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Les systèmes agriculture- élevage au Niger
L’espace pastoral s’est restreint en même temps que son occupation se densifie. L’insécurité foncière, la baisse de la fertilité des sols, le surpâturage sont autant de phénomènes qui remettent en cause l’équilibre de la région et compromettent la reproduction des écosystèmes locaux. Les conflits entre agriculteurs et pasteurs aboutissent à la rupture de l’ancienne complémentarité entre agriculture et élevage. -
Rapport de mission d'appui à la protection des végétaux
En étroite en collaboration avec l'administration nigérienne et en particulier la direction de la protection des végétaux et la délégation l'union européenne en république du Niger, le consultant antiacridien sera responsable de quelques tâches -
Projet semencier
La faible productivité de l'agriculture pluviale nigerienne due en grande partie à une pluviosité faible et irrégulière a nécesité la creation d'aménagements hydro-agricoles pour améliorer la situation alimentaire des populations -
Le code rural : L'expérience de la République du Niger en matière de législation foncière
Le Niger est un pays sahélien dont 85% de la population est rurale et seulement 15% des terres sont cultivables : ceci représente une densité moyenne de plus de trente habitants par km² de terres cultivables, alors que ces termes s'épuisent du fait de la pression démographique et de l’archaïsme des méthodes culturales : les temps de jachère diminuent alors que la désertification progresse . -
Code rural : critiques et évaluation de rapports d'experts
Ce rapport traite sur un certain nombre de critiques et de commentaires développés par Jean-Pierre Magnant sur les problèmes fonciers du Niger,la fiscalité foncière,le dossier rural,le projet de conservation de la diversité biologique,l'évaluation des commissions foncières et enfin sur l'étude concernant le règlement des conflits. -
Plantes alimentaires spontanées au Niger
Alors qu’une quarantaine d’espèces végétales sont aujourd’hui cultivées au Niger, près d’une centaine de la flore autochtone spontanée offrent feuilles, fruits, fleurs, racines et tubercules régulièrement recherchés, récoltés et consommés frais, ou cuits et même vendus. Présentés sur les marchés ruraux et urbains, ces organes constituent ainsi une source non négligeable pour les femmes et les jeunes filles. -
Évaluation de la pauvreté : Un peuple résistant dans un environnement hostile
Le Niger compte environ 9,2 millions d'habitants, dont plus de la moitié vivent dans la pauvreté, n'ont pas de quoi se nourrir de manière adéquate et n'ont pratiquement aucun accès aux soins médicaux, à l'éducation ou aux autres services sociaux. -
Rapport de la conférence technique internationale sur les ressources phytogénétiques
La conférence a réaffirmé les engagements de fonds nouveaux ou supplémentaires pris dans le cadre de l'Action 21 de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement et par les Parties à la Convention sur la diversité biologique. Au titre de ces engagements, des fonds devraient être mis à disposition pour financer la mise en œuvre par les pays en développement et les pays à économie de transition, du Plan d'action mondial. -
Notes sur les systèmes fonciers coutumiers de la région de Goudoumaria
L'agriculture est pratiquée par les Manga, population sédentaire, et, depuis peu dans la région, par les Foulbé. Cette agriculture a longtemps été extensive, l'économie des populations locales ayant associé, depuis longtemps semble-t-il, le pastoralisme et le commerce à la culture des céréales. Les cuvettes furent autrefois le lieu privilégié de l'agriculture, à une époque où la nappe phréatique affleurait et où les sols des fonds de cuvettes permettaient de bons rendements. Outre les mils et sorghos, les cuvettes produisaient alors « du blé, du mars, du manioc doux et de la patate. Puis, on a ajouté la canne à sucre et les potirons pour la soupe. Comme la nappe a baissé, on ne peut plus faire que le manioc et les potirons). -
Étude préparatoire pour l'association régionale pour l'irrigation et le drainage
La fragilité de la situation climatique du pays à conduit le Gouvernement à accorder une première priorité au développement de l'irrigation en vue d'assurer la sécurité alimentaire des populations. II) Sur un potentiel de 270.000 ha, 81.800 ha environ sont mis en valeur à divers degré d'intensification . L'irrigation moderne à maîtrise totale de l'eau représente environ 13.000 ha. Quatre types de systèmes d'irrigation prédominent: Les périmètres collectifs irrigués par pompage à partir du fleuve Niger, les périmètres collectifs irrigués à partir de retenues collinaires, les périmètres irrigués par pompage à partir d es eaux souterraines et les périmètres privés. -
Première assemblée générale des entreprises publique et parapubliques (20 au 25 mars 1996)
