Du 28 au 30 octobre 2013 s’est tenu à l’Hôtel Terminus à Niamey au Niger, l’atelier sur "Les Statistiques de l'Elevage au Niger: Situation et perspectives''. Ont pris part à cet atelier, les délégués du Burkina Faso, du Mali et de la Mauritanie mais aussi les représentants des Coopérations Belge (CTB) et Suisse, et les représentants d’organisations internationales ou centres étrangers de recherche tels que : l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque Mondiale, l’Observatoire Economique et Statistique d’Afrique Subsaharienne(AFRISTAT), le Fonds des Nations Unies pour l’Agriculture et l’alimentation (FAO), Vétérinaires Sans Frontière (VSF), le Centre National français de la Recherche Scientifique (CNRS).
Pays sahélien et enclavé, le Niger bénéficie d’un climat particulièrement aride avec régulièrement des variabilités extrêmes. La pluviométrie annuelle comprise entre 100mm et 800mm, est caractérisée par une importante variabilité interannuelle et spatiale avec en conséquences des séquences de sécheresses et/ou des inondations. Ces rudes conditions climatiques affectent la production agricole et les conditions de vie des ménages.Les crises sociopolitiques en cours dans certains pays limitrophes continuent d’occasionner des déplacements des populations en direction et à l’intérieur du Niger avec souvent des incursions sur le territoire nationale notamment dans ses parties est et ouest . Cette situation a pour conséquence une pression supplémentaire sur les stocks alimentaires des ménages
et une perte énorme sur le plan socio-économique ayant un impact négatif sur la résilience des populations.
La production végétale au Niger est une la plus grande source de revenus et d’aliments pour les populations rurales et apporte une contribution significative à l’économie nationale. Dans ce pays où la croissance démographique continue à un rythme supérieur à 3% par an, l’augmentation de la production agricole est un facteur déterminant du maintien, si ce n’est de la progression de l’approvisionnement alimentaire des populations.