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Évaluation économique de la récupération des terres dégradées dans les communes rurales de Simiri et de Namaro au Niger
Le présent rapport est développé dans le cadre d’un tel processus national. Il vise à fournir aux décideurs politiques et aux administrateurs des informations scientifiques sur les conséquences économiques de la dégradation des terres et les voies alternatives pour réaliser une croissance économique en milieu rural. -
Note technique : Haie vive à base Bauhinia rufescens dans la Région de Tillabéri
Cette note présente les résultats d’une série d’enquêtes qui a été conduite sur les haies vives à base de Bauhinia rufescens. Elle est conduite auprès des producteurs des localités de Bitinkodji, Namaro et Gothèye de la Région de Tillabéri.
La haie vive est une technique agroforestière. Elle est constituée par un ensemble de végétaux installés de manière à former une clôture vivante caractérisée par une faible largeur et une faible hauteur. C’est pourquoi, il est important de l’entretenir (couper, élaguer et/ou émonder) afin de limiter son développement. Elle est une formation dense et alignée d’espèces ligneuses (buissons, arbustes, arbrisseaux et/ou arbres) et/ou herbacées pérennes plantées de manière serrée dans le but de jouer les fonctions qui lui sont assignées. -
Etat des lieux des biodigesteurs dans la Région de Tillabéri
Cette note d’information a été produite suite à des informations et des documents reçus de la FUGPN Mooriben, des visites de terrain et des appels téléphoniques des bénéficiaires des dispositifs de biodigesteur construits et installés par cette organisation dans 7 communes de la Région de Tillabéri suite à un appui financier de BRACED. De même, des visites de terrain ont été réalisées à l’endroit des producteurs bénéficiaires de la construction et l’installation du modèle de biodigesteur promu par le programme Wascal (West African Science Service Centre on Climate Change and Adapted Land Use) à Bonkoukou / Tillabéri / Niger. -
Analyse de l’évolution des systèmes d’élevage dans le bassin périurbain de Niamey (sous bassins laitiers de Kollo et Hamdallaye)
Avec environ 10 millions de têtes de bovins, le Niger a le plus grand cheptel de la zone UEMOA. Selon les statistiques nationales, la production laitière est de 1 milliard de litres par an dont 486 millions de litres de lait de bovins. Avec 63.8 litres par habitant et par an, le Niger a une culture de consommation de lait et produits laitiers. La consommation globale augmente donc au rythme de la croissance démographique, d’où le besoin d’importation.
Ce contexte peu favorable à l’émergence d’une filière lait local dynamique a connu l’apparition des premiers centres de collecte de lait au Niger, dans le bassin laitier périurbain de Niamey (Hamdallaye en 2008, Kollo en 2012, Koné Kaina en 2016).
Les réalités dans le bassin laitier périurbain de Niamey montrent que le goulot d’étranglement de la filière lait local a glissé de l’amont (améliorer la production laitière) vers l’aval (difficultés de commercialisation).
Cette étude dans la zone d’étude (Kollo, Hamdallaye) doit répondre à la question de recherche suivante : Quelle incidence a l’implantation des centres de collecte sur l’évolution des systèmes d’élevage ? -
Le sésame au Niger : d’une culture de case à une culture de rente
L’appui aux femmes membres de l’Union Sirba Bonkaney, mené par la Fédération des coopératives maraîchères du Niger et ses partenaires, leur a permis d’être mieux structurées et de renforcer leurs capacités organisationnelles et techniques en matière de transformation du sésame. L’initiative a apporté une augmentation significative des rendements du sésame et des revenus des transformatrices. -
Caractérisation morpho-biométrique du zébu Djelli du Niger
Le zébu peul (zébu Djelli) est l’une des races bovines qui constitue les cinq groupes (5) du cheptel bovin du Niger. Il est très apprécié de par ses aptitudes zootechniques, mais son élevage est plus localisé dans les départements et communes riveraines du fleuve Niger, notamment dans la région de Tillabéry. Ce travail vise l’étude des caractères phénotypiques de cette race du fait que dans le contexte nigérien, le zébu peul a bénéficié de peu d’étude à l’image des autres races du pays. A cet effet, des données morphobiométriques ont été collectées en 2017 dans quatre (4) départements de la région de Tillabéry et dans la zone péri-urbaine de Niamey sur 289 bovins adultes (254 femelles et 35 mâles) âgés de 3 à 19 ans. -
Perceptions et usages socioéconomiques du tamarinier (Tamarindus indica L.) dans le Sud-Ouest du Niger : Implications pour une domestication et une conservation durable
Elle a pour objectif de montrer l’importance ethnobotanique de Tamarindus indica L. à travers l’usage socioéconomique de ses différents organes en vue de contribuer à une meilleure gestion durable de sa population au Niger. La présente étude a été menée dans le département de Torodi, situé dans la région de Tillabéry.