L'Institut National de la Recherche Agronomique du Niger (LN.R.A.N.) est un Établissement Public à caractère Administratif (E.P.A.), créé par l'ordonnance n075-01 du 7 janvier 1975 et régi par l'ordonnance n086-001 du 10 janvier 1986 portant régime général de Établissements Publics, Sociétés d’État et Sociétés d’Économie Mixte et par les dispositions des statuts. Il est placé sous le tutelle du Ministère de l'Agriculture et de l'Elevage et est administré par un Conseil d'Administration. Son siège est fixé à Niamey. -
Note de synthèse sur l'Agriculture Nigérienne
La détérioration des conditions pluviométriques à nettement favorisé la dégradation du couvert végétal et des dols, et un certain abaissement du niveau des nappes phréatiques se traduisant de matière générale par une perte de productivité du milieu. Les sécheresses ont également incité les agriculteurs à modifier leurs stratégie pour se garantir une certaine sécurité alimentaire. -
Projet Camelin de Zinder : Rapport technique et financier
Les récentes sécheresses de 1973/74 et 1984/85 ont causé de lourdes pertes dans les populations animales sahéliennes. Les dromadaires (Camehs dromedarins), par leurs parfaite adaptation aux biotopes les plus secs, en ont moins souffert que les espèces ovine, caprine et surtout bovine. La population cameline aurait même légèrement augmenté, démontrant que si le dromadaire a perdu sa fonction du ''vaisseau du désert'', il constitue une ressource alimentaire (lait, viande) et financière (vente d'animaux sur pied) fiables pouvant contribuer à assurer à la sécurité alimentaire des populations à démographie galopante. -
Conduite de la Régénération Naturelle dans les champs
La régénération naturelle assistée est une pratique qui permet d’enrichir les parcs agroforestiers en terme de diversité mais aussi augmenter le nombre de pieds d’espèces ligneuses. Elle s’effectue soit par ensemencement des champs avec des espèces choisies ou entretien de la régénération naturelle. -
Activity report of the animal production adviser
This report concerns the activities we carried out from March through September 1996, as animal production adviser in the "Institut National de Recherche Agronomique du Niger" (INRAN). These activities are mainly in line with the first point of our Terms of Reference (TR) :
" While working in close collaboration with the scientists of the "Programme d'Amélioration des Productions Animales" (PAPA), to identify feeding and nutritional constraints in order to enhance the zootechnical performance of local breeds, and to propose simple' and cheap technologies which can easily be transferred to herders". Based on that TR, we were motivated to implement the operation titled: " Development of strategies for the efficient use of crop residues, agro-industrial by products and cultivated fodders by ruminants " An overall approach to animal feeding, in general, and to supplementary feeding, in particular, was used. The methodology consisted of carrying out surveys on feed resources and animal numbers and husbandry in rural and urban zones. The investigation concemed also the successes and failures of projects operating in livestock sector as weil as the constraints and solutions to Livestock development from herders perspectives. The objectives are to describe and assess most parameters of animal production systems. -
Étude sur les filières agro-alimentaires au Niger : bétail - viande -oignon - niébé
Au Niger, le secteur rural demeure l'un des plus importants secteurs de l'économie, il assure l'emploie de plus de 80% de la population active et représente environ 40% du Produit Intérieur Brut (PIB). -
Analyse-diagnostic des systèmes agraires de la région de Tamou (Niger)
La région du Niger, où se trouve la zone dont nous avons étudié le système agraire, dénote un peu avec le sombre tableau de l'agriculture nigérienne que nous venons de dresser. Notre zone d'étude est située à 120 km au sud de Niamey, capitale du Niger, entre 12° et 13° de latitude (Cf figure 3). Elle fait partie du canton de Tamou, l'un des cinq cantons qui composent l'arrondissement de Say (Cf Figures 4 et 5). Elle s'étend sur environ 1000 km. Elle est limitée au nord et au sud par des affluents du Niger, respectivement le Diamongou et la Tapoa (frontière nord du Parc National du W), à l'est par le fleuve Niger et à l'ouest par la route de latérite damée reliant Say au Parc du W. On compte dans cette zone près d'une trentaine de villages et hameaux pour un peu plus de 12 000 habitants. Les ethnies représentées sont les Folmonganis (40%), les Peuls (20% ), les Zarmas (20% ), tous musulmans, et les Gourmantchés (20% ), animistes. Il n'existe que deux écoles primaires dans la zone et le dispensaire le plus proche est situé à Tamou. Quatre marchés hebdomadaires permettent aux habitants de vendre les productions locales et d'acheter les biens venant de Niamey, du Burkina Faso ou du Nigeria. Située ainsi à la pointe sud-ouest du Niger, la région que nous avons étudiée bénéficie d'une pluviométrie plus importante (climat nord soudanien) que dans le reste du pays.