« Combien ça coûte de produire un hectare de blé tendre en bio ? Et un hectare d’abricotier ? De grenache ? ». Tout conseiller ou animateur a entendu au moins une fois ce genre de question, posée à juste titre par tout agriculteur qui se renseigne sur l’agriculture biologique. Nous aurions aimé apporter au travers de ce recueil une réponse unique et définitive, mais elle n’aurait pas tenu compte de la complexité des systèmes régionaux et de leur contexte particulier. Les références technico-économiques proposés ici offrent toutefois un éclairage utile et des bases de réflexion indispensables avant et après une conversion bio. Réflexion qui peut déboucher sur d’autres questions liées à l’organisation de l’exploitation ou à l’assolement ou aux débouchés commerciaux… Ce recueil de fiches de coûts de production est le fruit de l’observation et de l’analyse de cas concrets depuis 2012. Les experts sollicités sont conseillers en Chambres d’agriculture ou référents techniques régionaux.Les données présentées ont fait l’objet d’une validation par des techniciens spécialisés et/ou des agriculteurs pour constituer un outil d’aide à la décision le plus fiable possible.
Aujourd’hui, les maraîchers des Alpes-Maritimes rencontrent des difficultés
avec le mildiou du basilic principalement en période d’été ou de changement
climatique.
De plus, le nombre de protections chimiques diminue d’années en années. Pour répondre à la demande des producteurs bio et conventionnels, une expérimentation au CREAT et un suivi chez un producteur en bio ont été réalisés en 2017, à travers le projet Is@m.
L’utilisation des engrais et amendements organiques en agriculture biologique repose sur le règlement communautaire (CE) n°889/2008 comprenant une liste «positive» dont le principe est que seuls les produits qui y sont listés, sont autorisés, les autres étant par défaut interdits. L’utilisation de ces produits ne doit cependant pas conduire à négliger l’entretien des principales propriétés du sol.
Ces fiches ont pour objectif d’éclairer le maraîcher débutant sur la programmation des mises en culture, puis de l’aider à réaliser les différents travaux d’entretien depuis la fertilisation jusqu’à la vente. Elles peuvent aussi aider l'‘apprenant à élaborer son projet d’installation, en apportant un complément aux connaissances de base acquise par ailleurs.
Le présent guide porte sur les ravageurs, qui sont des organismes qui causent des dégâts aux plantes cultivées, aux stocks alimentaires ou au bois d’oeuvre et de construction.
Ce guide présente les principaux insectes et acariens rencontrés sur les cultures maraîchères, fruitières et vivrières de Polynésie française. Il fournit des informations pour une reconnaissance visuelle des ravageurs ( = nuisibles, qui causent les dégâts) et des auxiliaires ( = utiles, qui tuent les ravageurs)
Ce document a été rédigé à partir des informations recueillies en 2014 lors de 18 entretiens socio-techniques d’éleveurs de volailles de chair biologiques en filières longues (8 éleveurs) et courtes (10 éleveurs), en Bretagne, Pays de la Loire et Drôme. L’objectif de ces enquêtes, sans être représentatifs des types d’élevage, était de montrer la diversité des situations et des pratiques autour de l’élevage de volailles de chair biologiques.
La réédition suivante a pour objectif de fournir des exemples de méthodes
de luttes alternatives contre les ravageurs des cultures :
• Itinéraires techniques et méthodes culturales adaptées
• Mise en place d’une biodiversité fonctionnelle favorable à la
présence d’auxiliaires
• Traitements avec des produits homologués en bio
En règle générale, il faut retenir que plus la plante sera vigoureuse au
départ moins elle sera sensible aux ravageurs.
Cela signifie :
• de bonnes conditions lors du semis pour assurer un démarrage
rapide
• un bon fonctionnement du sol (vie du sol et fertilité)
• pas de déséquilibre favorisant le développement d’un ravageur
La mouche du chou a été introduite en Amérique du Nord probablement au début des années 1800 et elle est maintenant retrouvée partout au Canada. Cette espèce produit de 3 à 4 générations par année. Au Québec, les adultes provenant des pupes hibernantes émergent du sol de la fin avril à la mi-mai. Ceux-ci peuvent parcourir plusieurs centaines de mètres par jour pour trouver une plante-hôte. Au moment de la ponte, les œufs sont généralement déposés dans le sol à proximité de leurs plantes-hôtes, sur la tige de celles-ci ou sur le sol directement
Les larves de la mouche du chou et les chenilles de divers papillons provoquent les principaux dégâts d’insectes en
culture biologique de chou, et peuvent être responsables d’importantes pertes économiques. Cependant, une vigilance accrue et divers moyens de lutte permettent de limiter ou éviter ces dégâts. Les altises, pucerons et aleurodes peuvent également demander une attention particulière. Vous trouverez dans cette fiche quelques points de vigilance concernant les principaux ravageurs du chou.
Ce manuel a été préparé dans le but de fournir une approche concertée en ce qui concerne les exigences qui étayent la production des denrées alimentaires par des méthodes biologiques ainsi que l'étiquetage et les allégations à leurs sujet. L'agriculture biologique fait partie d'un large éventail de méthodes qui soutiennent l’environnement. Les systèmes de production biologiques reposent sur des normes spécifiques et précises dont l'objectif est de réaliser les agrosystèmes les meilleurs possible qui demeureront durables sur le plan social,écologique et économique. Des termes tels que "biologique" et "écologique" sont également employés pour tenter de définir plus clairement le système biologique.