Les résultats de cette étude ont montré que le tamarinier (Tamarindus indica L.) est une espèce forestière à haute valeur socioéconomique. Les différents usages (alimentaires, thérapeutiques, économiques etc.) tant prouvés par les populations doivent susciter une prise en compte de cette espèce dans les différents programmes ou stratégies de conservation et d’amélioration génétique durable des ressources phytogénétiques au Niger. -
Projet RED-SAACC - Rapport de la revue interne
L’objectif stratégique du projet REDSAACC vise à appuyer les efforts du gouvernement dans le domaine de la sécurité alimentaire et nutritionnelle en contribuant à mettre les populations Nigériennes à l’abri de la famine et à leur garantir les conditions d’une pleine participation à la production nationale et à l’amélioration de leurs revenus.
L’objectif global est qu’en fin 2020, la sécurité alimentaire et nutritionnelle (ainsi que les revenus) de 15.000 exploitations agricoles familiales fragiles à faible résilience est accrue de manière significative, dans 15 communes des régions de Maradi, Tahoua et Tillabéry.
L’objectif global de cette revue interne est de montrer et mesurer les changements opérés du fait des actions du projet REDSAACC à travers l’évaluation des effets/impacts de la mise en œuvre de l’approche du projet dans le transfert des technologies et le partage des innovations locales pour une adaptation des systèmes de production agricole aux changements climatiques. -
Tendances du reverdissement et de la dégradation du sol dans l’Ouest du Niger
Ce travail a étudié les évolutions simultanées du reverdissement et de la dégradation des sols dans l’Ouest du Niger entre 1998 et 2017. Il s’est appuyé sur des observations in situ et cartographiques pour analyser les indices de la végétation et de dégradation des sols en milieu cultivé et en zone classée (dépourvue d’actions anthropiques). En zone classée, les résultats montrent une tendance au reverdissement avec une progression d’au moins 500 % d’indice de la végétation. Dans les zones cultivées en revanche, les observations localisées dégagent deux tendances, l’une cohérente montrant le reverdissement et la baisse de la dégradation et l’autre paradoxale montrant le reverdissement et l’extension des sols dégradés. Cette dernière peut s’expliquer par l’effet mémoire des sécheresses des années 1970-1990 mais aussi par les modes de gestion des ressources. Globalement, on conclut sur la tendance au reverdissement et qui met en évidence la résilience des écosystèmes étudiés au choc climatique. -
Réduction de ruissellement par augmentation des surfaces aménagées
Au Sahel, de nombreuses techniques de conservation des eaux et des sols ont été mises en œuvre sur des sols dégradés afin de réduire leur aptitude au ruissellement. Mais peu ou prou sont les travaux qui ont analysé les relations entre les dimensions des aires aménagées et l'importance de la baisse des ruissellements engendrée. Ce travail s’inscrit dans cette perspective. Il est effectué sur le bassin versant expérimental de Tondi Kiboro (17,7 ha) qui est un bassin représentatif des conditions hydro-environnementales de l’Ouest du Niger.
En 2007 et 2008, le coefficient d’écoulement initial du bassin (sans aménagement) a été déterminé à l’aide d’une station hydrométrique. En 2010, 3 % de la zone contributive du bassin (plateau latéritique) a été aménagé par des banquettes. Cette proportion a, ensuite, été progressivement augmentée pour atteindre 9 % en 2016. Cette approche a ainsi permis de suivre les évolutions concomitantes des surfaces aménagées et du coefficient de ruissellement. Les résultats montrent que les banquettes jouent un rôle important sur la rétention d’eau et la limitation des écoulements. Entre 2010 et 2016, le coefficient de ruissellement est passé de 43 % à 10 % pour une surface totale aménagée de moins de 10 %. Depuis 2012, le coefficient du ruissellement s’est plus ou moins stabilisé autour de 10 % (± 2 %). Il est ainsi remarquable que la baisse du ruissellement est non proportionnelle à la dimension de l’aire aménagée. Grâce à ce travail, il est ainsi possible de déterminer une aire optimale d’aménagement pouvant permettre de réduire significativement les ruissellements. -
Plan d'action de réinstallation (PAR) dans le cadre de la réalisation d'une station de traitement d'eau potable à Tillabéri
Le Projet Eau et Assainissement en Milieu Urbain (PEAMU) s’inscrit dans le cadre du Programme National d’Alimentation en Eau Potable et de l’Assainissement (PNAEPA) qui constitue l'instrument par lequel le Gouvernement du Niger, conformément à sa Stratégie de Développement accéléré et de Réduction de la Pauvreté (SDRP), compte atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) en matière d'eau potable et d'assainissement dans la zone d’intervention. -
Études et modélisation hydrologique du bassin versant du Dargol
