponses opérationnelles et sociales face à l’ensablement et les enseignements des activités de l’ONG Karkara à l’Est du Niger. -
Leptadenia hastata (hanam ou yadiya) : de superbes potentialités mais une plante oubliée
Il s’agit d’une plante appelée hanam en Zarma, yadiya en Haoussa, Leptadenia hastata comme nom scientifique (Famille des Asclepediaceae). Leptadenia hastata est une plante à latex particulièrement vivace et résistante à la sécheresse. C’est une liane à la croissance forte pendant la saison sèche et ralentie pendant la saison des pluies. Elle rampe sur le sol ou elle s’enroule autour d’un arbre. -
Récupération biologique des terres dégradées (BDL)
Manuel à l’usage des formateurs et des producteurs / Convertir les sols dégradés en champs fertiles par la combinaison des moyens biophysiques.
La bio-récupération des terres dégradées vise la réhabilitation des sols latéritiques dégradés au Sahel.
Le sol latéritique se caractérise par une croûte superficielle qui gêne la fixation des racines et empêche la pénétration d’eau, compromettant ainsi toute possibilité de produire.
Pour atteindre la couche fertile du sol, il faut entreprendre un travail de récupération en brisant la croûte. La bio-récupération restitue la fertilité de ces sols latéritiques physiquement à travers les ouvrages CES/DRS qui collectent les eaux des pluies et assurent leur bonne infiltration et biologiquement par la plantation d’espèces pérennes et annuelles adaptées et génératrices de revenus.
De cette façon, le sol est protégé contre une nouvelle dégradation tout en augmentant sa productivité et l’apport en eau, procurant ainsi des avantages économiques substantiels au producteur.
Le BDL est fondamentalement un système agro-forestier qui utilise les mêmes techniques traditionnelles de conservation des eaux et du sol (CES). Il est défini comme un système biotique assisté (flore et faune) pour la réhabilitation des terres dégradées. Ce qui le distingue, cependant, du système agro-forestier traditionnel est l’incorporation d’arbres et de légumes pluvieux à haute valeur économique dans un système holistique plutôt que les arbres et céréales traditionnelles.
Le système a été développé par ICRISAT-Niger et appelé BDL ou Bio-reclamation of Degraded Lands ou Récupération biologiques des terres dégradées. -
Contrôle de Pergularia tomentosa par la coupe profonde
Pergularia tomentosa est un arbuste non appété mais utilisé en tannerie et qui envahit les parcours, particulièrement dans la région de Diffa. Traditionnellement les parties aériennes de la plante sont récoltées et utilisées dans le processus de tannage des peaux. Les résultats d’un essai de coupes au ras du sol, -5 cm et -10 cm du sol ont montré que les coupes au niveau de -5 cm et -10 cm du sol permettent de contrôler la plante. -
Le « Tassa » : une technique de conservation des eaux et des sols bien adaptée aux conditions physiques et socio-économiques des glacis des régions semiarides (Niger)
Les régions semi-arides ont de fortes contraintes d'ordre physique et socioéconomique. La productivité des sols est très faible du fait de leur dégradation. A partir de mesures de ruissellement, d'érosion et de productivité des sols encroûtés sur deux sites situés dans l'ouest nigérien et à partir d'enquêtes faites dans quelques localités de la zone de cultures pluviales du Niger, l'étude permet de démontrer que dans un tel contexte de contraintes, les « tassa » (poches ou cuvettes d'eau) sont des techniques bien adaptées qui permettent de réduire le ruissellement, donc d'économiser de l'eau, et d'éviter les pertes en terres et d'assurer une bonne production agricole. Par rapport à la technique traditionnelle, le ruissellement et l'érosion sont réduits de 10 fois ; la production en grains passe de 420 kg/ha sur le témoin à 1 149 kg/ha sur le « tassa ». Ceci a conduit à son adoption par les agriculteurs et les projets de développement. -
Bauhinia rufescens
Espèce recommandée pour la création de haies-vives défensives, fourragères ou ornementales. Il y a environ 9.000 graines par kg. Elles se conservent bien à température ambiante. Les graines sont prétraitées par ébouillantage puis trempage de 18 à 24 heures dans l’eau ou par acide sulfurique concentré pendant 30 à 60 minutes. Les graines prétraitées sont semées directement en pot. -
Restauration agronomique des glacis encroutés par la technique Zai+Paillage
Les techniques consistent à la réalisation des étapes suivantes : Épandre de la paille sur le sol encrouté juste après la récolte en raison de 150 à 200 g de tiges/m² soit 1,5 à 2 t/ha; creuser avec des dabas, des poquets de 20-30 cm de diamètre et 30 cm de profondeur, trois mois avant la saison prochaine, identifier le sens de la plus grande pente. -
Régénération naturelle : Régénération naturelle assistée par semis-direct
La protection de la régénération naturelle est la restauration du couvert végétal à travers la protection des pousses spontanées et des rejets des ligneux. Dans certains cas, on peut recourir à un enrichissement artificiel par le semis direct des graines: On parle alors de régénération naturelle assistée. -
Lutte contre l'ensablement des terres de cultures dans les départements de Zinder et Diffa : La conduite d'une pépinière
C'est l'espace réservé a l'élevage des plants pour satisfaire les besoins de reboisement programmé. Cet espace doit être choisi suivant l es normes et caractéristiques suivantes : sur terrain plat ou très légèrement incliné, bien propre, bien nivelé, sans cailloux et sans racines disposer de l'eau en quantité et en qualité suffisantes ; sur sols perméables pour faciliter l’infiltration des eaux de pluies (éviter les sols très argileux et des plafonds qui peuvent retenir l'eau de pluie longtemps, ce qui peut noyer les plants) ; situation la plus proche des lieux de plantations. -
Préserver les terres de pâturage et de parcours au Niger
Les terres de pâturage et de parcours soutiennent l’économie nationale et la vie de 95% de la population du Niger concernée par l’élevage. Sur le terrain, les politiques et investissements semblent donner plus d’attention aux terres de culture qu’aux terres de pâturage. Ainsi, entre 1975 et 2013, le Niger a enregistré une régression des terres de pâturage de 15% associée à une augmentation des terres de culture de 94%. L’évaluation participative des terres de pâturage dans les communes du Gorouol et de Bankilaré a révélé que 76% des terres réservées à l’élevage sont dégradées. La dégradation se manifeste par la réduction de la superficie couverte par les steppes qui sont les principaux parcours de la zone, l’envahissement des parcours par Sida cordifolia et l’extension de l’érosion et des espaces dénudés. Ce qui constituent une menace sur les moyens d’existence des éleveurs. -
Standards et variations techniques sur des activités CES/DRS : milieux arides / semi-arides
Les cahiers de terrain sont pensés comme un outil d’accompagnement (simple croquis/schémas et photos) pour la mise en oeuvre d’un certain nombre d’activités FFA dans des contextes spécifiques. Ils ne sont donc pas en substitutions des standards qui se trouvent dans les recueils techniques plus détaillés mais comme instrument d’appui pour leur mise en oeuvre. Ils sont aussi développés pour induire à l’expérimentation, qui successivement pourra trouver le chemin de pouvoir bonifier les recueils existants sur la base des résultats escomptés. -
Étude de cuvettes à Gaya 2ème phase : aménagement et mise en valeur des terroirs
Ce "Programme de développement-factibilité" concerne uniquement la région de Gatawani-Dolé qui a été à la fin des études de première phase des cuvettes de Gaya. Il précise les modalités d'un projet sur 4 ans visant à construire une digue de protection le long du fleuve Niger et à mettre en valeur l'ensemble des terroirs.