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Guide d’exportation « cuirs et peaux »
Le Projet de Développement des Exportations et des Marchés Agro-Sylvo-Pastoraux (PRODEX) est une initiative du Gouvernement du Niger financée par la Banque Mondiale à travers l'IDA (crédit N° IDA 45520) pour un montant de 40 millions USD. L’objectif de développement du PRODEX est d’accroître la valeur de certains produits commercialisés par des producteurs soutenus par le projet. Les filières cibles du projet sont l’oignon, le niébé, bétail viande cuirs et peaux, le sésame, la gomme arabique et le souchet. Les cuirs et peaux du Niger, pour peu qu’ils aient été sélectionnés, sont compétitifs sur le marché sous régional le plus important, celui du Nigéria, en raison de leur qualité et de la proximité. -
Guide méthodologique d’implantation des centres de collecte du lait cru au Niger
Au Niger, la promotion du lait local est au centre des politiques et stratégies nationales de développement, telles que la Stratégie de Sécurité Alimentaire Nutritionnelle et de Développement Agricole Durable (SSAN/DAD) (dite « Initiative 3N ») et la Stratégie de Développement Durable de l’Elevage (SDDEL 2012 - 2035). L’élaboration d’un guide d’implantation des centres de collecte du lait cru au Niger permet aux utilisateurs d’avoir un outil officiel approuvé par le Ministère de l’Agriculture et d’Elevage, répondant à deux finalités : capitaliser la démarche éprouvée d’implantation de centres de collecte, testée dans le cadre du PSEAU à Hamdallaye, puis de Nariindu-Aprolan à Kollo et aujourd’hui de DIRRECT à Birni N’Gaouré et Nariindu 2 à Namaro ; harmoniser les approches dans un contexte de multiplication des interventions sur la filière lait local. Nous osons espérer que ces politiques contribueront à l’atteinte de l’objectif « Faim zéro » des Objectifs de Développement Durable (ODD) prônés par les Nations Unies d’ici à 2030. -
Etude des chaines de valeur de la filière lait dans les régions de Tahoua et Dosso
Selon les statistiques de la CEDEAO, la production régionale de lait est estimée à quelques 5 millions de tonnes en 2013. Cette production est assurée à plus de 70% par l’élevage pastoral qui est le système dominant ; le reste est assuré par les systèmes agropastoraux et les systèmes intensifs. Les plus grands producteurs de lait dans la région sont par ordre d’importance le Nigeria (environ 32%) le Mali, le Niger, le Burkina Faso et le Sénégal. La valeur des importations de lait de la région sont passées de 371 millions de dollars 2001-2003 à 968 millions en 2012-2014. Une attention particulière est accordée aux produits animaux (lait et viande) qui sont considérés comme des produits stratégiques pour la sécurité et la souveraineté alimentaire. Pour ces deux catégories de produits, la politique agricole prescrit des actions fortes, des initiatives décisives pour réduire la dépendance de la région vis-à-vis des importations extrarégionales. Pour le cas du Niger, la production nationale reste insuffisante face à la demande d’une population en forte croissance qui s’urbanise rapidement et le recours aux importations massives de la poudre du lait contribuant à accentuer le déficit de la balance commerciale constitue le véritable enjeu du développement de l’Elevage au Niger. -
L’expérience des centres de collecte paysans Multi-services au Niger
Le lait cru du Niger n’est que très faiblement valorisé, du fait de la très forte saisonnalité de la production et d’un réseau de commercialisation peu développé, alors que les besoins urbains sont importants et en constante aug¬mentation. Environ 85 % des produits laitiers des laiteries de Niamey sont issus de la poudre de lait importée. Cette forte dépendance des importations rend le pays potentiellement vulnérable aux chocs exogènes de prix et à une insécurité alimentaire grave, comme l’a prouvé la crise économique et alimentaire de 2008. -
Synthèse sur les filières laitières au Niger
Parmi les activités génératrices de revenu qui se placent au coeur des stratégies de réduction de la pauvreté et d’amélioration de la sécurité alimentaire des ménages, la vente du lait occupe une place centrale. -
Conseils et formation en appui à la production laitière : Production fourragère en zone tropicale et conseils aux éleveurs
Guide portant sur la production fourragère en zone tropicale -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Embouche ovine
L’embouche ovine est une activité génératrice de revenus pratiquée généralement en saison sèche après les récoltes par toutes les couches socio-culturelles en les occupant en cette période de contre saison. Les principales contraintes de l’embouche ovine sont la cherté des fourrages et des sous-produits agro-industriels (SPAI), la faible disponibilité des jeunes animaux d’embouche au cours de certaines périodes l’année car ils sont aussi recherchés pour l’exportation, le faible professionnalisme des commerçants de bétail, la forte variabilité des prix des animaux sur le marché du fait de l’intervention des commerçants des pays de la sous-région (Bénin, Nigeria, etc.). -
Promouvoir le lait local au Sahel
La filière lait local au Niger est en changement : de plus en plus d’éleveurs commercialisent régulièrement des quantités importantes de lait cru, les industriels semblent s’intéresser davantage au lait cru même si leur matière première reste majoritairement de la poudre importée.
Dans ce contexte, les centres de collecte ou les mini-laiteries peuvent jouer un rôle essentiel dans le développement de la filière lait local. Mais quelles différences entre ces deux types d’unités laitières ? -
« Lait concentré sucré » au petit déjeuner - Essai de lecture des étiquettes
Moment convivial à proximité de son lieu de travail, le petit déjeuner urbain comprend souvent un « verre de lait » accompagné d’un quart de baguette de pain tartiné avec de la margarine (souvent appelé beurre mais la margarine est fabriquée avec des matières grasses végétales). Le lait peut être en poudre ou provenir d’une boite de lait concentré sucré. Mais voyons de plus près la composition de ces « laits ». Notre tablier (vendeur) préféré propose du lait concentré de trois marques différentes. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande / Elevage naisseur des petits ruminants
Au Niger, on note une proportion de la population pratiquant l’élevage de reproduction des petits ruminants entre 70 et 85% dont les femmes sont attirées par celui des caprins.