Le bassin versant du Dargol est situé à l’extrême Ouest du Niger et couvre une superficie d’environ 7 330 km². Il fournit une part importante des apports internes du Niger et est responsable avec le Goroual et la Sirba, des inondations récurrentes qui surviennent à Niamey ces dernières années. L’étude morphométrique du bassin à l’aide d’outils SIG et de données Aster GDEM apermis d’estimer les caractéristiques physiques et hydrographiques du bassin. L’analyse de la dynamique d’occupation de sol entre 1972 et 2014 fait ressortir une augmentation de la surface dénudée au détriment de la végétation. -
Études et Modélisation Hydrologiques du Bassin Versant du Goroual
Le bassin versant du Gorouol (53660 km2) est un bassin frontalier partagé entre le Mali, le Burkina Faso et le Niger. Dans un premier temps il a été d’abord cherché à déterminer les caractéristiques physiques, géologiques et climatiques du bassin versant. En suite une étude hydrologique basée sur le traitement des données pluviométriques 25 ans pour le polygon de Thiessen et 82 ans pour la station de Tillabéry) et hydrométrique relative à une période de 55ans ont été utilisées. La dernière partie de ce travail consiste à l’élaboration des modèles pouvant rendre compte de la relation pluie-débit. Nous avons également utilisé le modèle RCP4.5 pour reconstituer le climat aux horizons futurs (horizon2050s, horizon2080s et horizon2100s). L’objectif de l’étude est de contribuer à une compréhension du comportement hydrologique du bassin versant du Gorouol à travers un modèle de type pluie-débit. -
Système régional de conseil Agricole SRCA-Tillabéri : Diagnostic et planification
Ce document élaboré de façon participative et inclusive comprend un diagnostic et une planification. Le diagnostic repose sur une analyse croisée des demandes et/ou besoins de conseil Agricole et de l’offre de conseil Agricole. D’une part les principaux systèmes de production sont identifiés, une carte est produite et les besoins de conseil prioritaires sont identifiés pour chaque système / chaque grande zone. D’autre part un inventaire des dispositifs de conseil de terrain est effectué qui identifie les ressources disponibles de chaque dispositif (humaines et logistiques) ainsi que les avantages comparatifs de chaque dispositif. On apprécie alors dans quelle mesure l’offre actuelle répond aux besoins de productreur(trices). Les acteurs régionaux intervenant sur les fonctions transversales (ou fonctions support) sont également été identifiés.
La planification est effectuée pour 3 ans (2019, 2020, 2021) et repose sur l’identification de projets de conseil agricoles prioritaires qui répondent aux besoins différenciés de conseil, tout en valorisant les avantages comparatifs des dispositifs en place. Enfin ces projets de conseil ont été budgétés. -
Diversité et importance des produits forestiers non ligneux d’origine végétale dans la commune rurale de Tamou, au sud-ouest du Niger, Afrique de l’ouest
La présente étude a été conduite dans la Commune rurale de Tamou, au Sud-ouest du Niger, au cours de la période du 1er avril au 25 juin 2019. Il vise à évaluer la diversité et l’importance des produits forestiers non ligneux (PFNL) dans ladite commune et à montrer que l’exploitation des PFNL contribue de manière significative à l’amélioration des conditions de vie des populations. Pour ce faire, la démarche a consisté à réaliser des enquêtes ethnobotaniques auprès des 138 ménages selon l’approche de Lawrence et al. Les résultats ont mis en évidence une grande diversité de PFNL provenant de 66 espèces végétales, dont le groupe des dicotylédones est le plus représenté. Ainsi, les PFNL d’origine végétale sont les plus diversement utilisés dans la phytothérapie (40 espèces), l’alimentation humaine (35 espèces) et la construction de l’habitat (12 espèces). Selon le classement fait par les interviewés, les feuilles de Adansonia digitata, Cassia tora, Tapinanthus globiferus, les fruits de Balanites aegyptiaca et Diospyros mespiliformis sont les PFNL alimentaires les plus importants dans la zon.e -
Effets de la mobilité de l’habitat dans les champs cultivés sur la qualité physico-chimique des sols dans l’Ouest nigérien
La gestion et le maintien de la fertilité des sols ont été toujours une préoccupation majeure dans les exploitations agricoles en zone sahélienne. Certaines pratiques paysannes comme la mobilité périodique de l’habitat à l’intérieur des champs constituent un moyen pour restaurer les sols dégradés dans l’Ouest nigérien. Ce travail vise à étudier l’effet de cette pratique sur la qualité du sol sols dans le terroir de Sadoré. Des enquîtes ont été réalisées auprès de 30 paysans pour comprendre les perceptions paysannes de la mobilité de l’habitat à l’intérieur des champs. Des prélèvements d’échantillons de sol ont été réalisés sur la couche superficielle qui concentre l’essentiel des éléments nutritifs en zone sahélienne (de 10 cm de profondeur) : six échantillons sur l’emplacement des anciennes zones d'habitation et six échantillons sur des surfaces normales des champs cultivés (témoins) distantes de 100 m. -
Note sur l’activité d’embouche pour la radio
Au Niger, les producteurs et les productrices connaissent et pratiquent l’activité d’embouche. Cependant, il nous a semblé important de reprendre certains conseils pour avoir de meilleurs résultats
ou éviter de mauvaises surprises.