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Étude diagnostique de la filière sésame au niveau de l’Union GarbeyKorou, membre de la FCMN-Niya, département de Gothèye
Le sésame est une filière dont la culture est en pleine expansion dans la zone de la Sirba. Une activité modeste existe pour transformer le sésame de la zone en huile, afin de faire bénéficier la région d’une plus grande plus-value.
Cette production concerne deux groupements d’une même union de la fédération FCMN-Niya, à savoir Wafakeye de Tallé et Sirba-Bonkaney de Garbey-Korou (Département de Gothèye). Cependant, la production actuelle est caractérisée par des faibles volumes de ventes et un manque de synergies émanant de l’action coopérative. Les équipements actuels, avec le changement de quelques pièces, suffisent pour augmenter sensiblement la production actuelle.
Cette étude pour relancer la chaine de valeur huile de sésame a été réalisée dans le cadre du projet « Trois Frontières » qui vise à contribuer à la stabilisation de la zone du Liptako Gourma, en appuyant son développement socio-économique, et en veillant à un renforcement de la cohésion sociale entre les communautés au Burkina Faso, Mali et Niger. Il est co-financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et le Centre de Crise et de Soutien (CDCS) du Ministère Français de l’Europe et des Affaires Etrangères -
Les cultures maraichères
Pour étudier les cultures maraîchères et les cultures légumières, il s’avère nécessaire de connaître l’agriculture et ces différentes branches. L’agriculture : ensemble des activités destinées à tirer de la terre les productions des animaux et des végétaux utiles à l'homme, notamment sur le plan alimentaire. L’horticulture : science et art de la culture des fruits, des légumes, des fleurs, des arbustes et des arbres fruitiers ou ornementaux. Le domaine d’horticulture renferme plusieurs spécialités notamment : Les cultures maraîchères : c’est la production intensive de légumes et primeurs, et celui qui cultive les légumes s’appelle un maraîcher. C’est en effet du mot marais que vient le mot maraîchage : qui est un terrain qui s’étend des marécages (d’abords en un lieu bas et humide où les masses d’air ont des variations de pression très faibles) consacré à la culture des légumes, il est très humifère, tourbeux, riche en azote et convient très bien aux légumes et surtout les légumes feuilles. On parle aussi des cultures maraîchères primeurs, de saisons et contre saison. -
Fiche Technique pour la variété de niébé Dan Hadjia
Cette nouvelle variété de niébé est déjà disponible au niveau de plusieurs multiplicateurs de semences principalement dans la région de Maradi, mais aussi dans celles de Zinder et Dosso (Annuaire National 2020 de disponibilité en semences des variétés améliorées au Niger / MAGEL). -
Projet de Recherche-Action pour l’Amélioration de la Filière de Pomme de Terre au Niger (PRAAF/PT)
Au Niger la culture de pomme de terre prend de plus en plus de l’ampleur, notamment sur des périmètres où l’eau d’irrigation ne constitue pas une contrainte à la production horticole. En effet, afin d’accompagner les producteurs dans la maitrise de l’itinéraire technique de production, une étude expérimentale axée sur les paramètres ; nombre de tubercules par plant, poids moyen du tubercule, nombre moyen de bourgeons végétatifs par tubercule et du rendement à l’hectare a été conduite. Des résultats obtenus, il ressort que la combinaison de techniques culturales qui assure le meilleur rendement en termes de production pondérale de pomme de terre est la dose d’engrais équivalente à 250-250-250 kg/ha de N-P-K croisée avec la densité de plantation de 20 cm entre plants sur les lignes et 50 cm entre lignes, reflétant un rendement de 62,4 t/ha. C’est aussi la technique recommandable pour les producteurs des semences, en ce sens qu’elle assure un poids moyen du tubercule (62 g) et une grande capacité d’émission de bourgeons végétatifs autours du tubercule (plus de 5 bourgeons végétatifs par tubercule). -
Renouvellement arboricole et régénération des palmeraies dans la région d’Agadez
Dans le bassin de production de Timia, la production d’agrumes connaît une progression ces dernières années, si on tient compte des quantités commercialisées qui passent de 253 tonnes en 2013 à 551 tonnes en 2018). Cela liée surtout à la progression des superficies emblavées. Cela est lié à la rentabilité de cette culture malgré certaines insuffisances en techniques de production. Les conditions d’une amélioration de la production et de la rentabilité existent vue l’engagement des producteurs et les disponibilités en terres, en eau et en technologies nouvelles. Cependant, le souci principal des producteurs demeure : comment mieux vendre les agrumes aujourd’hui et demain? Dans les nouvelles zones de production, à savoir Tabelot, Dabaga, Tchirozérine et Ingall (Carte 1), la production est embryonnaire, compte tenu du niveau technique faible des producteurs et de l’insuffisance de l’eau d’irrigation durant une partie de l’année. Dans la Commune Urbaine d’Agadez, un type nouveau de producteurs a fait son apparition, notamment des fonctionnaires et des commerçants, avec des superficies assez importantes et une ambition pour faire une production améliorée et variée.