La campagne agricole 2015 a démarré à partir de la deuxième décade du mois de mai avec des pluies utiles qui ont permis des semis partiel de mil au niveau de 12 villages du département de Gaya ( région de Dosso)
Le projet de mobilisation des eaux pour le renforcement de la sécurité alimentaire dans les régions de maradi,tahoua et zinder vise le renforcement de la sécurité alimentaire par l'augmentation,de façon durable de la production et de la productivité agricole.
Au Niger, le secteur rural reste le plus grand pourvoyeur d’emploi et contribue plus que tout autre secteur au PIB par habitant constituant pour ainsi dire l’un des secteurs productifs capable de tirer la croissance économique de notre pays. La contribution de l’agriculture à l’essor national est hélas perpétuellement entravée par la faible capacité de production agricole. Même si les effets néfastes des variabilités climatiques en sont pour quelque chose, la faible utilisation des intrants (semences, engrais et pesticides), demeure un facteur limitant dans l’accroissement de nos rendements.
Depuis 2010, l’annuaire national de disponibilité de semences améliorées a apporté un changement positif dans le fonctionnement de la filière semencière au Niger et contribue de plus en plus à lever les contraintes d’accès à cet intrant fort utile aux producteurs. En termes de disponibilité, celle-ci est passée de moins de mille tonnes en 2010 à plus de 12 mille tonnes en 2015 avant de chuter à moins de 9000 tonnes en 2016. Cette chute drastique, s’explique par une mévente de la production de 2015 où plus de 3000 tonnes sont restées avec les producteurs. Cette situation aura entre autres comme conséquence la baisse du taux d’utilisation de la semence de qualité au Niger. Selon une étude menée en septembre 2014 dans trois (3) communes de la région de Tillabéri, le taux d’utilisation des semences de qualité ne dépasse pas 9% et le reste provient de la production propre du producteur, des achats sur les marchés locaux ou des aides sociales.