L’élevage naisseur de petits ruminants, est pratiqué sous forme l’extensive, semi-extensive et l’intensive. C’est un élevage de reproduction ou de multiplication par monte naturelle car pour l’instant, l’insémination artificielle n’est pas encore pratiquée sur ces animaux. La taille des élevages varie entre cinq (5) et vingt (20) têtes par troupeau chez ces transhumants mais peut-être de 5 à 15 têtes chez les agro éleveurs sédentaires.
Les contraintes majeures liées à l’élevage de reproduction des petits ruminants sont les maladies telles que la peste de petits ruminants et la fièvre aphteuse, aussi la réduction progressive des ressources fourragères, la cherté des résidus de culture et les sous-produits agricoles et agroindustriels. -
Référentiel Technico-Economique sur la filière bétail-viande - Production de kilichi
A l’origine, le « kilichi » était fabriqué pour pallier au problème de conservation des invendues de viande des bouchers Nigériens. Le temps évoluant, ceux-ci ont pris conscience de sa valeur marchande et ont décidé de le produire à grande échelle, tout en ajoutant à l’assaisonnement des épices et de la pâte d’arachide afin de le rendre facilement comestible.
Il est préparé en découpant la viande en fines lamelles que l’on sèche, assaisonne et grille. C’est un produit qui peut être conservé pendant plus de six mois lorsqu’il bien séché. Le kilichi est produit sous variantes dont de couleur rouge (Kilichi Mai Yagi Ja), le ou kilichi enrobé mais non pimenté (Roumouzou) et le Kilichi de Tessaoua qui est enrobé d’épices et séché sans subir de grillade. -
Guide du métier de collecteur laitier : démarrer et développer une activité de collecte de lait
Ce guide du collecteur laitier donne quelques clefs pour la construction de réseaux de collecte efficaces et sur l’accompagnement des collecteurs dans cette activité. Il est nécessaire que ces derniers soient formés, que l’activité soit bien gérée sur le plan financier pour assurer sa durabilité et que la collecte soit bien organisée. D’autre part, un climat de confiance et de bonne entente entre les parties est primordial pour assurer la continuité de l’activité. Les producteurs laitiers et les unités laitières doivent également jouer leur rôle. Les exploitations familiales doivent être formées à l’élevage laitier et aux bonnes pratiques de traite tandis que les unités laitières doivent assurer la transformation et la commercialisation du lait local et tenter d’améliorer l’image des produits locaux auprès des consommateurs. -
Manuel pour le renforcement des chaines de valeur
L’objectif principal de ce manuel est d’exposer et de diffuser la méthodologie pour le renforcement des chaînes de valeur développée par le Siège Sous-régional au Mexique de la Commission Économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (cepalc). Dans ce document, les concepts, les processus et les bonnes pratiques dérivées de cette stratégie sont expliqués. L’objectif poursuivi est qu’ils servent d’outils de travail, en particulier pour les preneurs de décisions dans le secteur public, les fonctionnaires des organismes internationaux ainsi que les spécialistes du sujet intéressés à disposer d’une méthodologie systématisée et prouvée (voir encadré I.4). Son élaboration répond à des demandes spécifiques, exprimées par les gouvernements de la région, de disposer d’un instrument didactique qui puisse aider à reproduire dans d’autres chaînes les processus dans lesquels la cepalc a participé de manière conjointe. -
Nariindu 2-Promouvoir le lait local au Sahel
Le lait cru du Niger n’est que très faiblement commercialisé alors que la demande urbaine est forte et en constante augmentation. Environ 85 % des produits laitiers des laiteries de Niamey sont issus de la poudre de lait importée. Pourtant ceci n’est pas une fatalité. Depuis 2008 la filière lait local se structure progressivement, notamment grâce à la mise en place de « centres de collecte » portés par des organisations d’éleveurs et établissant des partenariats gagnants-gagnants avec les industries à l’aval de la filière, en particulier avec Solani. -
Reproduction artisanale des silures
Les poissons du genre Clarias sont des poissons à peau nue dont le régime alimentaire est qualifié d’omnivore à tendance vorace ; cela signifie qu’ils mangent de tout mais, pour grandir, ils ont besoin de beaucoup de protéines qu’ils trouvent en consommant des petits poissons (tous ceux qui passent à sa portée et qui sont plus petits que la largeur de sa bouche). Le Clarias est doté d’un système de respiration aérienne qui lui permet de survivre dans des eaux très pauvres en oxygène. Il résiste bien aux manipulations. Toutes ces caractéristiques font de lui le compagnon d’élevage idéal des Tilapias car il débarrasse l’étang exploité en polyculture Tilapia - Clarias des alevins excédentaires indésirables. -
Expérimentation conjointe d’une innovation paysanne en fumage de poissons au Niger
Dans les pays du Sahel, les systèmes nationaux de recherches agricoles, malgré leur ouverture aux approches participatives, restent encore, pour la plupart, caractérisés par l’approche « transfert de technologies » où seuls les chercheurs développent les technologies véhiculées passivement par les conseillers agricoles vers les paysans. Cette approche ne stimule pas la créativité des paysans et n’encourage pas non plus leurs initiatives en matière de développement de technologies.